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augmenter valeur entreprise grave à l'IA

Michel Vaudescal est directeur innovation de la société Deveum Solutions, située à Aix-en-Provence et à Montréal. L’engagement de sa société est d’accélérer l’intégration de l’intelligence artificielle au sein des entreprises.

Tout d’abord, la transformation technologique désigne l’implantation de technologies dans les activités d’une entreprise.

Investir dans les bons projets technologiques peut s’avérer très intéressant pour un dirigeant voulant éventuellement vendre son entreprise ou pour un acheteur désirant dénicher une entreprise peu moderne et la transformer. Le niveau de modernité d’une organisation est un facteur de négociation important à considérer lors d’un transfert.

POURQUOI LA TRANSFORMATION TECHNOLOGIQUE FAIT-ELLE AUGMENTER LA VALEUR D’UNE ENTREPRISE ?

Le BAIIA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) est un indicateur financier qui mesure la richesse créée par une entreprise. Une entreprise « traditionnelle » est valorisée entre 3 et 4 fois son BAIIA. L’entreprise « modernisée » peut valoir jusqu’à plus de cinq fois son BAIIA. Le coefficient varie selon les secteurs et une échelle prédéterminée.

« Prenons l’exemple du traitement du courrier. Si vous le faites à la main, suivant le volume de courrier à traiter, cette tâche peut s’avérer pénible et coûteuse en temps et en énergie. Si vous le faites avec une intelligence artificielle, vous épargnez des ressources significatives et pourrez ainsi les consacrer à des actions qui apporteront plus de valeur à l’entreprise. »

Grâce aux technologies, on travaille avec des outils plus performants et on optimise les processus en place. On améliore la productivité et on se démarque de la concurrence en améliorant l’expérience client, ce qui fait augmenter les ventes en plus d’améliorer la fidélisation de la clientèle. En conséquence, les revenus prennent de l’importance et les marges aussi.

De plus, on peut offrir de meilleures conditions de travail, ce qui contribue à la rétention des employés et à la marque employeur. On se retrouve ainsi avec une équipe plus efficace et plus engagée.

QU’EST-CE QUI FREINE LES ENTREPRENEURS À MODERNISER LEUR ENTREPRISE ?

« Briser le statu quo, c’est inconfortable. L’innovation a un coût et les potentiels avantages doivent être suffisamment grands pour motiver l’entrepreneur. C’est pourquoi nous avons développé des méthodes adaptées à la réalité des PME. Les chefs d’entreprise doivent bien comprendre les avantages d’une transformation technologique. On passe beaucoup par la formation pour les sensibiliser au potentiel du projet et par les ateliers pour solliciter les idées des collaborateurs. »

DES CONSEILS POUR RÉUSSIR UNE TRANSFORMATION TECHNOLOGIQUE ?

« Il faut être réaliste et y aller avec des petits projets qui amènent des résultats concrets rapidement. On ne fait pas de la technologie pour faire de la technologie, on le fait pour améliorer la performance de l’entreprise. En d’autres mots, on doit parler affaires. La plupart des consultants de nos organisations ont été entrepreneurs. Ils connaissent donc la réalité des dirigeants d’entreprises.

Par ailleurs, la participation des employés augmente les chances de succès du projet. L’expérience d’avoir participé à la modernisation de l’entreprise crée un fort sentiment d’appartenance chez les collaborateurs. »

LES AVANTAGES D’ÊTRE ACCOMPAGNÉ PAR DES CONSULTANTS ?

  1. Ils aident les entrepreneurs à mobiliser les fonds pour financer leur projet
  2. Ils ont une approche pédagogique
  3. Ils maîtrisent les technologies qu’ils intègrent à l’organisation
  4. Ils savent conduire ces projets rapidement dans le temps
  5. Ils ont une approche qui crée des résultats concrets à court et moyen terme
  6. Ils savent comment impliquer les collaborateurs dans le processus
  7. Ils savent anticiper les prochaines étapes en plus d’assurer la pérennité des nouvelles connaissances et technologies
  8. Ils augmentent la valeur de votre entreprise

Au Québec, il existe beaucoup de subventions pour entamer une transformation technologique, certaines pouvant aller jusqu’à 50 % du projet. Cela vaut le coup de s’informer si vous cherchez une façon d’accroître la rentabilité de votre entreprise.

« Ultimement, le but est d’investir dans un projet qui apportera de la valeur à l’organisation, aux employés et aux clients », conclut M. Vaudescal.

