Catégorie : Blogue

Mai 2020

La crise sanitaire que le monde vit présentement force les entrepreneurs à se poser de nombreuses questions.

Qu’en est-il de la place d’un renouvellement stratégique? Comment construire sur les forces d’une entreprise pour trouver l’équilibre entre continuité, changement et croissance durant la reprise économique ?

Ce webinaire se penchera d’abord de manière concise sur les trois temps du renouvellement stratégique. Ensuite, un témoignage d’une entrepreneure nous permettra d’obtenir des exemples concrets issus d’une crise antérieure et de celle de la COVID-19.

 

 

 

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Mai 2020

Le Centre de transfert d’entreprise accueille aujourd’hui Sophie Girouard et Alexandre Thériault-Lachance tous les deux co-fondateurs de l’agence Hamak, spécialisée dans le marketing numérique à partager avec nous les meilleures stratégies numériques à adopter pour augmenter ses ventes à court, à moyen et long terme.

3 stratégies essentielles sont abordées dans cette capsule :

 

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Mai 2020

 

Stephan Khushf avait un rêve : il voulait avoir sa propre entreprise. Des questions se bousculaient, les unes après les autres dans son esprit :

Il savait quel type de patron il voulait être, et surtout, ne pas être…
Euréka! C’est un café qu’il voulait ouvrir : le voilà, son rêve. Il commença les démarches pour l’ouverture d’une franchise d’un café populaire et tout allait bon train.
Un jour, sa conjointe prend connaissance d’une occasion complètement différente : la vente d’une entreprise de transport d’œuvres d’art.

La curiosité de M. Khushf est piquée. Il appelle le propriétaire en question et il enchaîne deux rendez-vous à deux jours d’intervalle. L’arrimage d’un point de vue humain était naturel, tellement, qu’ils se sont rendu compte qu’ils étaient voisins de chalets ! Le monde est petit…

Avec le temps, ils apprennent à se connaître et à échanger sur les motivations de ventes du propriétaire ainsi que sur les préoccupations d’achat de M. Khushf.
Le propriétaire lui apprend que la compagnie de transport d’œuvres d’art est une filiale d’une compagnie de déménagement et donc que les deux entités sont à vendre ensemble. Admettant qu’il ne détenait aucune expérience en transport, M. Khushf a hésité par rapport à l’offre, mais il a finalement accepté. En effet, le propriétaire lui avait promis de l’aider, de l’accompagner et de lui enseigner tout ce dont il avait besoin pour reprendre l’entreprise sans soucis.

M. Khushf a donc intégré l’entreprise en tant que représentant. Il a étudié l’entreprise, les fournisseurs, les opérations, et ainsi de suite. Six mois plus tard, il a été promu au titre de directeur. C’est à ce moment qu’il confirme au propriétaire qu’il veut reprendre les deux entités de l’entreprise.
« La transition était très importante pour que les employés de longue date se sentent en confiance. », affirme-t-il.
M. Khushf se trouve une adjointe et un comptable pour l’aider avec la transaction et le financement.

Peu après, les documents sont signés chez le notaire et c’est parti !
Selon le contrat, l’ancien propriétaire (le cédant) devait rester pendant 12 mois pour aider à la transition. Mais deux jours plus tard, il annonça son départ. Les semaines qui ont suivi ont été remplies de plusieurs autres surprises et de situations à régler.
« La suite est une anecdote qui vous fera comprendre comment, en affaires, il y a toujours quelque chose qui arrive et il faut toujours être prêt à tout. », raconte-t-il.

Nous sommes en 2010, les affaires vont bien. Des contrats arrivent, dont un très important. Ce contrat a le potentiel de tout changer dans une carrière. Il s’agit d’un gros contrat d’entreposage pour lequel M. Khushf réussit rapidement à acheter un bâtiment.
Toutefois, un changement de gouvernement met les subventions destinées au nouveau client sur la glace. Un an plus tard, après avoir survécu tant bien que mal, il met le bâtiment à vendre.
Ce revirement de situation l’amène aux comptes spéciaux.
Parallèlement, le bâtiment se vend et 24 heures plus tard, après quoi, le fameux contrat débloque!

De fil en aiguille, M. Khushf réussit à se sortir des comptes spéciaux et retrouve la voie du succès.
Quelque temps après, M. Khushf fait la rencontre d’un grand entrepreneur québécois qui le prend sous son aile. Il le « challenge », il lui parle de ses défis, de ce qu’il a accompli… Il lui fait réaliser la vision qu’il devrait avoir pour son entreprise : payer son entreprise et ne plus jamais avoir à faire face à des situations comme celles qu’il a vécues en si peu de temps.
M. Khushf s’est mis au travail : « J’ai mis mon entreprise belle à marier ».