À lire : Cédants : Pourquoi actualiser sa stratégie d’entreprise avant un transfert ?

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évaluation des employés

Joelle Vincent est associée fondatrice de Viaconseil, une firme conseil multiservices en gestion des ressources humaines et rémunération globale spécialisée dans l’accompagnement de petites et moyennes organisations.

POURQUOI ÉVALUER LES EMPLOYÉS D’UNE ORGANISATION ?

« Les êtres humains sont les piliers d’une organisation. La qualité des ressources humaines a une grande incidence sur la qualité de l’entreprise et donc, un impact important sur le prix de rachat. Une entreprise dont l’équipe est solide et engagée a une plus grande valeur financière », soulève Mme Vincent. C’est un outil de négociation important. Le cédant peut négocier à la hausse et le repreneur à la baisse en fonction de l’état des lieux. C’est pourquoi il est primordial de prendre le temps de bien réaliser cet examen.

L’évaluation des ressources humaines offre aussi au repreneur l’occasion de découvrir la culture organisationnelle et d’identifier si elle est authentique à ce que l’entreprise tente de projeter. Reprendre une entreprise est un défi de taille, on souhaite alors qu’il y ait une harmonie entre les valeurs de celle-ci et celles du repreneur potentiel.

COMMENT ÉVALUER LES EMPLOYÉS D’UNE ORGANISATION ?

Il existe plusieurs façons de faire. Chaque transaction est différente. C’est au cédant et au repreneur de déterminer la stratégie la plus pertinente à adopter.

Une relation de confiance

Avant toute chose, le cédant et le repreneur potentiel doivent avoir une relation de confiance. Rien ne sert de se précipiter. On s’assure que les deux partis soient suffisamment sérieux avant d’impliquer d’autres acteurs. On ne voudrait surtout pas effriter la confiance des employés.

Présenter des employés clés

Si le cédant est à l’aise de permettre au repreneur potentiel de rencontrer ses employés, il doit planifier les rencontres de manière réfléchie. Celles-ci devraient se faire à l’extérieur des bureaux afin d’éviter les rumeurs. Il voudra présenter seulement quelques joueurs clés de l’entreprise et, évidemment, leur faire signer une entente de confidentialité.

Lors de ces échanges, le repreneur pourra poser les questions préparées au préalable afin d’apprendre à connaître sincèrement la garde rapprochée du propriétaire actuel. Il devrait arriver à poser un mini diagnostic et à saisir les enjeux qui auront besoin d’attention.

Pour évaluer la mobilisation et l’engagement des autres employés sans parler d’une reprise potentielle, on peut utiliser des outils d’évaluation comme Officevibe, Amélio et Sparkbay. On peut présenter aux employés cet exercice comme étant un diagnostic organisationnel dont le but est d’améliorer les pratiques.

Si le cédant veut garder la transaction confidentielle

Dans les cas où le cédant préfère conserver la confidentialité totale de la transaction jusqu’au dévoilement de celle-ci, il peut avoir recours à une firme externe qui se chargera d’évaluer les ressources humaines. D’ailleurs, une partie de ces honoraires pourrait être remboursée par Services Québec.

DES CONSEILS POUR LES REPRENEURS ET LES CÉDANTS ?

« Il faut préparer et planifier ses communications dès le départ. On ne laisse pas planer un vide d’information, car la conclusion sera toujours le pire scénario. Un changement de gouvernance peut être insécurisant, on veut s’assurer que les employés ne quittent pas le bateau. La crédibilité et la transparence sont donc essentielles à une transition réussie.

On sous-estime la portée des besoins en ressources humaines et en gestion de changement en contexte de transfert d’entreprise. Il ne faut pas hésiter à se faire accompagner. »

À lire : Cédants : Avez-vous faite le « casting » de votre relève ?

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Labo Solidago

Labo Solidago est une coopérative dont la mission est de développer et de fabriquer des produits de santé homéopathiques de qualité, sécuritaires et efficaces pour les animaux.

Pourquoi avoir choisi de reprendre Labo Solidago ?

« C’est une organisation familiale fondée il y a trente-deux ans. Ma mère et mon parrain ont mis énormément de temps et d’énergie dans celle-ci. Il n’y avait personne pour assurer la relève, alors j’ai décidé de m’impliquer. Le laboratoire était au sous-sol de la maison où j’ai grandi, j’ai donc une bonne connaissance de l’organisation. J’ai eu l’idée que l’on devienne une coopérative. C’est beaucoup de travail, mais comme la culture de gouvernance était déjà partagée, tout le monde y a mis du sien. »

Qu’est-ce qui vous a aidé dans la reprise de Labo Solidago ?

« Je me suis entourée de guides pour faciliter le processus. Cela peut rapidement devenir une montagne si l’on s’entête à faire les choses seul. Avec de l’aide, ça va beaucoup mieux. Il ne faut pas avoir peur de contacter des personnes références, comme les conseillers du CTEQ. »

Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de faire partie de l’administration d’une COOP ?

« Les journées ne se ressemblent pas. Il y a une belle variété de choses à accomplir. Étant donné que c’est une petite organisation, il y a aussi une belle souplesse. C’est très accommodant. »

Comment trouvez-vous votre nouveau rôle ?

« Ce sont de nouveaux défis. J’ai dû en apprendre beaucoup sur la comptabilité. Ce n’est pas mon sujet préféré, mais c’est nécessaire que j’en comprenne les rouages pour bien faire mon travail. La gestion des ressources humaines, matérielles et financières est également un enjeu

important, je développe beaucoup de nouvelles compétences. Je n’hésite pas à me former pour devenir meilleure. »

Quels sont vos défis à ce jour ?

« Devenir une coopérative est très énergivore. C’est beaucoup de changements. Suivre les nouvelles normes de Santé Canada est également prenant, mais essentiel à la réalisation de notre mission.

L’année 2020 fut particulièrement difficile pour nous. Le laboratoire, qui était au sous-sol de la maison familiale, est passé au feu. Nous avons dû redémarrer à zéro. Ce fut un coup dur, émotionnellement et financièrement. Heureusement, les membres se sont serré les coudes pour tout remettre sur pied. Il y a une belle solidarité au sein d’une coopérative. »

Quels sont vos projets ?

« Nous sommes en train de développer une nouvelle gamme de produits pour les animaux domestiques. C’est très différent du travail que l’on fait avec les éleveurs et les producteurs, car la clientèle est complètement distincte. Nous travaillons sur une image de marque, une boutique en ligne, de la promotion, etc. Nous voulons également bâtir des formations visant à éduquer les gens sur la santé des animaux domestiques. »

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui reprend une organisation familiale ?

« Comme de tels changements sont éprouvants émotionnellement et moralement, cela peut rapidement devenir un casse-tête de démêler la vie personnelle de la vie professionnelle. Avoir une personne neutre, qui a un regard extérieur, peut grandement aider à maintenir l’objectivité et donc, l’harmonie au sein du groupe. »

Il faut également savoir communiquer de façon calme et respectueuse, « la patience et l’endurance sont des qualités nécessaires », soulève Mme Mouvet-Jourde.

Bon succès à toute l’équipe !

À lire : Mon histoire d’achat d’entreprise : création d’une coopérative et reprise d’une station de radio indépendante

Ce témoignage vous inspire ? Contactez le CTEQ pour nous parler de votre projet !

Le 23 septembre dernier, le CTEQ, en partenariat avec Desjardins, a tenu un webinaire sous le thème « Portrait des étapes d’un transfert d’entreprise ».

M. René Boivin, président-directeur général de Novo STT, a témoigné de son expérience de transfert d’entreprise. Avec M. Richard Quinn, ils ont abordé les quatre grandes étapes d’un transfert d’entreprise :

  1. La réflexion
  2. La planification
  3. La transaction
  4. La post-transaction

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous !

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur nos services d’aide aux transfert d’entreprise.

Verbatim - transcription de la discussion

Bonjour à tous,
Bienvenue à cette capsule présentée par le Centre de transfert d’entreprise du Québec et Dunton Rainville.
Je m’appelle Jean-Michel Saumure. Je suis conseiller en transfert d’entreprise au CTEQ.
J’ai le plaisir d’être accompagné de Me Andrée-Anne Ouimette, avocate pour la firme Dunton Rainville à Sherbrooke.
Nous allons échanger sur l’intégrations des employés clés dans l’actionnariat.

Me Ouimette, nous savons que la relève entrepreneuriale devient de plus en plus difficile à trouver.
Les récentes statistiques démontrent qu’il y a beaucoup plus de cédants que de relève pour les différentes entreprises.
Certaines régions sont encore plus affectées par ce phénomène
notamment Montréal et le Bas-Saint-Laurent.
Pourquoi un dirigeant voudrait permettre l’actionnariat d’un employé ?