Il a tout revu :

• Inventaire
• Équipements
• Coûts d’opération
• Fournisseurs
• Employés

 

Surtout, il s’est muni d’une bonne stratégie de protection : avoir un coussin sur lequel tomber quand les choses vont mal!
« Disons que ça m’est bien utile dans le contexte actuel, où les liquidités sont une question de vie ou de mort pour les entreprises », admet-il.
Pour la suite, malgré qu’il soit encore assez jeune, M. Khushf se prépare à vendre son entreprise. Il ne sait pas pour quand exactement, mais il a enclenché le projet, car il sait que c’est une question de plusieurs années de travail.

Il veut bien faire les choses et continuera de faire tout ce qui a à faire pour garder son entreprise « belle à marier ».

 

 

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Mai 2020

Dans cette nouvelle Capsule, le Centre de transfert d’entreprise du Québec invite Steeve Vachon, associé et fiscaliste chez Raymond Chabot Grant Thornton à nous parler des effets de la COVID-19 sur le transfert d’entreprise et des diverses opportunités que cela peut présenter.

Les différents points discutés dans cette capsule sont les suivants:

 

 

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Mai 2020

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec accueille aujourd’hui Stéphane Drouin, directeur général du Conseil québécois du commerce de détail pour parler de vente et d’achat d’entreprise en temps de pandémie. Plus précisément, vous aurez des réponses aux questions suivantes :

 

 

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Mai 2020

Dans cette nouvelle Capsule, le Centre de transfert d’entreprise du Québec invite de nouveau Me Micheline Dessureault du cabinet Therrien Couture Jolicoeur à nous parler des impacts légaux de la COVID-19 dans la gestion de l’approvisionnement. Elle met en lumière les différents aspects légaux que tout entrepreneur qui importe de l’étranger doit considérer afin de se protéger dans des situations de force majeure vis à vis de son fournisseur.

On retrouve donc dans cette capsule:

 

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Mai 2020

La crise liée à la COVID-19 qui sévit présentement le monde entier ébranle tout autant le monde des affaires en soulevant plusieurs questions d’ordre légales et commerciales lors des transferts d’entreprises.


Dans ce webinaire, le CTEQ invite BCF avocats à répondre à diverses interrogations évoquées par des vendeurs et acquéreurs d’entreprise.

Si vous êtes propriétaires-dirigeant, futurs acquéreurs d’entreprise ou experts œuvrant dans le domaine du transfert d’entreprise, ce webinaire est taillé sur mesure pour vous.

 

 

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Mai 2020

Cet article a été soumis par Patrice Morissette, associé chez Vision transfert et collaborateur du CTEQ.

En tant qu’entrepreneur, si vous êtes à planifier votre relève ou la vente de votre entreprise, vous vous questionnez très certainement sur l’impact de COVID-19 sur la valeur de votre entreprise !

De façon générale, lorsque nous examinons la moyenne des rendements des indices boursiers, nous constatons évidemment une baisse marquée des rendements, et par conséquent de la valeur des entreprises. Mais toutes les entreprises ne sont pas touchées de la même façon.

 

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Existe-t-il des pistes de solutions pour sortir gagnant de cette crise ? 

 

Personne n’a de boule de Crystal. Toutefois, la priorité est de vous mettre dans une posture qui vous assure les meilleures chances de sortir gagnant de cette crise.

 

Dans cet article, nous vous présentons un parcours pour y arriver. Il faut dès maintenant activer les mécanismes de survie de votre entreprise. Vous pourrez ensuite la préparer pour ce nouveau futur, car les choses ne seront plus jamais comme avant.

 

Dépense d’énergie sans fin pour peu de résultats

 

Avez-vous l’impression d’arriver à ce constat actuellement ?

 

Nous constatons que plusieurs entrepreneurs ont un empressement marqué à agir très rapidement afin de sauver leur entreprise, avec la bonne intention de sauvegarder les emplois et à stopper sa dévaluation. 

 

Préoccupé à gérer et à anticiper des crises liquidités, les annulations de plusieurs ventes ou les reports de paiements des clients, tout en faisant face à l’inconnu, vous êtes devant de nombreuses questions sans réponses concrètes. Vous vous dites « il faut que je fasse quelque chose et vite ».  