Comme tu viens de le mentionner Jean-Michel,
les statistiques parlent d’elles-mêmes.
On voit qu’il y a beaucoup de gens qui veulent céder leur entreprise
mais il y a peu de gens qui sont prêts à prendre les rênes de l’entreprise.
Une des solutions qui s’offrent aux propriétaires
c’est de penser à intégrer nos employés à l’actionnariat pour assurer une relève pour ultimement permettre le transfert.
Aussi, pour ceux qui ont déjà ciblé la relève familiale
ca peut être une bonne chose de penser à intégrer un employé clé dans l’actionnariat.
parce que souvent cet employé a certaines compétences
ce qui est peut être un bon complément à la relève familiale pour assurer une belle transition puis un beau transfert.
Maintenant, Jean-Michel, il y a beaucoup d’avantages à vouloir intégrer des gens à l’actionnariat.
Le premier : l’acheteur connaît bien l’entreprise
C’est un gros plus.
Il partage les mêmes valeurs que l’entreprise.
C’est un élément important.
L’autre élément : le sentiment d’appartenance que ca créé auprès de l’employé.
Et là, je veux faire une petite aparté.
Les employeurs pensent que c’est par le biais de la bonification qu’on parvient à attacher les employés au sein de l’entreprise.
Mais de plus en plus, tout le monde peut offrir ce genre de bonification.
Et ce n’est plus un élément qui permet de te démarquer par rapport aux autres.
Intégrer un employé, c’est un niveau un peu plus important.
D’autres avantages : auprès des clients, auprès des partenaires financiers
même auprès des employés, le fait d’avoir un employé clé qui accède à l’actionnariat,
ca peut être très rassurant.
Puis, il ne faut pas négliger que ca solidifie le lien entre le vendeur et l’acheteur.
Ils se connaissent. Donc ca aussi c’est un élément important.

Maintenant, c’est une chose d’intégrer un employé à l’actionnariat, mais comment on cible ces employés ?
Est-ce qu’il y a une façon de déterminer qui a les bonnes aptitudes ?


Je pense que le propriétaire a une bonne idée des employés et de leurs habitudes
parce qu’il a eu l’occasion de travailler avec eux.
Ils savent qui se démarque par ses compétences, par ses expériences, ses motivations.
Du point de vue du propriétaire, c’est plus simple.
Maintenant, il ne faut pas négliger une chose,
il ne faut pas négliger l’aspect employé.
C’est pas parce qu’on a été ciblé comme quelqu’un qui a un potentiel pour accéder à l’actionnariat
qu’on veut nécessairement comme employé avoir cette responsabilité,
ou prendre cet engagement.
Ce qui peut être fait, et qu’on voit de plus en plus.
Les propriétaires font appel à des agence en ressources humaines
qui ont pour tâche de cibler les compétences, les forces et les faiblesses des employés que l’on souhaite intégrer à l’actionnariat.
Une fois qu’on a identifié certaines faiblesses, cela permet de voir comment on peut accompagner l’employé
sous forme de coaching ou de formation pour le sécuriser et assurer une belle transition pour la suite des choses.

Maintenant, comment on peut les intégrer ces employés clés ?

Il y a plusieurs façons de faire.
Il y a des considérations fiscales et comptables.
D’un point de vue légal on peut consentir à des options d’achat d’action.
L’employé n’est pas encore actionnaire mais il y a une possibilité de le devenir
dans le temps, avec un prix fixe. Il sait qu’il a deux ans pour exercer son option.
On peut aussi assujettir l’option selon certains objectifs à atteindre.
Donc une fois que l’objectif est atteint, l’employé peut exercer ses options.
On peut aussi y aller sous forme de vente d’actions.
Immédiatement, vendre une portion de nos actions.
Ca peut être le pourcentage d’une année X, échelonné dans le temps.
L’employé peut acheter d’autres blocs d’actions du vendeur.
Ou encore, ca peut être sous forme de gel.
Ce qui veut dire que le vendeur va conserver la valeur de son entreprise.
On gèle la valeur et par la suite l’actionnaire acquiert des actions
et commence à participer à la plus-value de l’entreprise à partir du moment où il achète ses actions.
Mais dans tous les cas, un élément important à ne pas négliger,
souvent, l’employé n’a pas les liquidités ou les moyens financiers pour acheter les actions.
Il faut que les propriétaires soient ouverts à certains mécanismes de financement pour le rachat de ces actions.
Il y a plein de choses que l’on peut structurer.
Entre autre, on peut faire en sorte que tous les dividendes que la société va verser au fil du temps,
tant qu’il y a un solde de prix de vente, ca va servir à racheter des actions du propriétaire.
Ou encore, le propriétaire peut tout simplement financer le rachat de ces actions par le biais d’un seuil de prix de vente.
On va venir baliser de façon contractuelle certaines choses
pour s’assurer qu’au bout d’un certain temps le seuil de prix de vente va être payé et les affaires vont bien se passer.
Mais un élément a ne pas négliger et qui est super important,
c’est la convention entre actionnaires
parce que la convention entre actionnaires va venir régir les droits et obligations de chacun.
Il y a des éléments très importants qui vont être convenus dans la convention entre actionnaires.
Ces éléments vont fluctuer en fonction du pourcentage que l’actionnaire va avoir dans l’entreprise.
Quelqu’un qui a un bloc d’action de 5% versus 25%,
on ne prévoira pas les mêmes droits.
Les mêmes droits de regard dans l’administration par exemple.
Il y a d’autres choses qu’on va prévoir.
Si la société a besoin de liquidités par exemple et qu’on doit aller chercher un prêt.
On a besoin des cautionnements ou d’une injection de fonds.
Qui injecte quoi ? Comment ?
C’est ce qu’on retrouve dans la convention ente actionnaires.
Chose importante, si l’actionnaire employé démissionne,
c’est important de prévoir dans la convention qu’on rachète ces actions.
parce que c’est une condition que l’employé demeure dans l’entreprise.
Il ne faut pas avoir peur d’intégrer les employés dans l’actionnariat.
Il y a plein de manières de définir de façon contractuelle les choses.
C’est important quand on veut intégrer un employé, de s’assurer d’être bien entouré au niveau légal ou ressources humaines, au niveau fiscal.
Je pense que ca c’est la clef pour assurer un beau transfert.

Ca nous éclaire beaucoup. Parfait, merci.
Chers auditeurs, ca vous donne de bonnes pistes de réflexion quant à l’intégration des employés clés dans l’actionnariat.
Vous pouvez en discuter avec votre conseiller au Centre de transfert d’entreprise du Québec
qui travaille d’ailleurs avec des partenaires tels que Me Ouimette.
Merci Me Ouimette de nous avoir éclairés sur ce sujet.
Merci à vous chers auditeurs et au plaisir de pouvoir vous servir.

Merci Jean-Michel.

Mon histoire d'achat d'entreprise - Détour en France

Détour en France est une conserverie artisanale de viandes et de fromages dont la mission est d’offrir des produits préparés de façon naturelle et responsable à partir des produits du terroir.

Aviez-vous de l’expérience dans le secteur alimentaire avant de reprendre détour en France ?

« Mes parents ont de l’expérience dans le milieu, mais moi, je n’avais jamais travaillé dans le secteur avant de me lancer. Ma force, c’est la gestion. En cuisine, ce n’est pas moi le patron. J’apprends tous les jours afin de bien saisir toutes les subtilités du travail de maître qu’effectue l’équipe. »

Comment votre expérience dans des postes-cadres vous aide-t-elle en tant que propriétaire d’entreprise ?

« Au fil du temps, j’ai accumulé énormément d’outils et de compétences. Mon bagage est donc diversifié, ce qui m’aide dans mon nouveau rôle. L’expérience sur le marché du travail permet également de se développer en tant qu’humain : on prend beaucoup de maturité. »

Qu’est-ce qui a motivé votre choix de devenir entrepreneur ?

« À force d’avoir occupé plusieurs postes-cadres et donc, d’avoir travaillé pour les autres, j’ai eu envie d’acquérir cette liberté décisionnelle. Mener une entreprise et une équipe dans la direction que l’on souhaite, c’est très gratifiant. J’aime l’autonomie que procure le fait d’être mon propre patron. »

Quels ont été vos obstacles lors du rachat ?

« Le processus de rachat est long, éprouvant et stressant. C’est une aventure qui requiert de la résilience et de la patience. Heureusement, Sonia et moi formons une bonne équipe.

Nous avons vécu beaucoup d’embûches. Par exemple, il y a eu un malentendu avec l’un de nos bailleurs de fonds et puisque nous avions tout fait par téléphone, il était plus difficile de nous en sortir. Maintenant, nous mettons tout par écrit.