 

Le résultat : prise de décisions rapides allant dans tous les sens pour tenter de créer des ventes, procéder à des changements organisationnels pour répondre aux tentatives de changement rapide dans les stratégies de ventes, etc. 

 

Et le personnel dans cette aventure ? Pas facile à gérer et à mobiliser ?  Plusieurs sont en arrêt de travail, d’autres protègent le fort tout en ayant subi une diminution de salaire. Vous vous dites « nous sommes en guerre, il faut agir avant de perdre, ne rien faire, c’est la fin ». Vous espérez que votre personnel saura adhérer à cela !

 

Ce contexte fait en sorte que vous dépensez une énergie sans fin avec une équipe qui se demande où tout cela s’en va dans un environnement devenant moins motivant.

 

Quelle direction l’entreprise doit-elle réellement prendre afin de survivre à cette crise et sortir gagnante sans que tout le monde perde la tête et puisse demeurer à bord et mobilisé ? C’est la bonne question à se poser. 

 

Le bon recul pour agir rapidement avec résultat

 

Les meilleurs généraux en temps de guerre sont ceux qui acceptent de prendre un temps de recul pour mieux comprendre la situation afin de déterminer la stratégie gagnante : cohérente et mobilisatrice, en optimisant l’utilisation des ressources disponibles. Mais avant tout, ils se mettent dans un état d’esprit propice à la réflexion.

 

Que suggérons-nous à nos clients actuellement ?

 

3 actions pour prendre un recul suffisant :

 

  1. RÉFLÉCHIR: faire le point rapidement sur la situation de votre entreprise et recueillir des informations stratégiques
  2. DÉCIDER : cibler ce qui convient de faire immédiatement pour survivre à la crise et consolider et préserver vos positions acquises
  3. AGIR: faire les changements qui s’imposent afin de vous préparer à relancer vos activités au bon moment.

 

3 comportements à adopter pour faciliter une réflexion sans délai :

 

  1. CONSERVER votre énergie pour établir une réflexion structurée et organisée menant à la définition d’une stratégie qui vous donnera les bonnes mesures pour évaluer rapidement son succès.
  2. IMPLIQUER vos équipes dans cette réflexion par étape et dans un tempo répondant au contexte. Les gens soutiennent plus facilement ce qu’ils aident à créer !
  3. ÉLIMINER l’empressement à prendre des décisions stratégiques Elles peuvent être en contradiction avec d’autres décisions sans vous en apercevoir. Cela génère une dépense en argent et en énergie sans de réelles mesures.

 

Sortir de la crise en 3 étapes 

 

Nous vous proposons un parcours en 3 étapes qui vous permettra d’être dans un état d’esprit de réflexion pour vous amener à :

 

L’objectif est de réduire l’improvisation, d’avoir une vision plus claire malgré l’inconnu et d’avoir un plan en main pour agir dans le bon tempo avec contrôle sur l’exécution.

 

ÉTAPE 1 : Assurer la survie de votre entreprise

 

Quels sont les signes vitaux de votre entreprise ?

 

À cette étape, il faut analyser les signes vitaux de votre entreprise à la suite de la COVID-19 afin d’avoir une photo réelle et non estimée.  Ayez vos chiffres et les faits en main.

 

  1. Niveaux des liquidités
  2. Niveaux de votre marge de crédit
  3. Valeur de vos comptes à payer
  4. La valeur des comptes à recevoir
  5. La valeur de vos dépenses fixes d’opération
  6. La valeur de vos engagements de vos achats
  7. La situation aux niveaux des employés :
    1. Valeur de la masse salariale actuelle
    2. Risque sur la perte d’employés clés
  8. La valeur des projets d’investissements et le niveau d’importance pour assurer la continuité des affaires
  9. La valeur des ventes actuelles
  10. Les subventions ou aides gouvernementales possibles

 

Il est impératif d’avoir en main un budget de caisse afin d’analyser le mouvement des revenus et dépenses démontrant l’impact sur vos liquidités. Il faut éviter les surprises et comprendre votre marge de manœuvre selon les décisions prises. 

 

Quelles sont les opportunités pour améliorer votre position financière à court terme ?

 

Selon le résultat de votre analyse, il sera possible d’établir des ententes afin de réduire certains paiements, d’en reporter d’autres, de réduire ou d’annuler certains achats.   

 

Toutes initiatives dans ce sens vont donner plus de liquidités afin de pouvoir prendre des décisions permettant de générer des revenus. Il ne faut jamais sous-estimer le potentiel d’une entente de réduction de paiement ou une tentative de recouvrements. Donnez-vous une plus grande marge de manœuvre financière à court terme.