Je dirais aussi qu’il est parfois difficile de savoir en qui avoir confiance. Avoir un mentor sans intérêt pécuniaire nous aurait grandement aidés. »

Comment la transition se passe-t-elle ?

« La transition se passe bien. Nous avons la chance d’être épaulés par l’ancien propriétaire devenu employé le temps que nous prenions nos aises. Notre priorité actuelle est de bâtir des relations de confiance avec les différents membres de l’équipe. » À lire : Cédants : combien de temps prévoir pour la transition ?

Quels sont vos défis et vos projets ?

« Nous voulons optimiser les ressources de Détour en France sans nous éloigner de l’aspect artisanal qui est au cœur même de l’entreprise.

Assurer la relève sera également un défi. L’équipe actuelle est solide et expérimentée. Il faudra assurer la pérennité de tous ces savoirs.

D’un point de vue plus personnel, j’ai beaucoup à apprendre en développement des affaires. »

Comment conciliez-vous votre nouvelle vie entrepreneuriale et votre vie familiale ?

« Dès que nous avons entamé le processus, nous avons expliqué à nos garçons à quoi ressemblerait notre nouvelle vie. Leur responsabilisation est très importante pour nous. L’entrepreneuriat est une occasion de leur montrer qu’il faut travailler fort et intelligemment dans la vie.

De plus, Sonia et moi sommes habitués à beaucoup travailler, ce n’est donc rien de nouveau. Ma conjointe a conservé son emploi à temps plein afin d’assurer une stabilité financière, tandis que je suis à temps plein dans l’entreprise.

J’aime optimiser les ressources, c’est la même chose avec mon temps et mon énergie. »

Ce que vous retenez de votre expérience jusqu’à présent ?

« Il n’y a pas une seule façon d’être entrepreneur. Il faut bien nous connaître afin de trouver un modèle qui correspond à nos aspirations ! »

Bon succès à Louis-Philippe Ménard et Sonia Lemay !

Ce témoignage vous inspire ? Contactez le CTEQ pour nous parler de votre projet !

ampoule

Robert Deshaies est président et fondateur de G4 Solutions, une entreprise spécialisée en évaluation et transaction d’entreprise.

« Le processus transactionnel prend du temps, de l’énergie et occasionne des frais. Entamer ce long périple nécessite beaucoup de patience et de résilience. Il n’y a aucune garantie quant à la finalité de la transaction. C’est un long sentier parsemé d’embûches ! »

Le ciblage d’une entreprise diffère selon votre situation. Vous êtes repreneur ou acquéreur ? Découvrez les distinctions dans cet article.

JE SUIS REPRENEUR, JE REPRÉSENTE UN INDIVIDU

Pour M. Deshaies, tout commence par une introspection : « Il faut bien se connaître avant d’embarquer dans une telle aventure ».

Acheter une entreprise, c’est devenir entrepreneur. Il est donc primordial de vous demander avant tout si vous avez les qualités requises pour avoir du succès.

« J’ai connu des personnes dans des postes-cadres qui avaient, sur papier, toutes les aptitudes pour réussir. Mais en affaires, les dossiers se retrouvent toujours dans la cour de l’entrepreneur. C’est 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il faut être prêt à prendre cette responsabilité. »

Prenez le temps de vous questionner :

  1. Quelles sont mes forces et qu’est-ce que je dois améliorer ?
  2. Qu’est-ce que j’aime faire dans la vie ?
  3. Qu’est-ce que je veux comme style de vie ?
  4. Quelle est la valeur que je peux apporter à une entreprise ?
  5. Quelles sont mes motivations ?
  6. Est-ce que je suis prêt à être en contact étroit avec la clientèle ?
  7. Dans quel secteur mes connaissances peuvent-elles être mises à profit ?
  8. Qui dans mon réseau peut contribuer à mon cheminement ?

En ayant un portrait global de qui vous êtes et de ce que vous voulez ardemment, vous pourrez ainsi choisir une entreprise qui a du sens pour vous.

JE SUIS ACQUÉREUR, JE REPRÉSENTE UNE ENTREPRISE

Une entreprise existante a déjà un positionnement stratégique sur le marché. Vous voulez acquérir une entreprise avec laquelle il y a une synergie potentielle, par exemple : un produit, un marché, une technologie ou une compétence.

« Chaque entrepreneur a un niveau d’incompétence. Lorsqu’il a atteint ce qui était en son pouvoir au sein de son entreprise, il peut vouloir acquérir une entreprise dont les forces sont distinctes ou complémentaires afin d’accélérer sa croissance. Il voudra idéalement garder l’équipe de direction en place afin de faciliter la gestion de cette croissance. »

La priorité lorsque vous faites l’acquisition d’une entreprise, c’est de trouver ce qui créera de la valeur. Ultimement, l’intention est de croître ou de « fermer » un concurrent.

VOS PRIORITÉS

Tenez compte de vos priorités, de vos limites et de votre capacité financière. Le banquier est un acteur souvent nécessaire pour obtenir le financement requis. Il faut pouvoir lui montrer une fiabilité dans vos ressources.

LA COMPATIBILITÉ EST UN ÉLÉMENT CLÉ

« La compatibilité entre l’acquéreur et le vendeur est un des éléments clés d’une transaction réussie », soulève M. Deshaies.

Avoir une belle relation avec la personne avec qui vous faites affaire rend le processus plus harmonieux. D’autant plus que « dans la plupart des cas, le cédant ne disparaît pas du portrait précipitamment, il y a une transition qui peut s’échelonner sur plusieurs mois ».

EN SORTIR GRANDI

Bien cibler l’entreprise que vous souhaitez reprendre ou acquérir améliore vos chances de réussite. Entourez-vous de personnes qualifiées qui faciliteront le processus et minimiseront le risque de ce changement de vie.

« En fin de compte, l’objectif est que tout le monde en sorte grandi ! »

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec nous !

entreprise en construction à vendre

Les Industries Leblanc est un manufacturier de maisons pré-usinées faites sur mesure, livrées et installées pour le client. En activités depuis plus de 30 ans, la compagnie établie à Carleton-sur-Mer doit son nom à son fondateur. Elle passera ensuite sous les mains de M. Jacques D’Anjou, l’actuel propriétaire, maintenant à l’aube de la retraite.

Des produits uniques et appréciés

M. D’Anjou et son équipe d’une douzaine d’employés répondent au besoin des clients qui cherchent à se bâtir une maison neuve, avec des critères spécifiques et surtout une habitation livrée et installée rapidement.

« Ce que les gens apprécient, c’est que nous pouvons vraiment leur offrir une solution clé en main. Certains préfèreront assurer la finition intérieure, d’autres n’auront qu’à accrocher leurs rideaux ! »

Au fil du temps, l’entreprise s’est dotée

usine de construction à vendre

 d’une usine d’assemblage polyvalente enplus d’avoir modernisé ses installations, renouvelé l’outillage et sa flotte de camions.

Elle compte sur un fort réseau de sous-traitant pour monter les fondations, l’électricité et la plomberie des habitations qu’elle construit.

Les deux contremaîtres, celui de l’usine et celui du chantier sont des employés clés et fidèles. Ils détiennent plus de 10 ans d’expérience au sein de l’entreprise.

Une région à fort potentiel

« Il y a encore beaucoup de terrains vacants dans la Baie-des-Chaleurs, et surtout beaucoup de gens de la ville qui viennent, ou reviennent s’installer ici. J’ai beaucoup de clients retraités, j’ai aussi parfois des commandes bien précises, par exemple des chalets pour le tourisme, des maisons adaptées pour les gens à mobilité réduite. Notre avantage est que nous faisons vraiment du sur mesure et sommes les seuls à le faire dans le coin ! »

Reprendre Les Industries Leblanc, c’est pour qui ?

L’actuel propriétaire recommande quelqu’un qui :

  • Détient idéalement de l’expérience dans le milieu de la construction
  • A des aptitudes pour la vente et la relation-client (entregent, écoute, diplomatie)
  • Aime le travail saisonnier (période intense d’avril à début novembre alors que l’hiver est dédié aux ventes)

Potentiel de l’industrie

« En raison de mon âge, j’ai peu démarché de nouvelles avenues pour faire croître l’entreprise. Mais il y aurait beaucoup de voies à explorer en ce sens. »

  • Explorer le marché des entrepreneurs indépendants qui souhaitent acquérir nos maisons pour en faire la finition
  • Vendre aux entrepreneurs de la Gaspésie qui achètent des maisons pré-usinées dans les maritimes
  • Anticiper la popularité des minimaisons, sous réserve de l’assouplissement des règlements des municipalités envers cette forme d’habitation
  • Exporter à l’extérieur de la Gaspésie

Bref, il y a de quoi s’occuper, mais aussi rêver ! À qui la chance ?