 

Monter un plan d’action

 

Avoir des idées, c’est bien, mais bien les exécuter c’est mieux. Il faut éviter la perte de temps et assurer un bon tempo et une bonne séquence dans les actions. 

 

Ça prend un plan d’action clair afin de concrétiser vos opportunités et d’en suivre le déroulement.

 

Étape 2 : Gérer la consolidation

 

Connaissant votre marge de manœuvre financière à court terme, vous aurez l’esprit plus libre afin de bien réfléchir à l’avenir de votre entreprise.

 

On parle régulièrement de modèle d’affaires actuellement dans plusieurs articles et blogues qui vous invitent à innover en temps de crise pour vous mettre en relance. La crise vous amène tout droit vers une réflexion en profondeur de votre modèle d’affaires. C’est une étape cruciale, il ne faut rien négliger.

 

Toutefois, cela ne signifie pas obligatoirement que votre entreprise doit être transformée complètement. Pivoter n’est pas un gage de réussite absolu. Mais, vous devrez être ouvert et disponible à tout remettre en question afin de dépister toutes nouvelles opportunités que le marché peut offrir à ce moment-ci de la crise et d’évaluer le potentiel pour un futur à moyen terme, soit d’ici 18 mois à tout le moins.

 

3 variables dont il faut tenir compte dans votre réflexion :

 

  1. Durée de la crise : 6 mois, 12 mois, 18 mois
  2. Gravité : l’impact sur vos revenus pour chaque durée de crise
  3. Tendances des revenus dans votre secteur d’activités selon la durée de la crise

 

Considérant ces variables, vous êtes donc appelé à établir plus d’un scénario de relance.

 

Réflexion en étape :

 

  1. Avez-vous un plan stratégique en main ? Partez de celui-ci.  Vous n’en avez pas ? Il serait sage de résumer sur papier les idées et les projets que vous aviez en tête pour la prochaine année.
  2. Dresser le portrait de votre entreprise avant la crise
    1. Mission, vision de l’entreprise, ses objectifs
    2. Les stratégies : clients cibles, marketing, opérations, RH, innovation
    3. Les plans d’action
    4. Identifier les forces et faiblesses et les changements à anticiper
  3. Revoir les besoins de vos clients et de vos équipes
    1. Aller à la découverte des nouveaux besoins de vos clients
    2. Revoir les clients cibles potentiels non desservis
    3. Quel est l’état d’esprit de vos équipes ?
    4. Comment et quand communiquer pour mobiliser
  4. Revoir les plans de communications touchant les clients et vos équipes
  5. Identifier vos vulnérabilités afin d’établir des actions pour les réduire
  6. Dépister les nouvelles opportunités
  7. Réaliser la synthèse pour avoir une image des découvertes

 

Étape 3 :  Concrétiser la relance

Fort de la synthèse de votre réflexion réalisée en équipe, vous êtes prêt à concevoir votre plan d’action. Une exécution disciplinée et un suivi rigoureux de ce plan vous permettront d’obtenir le succès, avec le bon niveau d’énergie.

 

Les objectifs doivent être clairs et attribués à une ressource qui en sera imputable. Les livrables seront identifiés clairement ainsi que les délais pour les réaliser.

 

Vous devez établir la façon de mesurer le succès de chaque action afin de réagir rapidement et poser les bons gestes pour orienter le gouvernail dans la bonne direction. 

 

Lancez-vous avec rigueur en acceptant de prendre le recul nécessaire avant d’agir. Cela vous assurera de gérer votre énergie à réaliser des projets ayant le plus de potentiel pour sortir gagnant de la crise.

 

Cet article a été écrit par Patrice Morissette en collaboration avec M. Paul Vianou, Coach Exécutif Certifié et conseiller sénior chez Vision Transfertinc.

 

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Mai 2020

Dans cette nouvelle Capsule, le Centre de transfert d’entreprise du Québec invite Me Micheline Dessureault du cabinet Therrien Couture Jolicoeur à nous parler de l’impact de la COVID-19 sur les contrats de vente internationaux.

 

Elle nous éclaire sur les principaux aspects légaux qu’un vendeur ne doit pas oublier en période de crise comme :

 

 

 

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Un proverbe inspirant dit : quand le vent du changement souffle, certains construisent des murs, d’autres des moulins à vent. Lorsque des changements importants se produisent au sein d’une entreprise, c’est le leadership de l’équipe repreneuriale qui permet de construire des moulins.

« Actuellement, le changement est bien présent! C’est un grand vent qui crée de l’inconfort et du chaos dans les équipes repreneuriales », indique Annie Veilleux, directrice de Familles en affaires à HEC Montréal. Dans un article paru récemment, elle nous partage les bénéfices du repreneuriat en équipe. En effet, une équipe de repreneurs est un atout pour faire croître et réinventer une organisation. Une bonne équipe embrasse le changement et s’y prépare constamment. Toutefois, si l’équipe de repreneurs vit sa première grande perturbation, c’est sans doute beaucoup plus difficile à traverser.

« Dans mes communications, j’entends des équipes repreneuriales qui sont engourdies et d’autres qui éveillent leur leadership pour se placer au front, confie Annie Veilleux. Mais en majorité, c’est la prise en charge positive qui prédomine. Quand l’adrénaline monte, on absorbe les coups en se serrant les coudes. C’est ce qu’on appelle le momentum d’équipe. Avec le déconfinement, on cherche à se ramener dans un nouvel état d’équilibre qui va nous permettre de souffler, sans perdre celui-ci. »

Les quatre pales du moulin

Les équipes repreneuriales disposent de forces pour propulser leur leadership. Voici les quatre pales qui les aideront à traverser la crise de façon positive.

1) L’entraide

En équipe, le repreneur n’est jamais seul — il a un espace d’entraide pour partager ses inquiétudes et ses limites. Autrement dit, pour ventiler son stress! Cela répond à son besoin de sécurité affective. Même les jours où il n’a pas d’énergie, il sait qu’il y a quelqu’un avec lui. Dans certains cas, les repreneurs familiaux trouvent cet espace dans le conseil de famille. Dans d’autres cas, il est plus informel. Quoi qu’il en soit, chacun dans l’équipe vit la crise différemment; la communication et l’entraide doivent coexister. Il est essentiel de vivre des moments informels, d’amoindrir les rivalités qui existaient déjà, de briser la solitude et de trouver de nouvelles façons de connecter ensemble.

2) La complémentarité

Le fait d’être plusieurs repreneurs aux champs d’intérêt variés et aux compétences multiples facilite l’attribution de tâches qui correspondent avec les forces et les goûts de chacun. Pour ceux et celles qui font face au vent, il y a beaucoup à faire. Le réflexe naturel, sous pression, est d’aller vers ce dans quoi nous sommes les meilleurs. La division des rôles selon les talents dans les communications en est un exemple. C’est une occasion extraordinaire pour les repreneurs de se connaître et de mieux se positionner selon leurs forces. L’adversité révèle le caractère et provoque une meilleure conscience de soi. C’est là où peut prendre forme le véritable sens de la complémentarité.

3) L’expérimentation

L’expérimentation permet l’essai-erreur. Face à l’inconnu, l’intuition peut être très utile, de même que l’expérience des cédants en place (si c’est le cas) ou des parents, dans le cas des repreneurs familiaux. L’équipe doit se permettre d’essayer des choses. Ensuite, il faut prendre conscience des bonnes décisions et des moins bonnes. Pour les équipes repreneuriales qui sont encore dans le processus de transition, ce sera l’occasion de faire progresser leur crédibilité et leur légitimité. Elles peuvent ensuite prendre du recul et se demander ce qui restera dans « l’après ».

4) Le réseau

C’est le temps de consolider le réseau. Il faut à la fois créer de nouveaux liens et rassurer les parties prenantes externes et internes. Celles-ci doivent sentir la force de l’équipe de repreneurs. On peut se servir des ressources entourant l’équipe, comme des administrateurs, des conseillers ou des mentors, de même que des membres de la famille élargie.

Changer vers le mieux

Le changement exige des équipes de repreneurs qu’elles apprennent à diriger avec beaucoup de courage et de compassion. Il a le potentiel de faire du bien, pour tout le monde.

Se faire accompagner dans ce contexte peut s’avérer très pertinent pour stimuler la synergie au sein de l’équipe et tirer profit des nouvelles normes établies, souvent très intuitivement. Un intervenant qualifié pourra aider les repreneurs à apprivoiser les effets de la crise sur leur dynamique d’équipe, à consolider les acquis et à nourrir la cohésion.

Et vous, comment votre équipe de repreneurs compte-t-elle dompter le vent du changement?

Un merci sincère à Annie Veilleux, directrice de Familles en affaires à HEC Montréal, pour sa contribution.

Jessica Grenier
Collaboration spéciale
Spécialiste en repreneuriat