Qui est prêt à se lancer dans cette belle aventure ? Communiquez avec nous pour savoir par où commencer !

Le numéro de la fiche INDEX des Industries Leblanc est : 13039

négociations en entreprise
Entrepreneure sauhaitant reprendre une entreprise

Me Louis Trudelle est associé du cabinet Gagné Letarte Avocats SENCRL. Sa pratique est axée entre autres sur les fusions et acquisitions d’entreprises.

Que l’on soit repreneur ou acquéreur, la négociation fait partie du processus transactionnel.

POURQUOI EST-CE IMPORTANT DE SÉCURISER UNE NÉGOCIATION ?

Le transfert d’une entreprise est une transaction complexe qui peut avoir de lourdes conséquences si elle est mal effectuée.

« On ne veut pas négocier avec un vendeur qui négocie déjà avec deux ou trois autres acheteurs potentiels, car la négociation demande des ressources considérables d’énergie, de temps et d’argent. Une fois qu’on a précisé l’angle sous lequel on veut aborder la transaction, mieux vaut sécuriser la négociation plus tôt que tard ».

Beaucoup croient que le coût d’acquisition d’une entreprise se résulte au prix de vente de celle-ci. C’est faux. Il y a plusieurs frais administratifs importants avant d’en arriver à l’achat.

Quand on entame de telles démarches, on veut minimiser le risque financier tout en s’assurant de protéger nos renseignements confidentiels. On s’entoure donc de professionnels (fiscaliste, conseiller juridique, consultant en gestion du changement, etc.). Le coût de ces honoraires est à prendre en compte lorsqu’on détermine sa capacité financière.

COMMENT OBTENIR L’EXCLUSIVITÉ ?

1. Les discussions

Avant d’entamer tout processus plus formel, le potentiel acheteur et le vendeur discutent.

Si l’acheteur est l’enfant du propriétaire ou un cadre faisant déjà partie de l’entreprise, il n’est pas rare que plusieurs discussions aient déjà eu lieu en interne.

Une fois qu’on est prêt à passer à la prochaine étape, on rédige une « Lettre d’intention ».

2. La lettre d’intention

Pour s’assurer d’être en priorité et de ne pas gaspiller ses ressources, on doit mettre par écrit sa volonté dans ce qu’on appelle une « Lettre d’intention » destinée au vendeur. Elle n’occasionne pas d’obligation de vente, c’est-à-dire que l’acheteur n’est pas obligé d’acheter et le vendeur n’est pas obligé de vendre son entreprise.

La « Lettre d’intention » permet de demander l’exclusivité des négociations et l’engagement des partis quant au respect de la confidentialité des renseignements divulgués, ainsi que la confidentialité de la transaction elle-même.

3. L’offre d’achat

Une offre d’achat est réalisée lorsque l’acheteur a toutes les informations en main pour prendre une bonne décision, mais qu’il ne désire pas procéder tout de suite à la négociation du contrat d’achat. Elle est plus ferme et engage la responsabilité des partis.

4. Le contrat d’achat

À cette étape-ci, on met sur papier toutes les clauses de la transaction. On s’assure que celle-ci reste confidentielle et on prévoit la date à laquelle un communiqué de presse conjoint pourra être publié pour annoncer la réalisation de la transaction.

L’ANNONCE AUX EMPLOYÉS

Les ressources humaines sont un aspect à prendre au sérieux lors d’un tel changement. Ce sont les propriétaires d’entreprises qui déterminent le moment idéal pour en discuter avec leurs équipes. On doit s’assurer que les employés respectent la confidentialité de la transaction.

Chaque situation est unique, rappelle Me Trudelle. « Il n’y a pas qu’une seule façon de procéder, il faut savoir s’adapter suivant le contexte de chaque transaction ».

AUGMENTER SES CHANCES DE SUCCÈS

Reprendre ou acquérir une entreprise coûte de l’énergie, du temps et de l’argent. Si on ne sécurise pas sa négociation, on prend le risque de perdre ces ressources.

« S’arrimer à un chef d’orchestre qui dirigera la transaction est une bonne façon de s’assurer qu’elle se fasse de façon harmonieuse et que les partis en ressortent avec les meilleurs bénéfices ».

Entourez-vous de professionnels qualifiés, ils facilitent la transaction et augmentent vos chances de succès !

À lire : La réflexion juridique au service de l’acquéreur

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