Catégorie : Blogue

Juin 2020

Nathalie Boudreau, notre conseillère pour le secteur touristique reçoit Marc-Antoine Reid, planificateur financier chez IG Gestion privée du patrimoine pour parler du rôle du planificateur financier dans le processus de transfert d’entreprise.

Dans cette capsule, vous en apprendrez un peu plus sur :

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Les valeurs sont des morceaux de nous que l’on trouve très importants et qui nous lient aux autres. Ce sont souvent elles qui nous font prendre une décision plutôt qu’une autre. Plus elles sont ancrées, conscientes et partagées au sein de la famille et de l’entreprise, plus les repreneurs peuvent se laisser guider par celles-ci pour décider et agir. C’est là la véritable valeur… de nos valeurs.

En repreneuriat familial, il est très fréquent — et essentiel — d’entreprendre une démarche de codification des valeurs. Le code de valeurs est un liant entre la façon dont on fait des affaires et la dynamique familiale. Lorsque les membres de la famille ouvrent un dialogue sur ce qui est important et non négociable, la transition du patrimoine d’affaires devient toujours plus fluide.

Transmettre cet héritage demeure le plus grand défi, même si cela est aussi l’une des motivations les plus puissantes des chefs d’entreprises familiales. En choisissant de reprendre les rênes de l’entreprise, les repreneurs analysent ce qui doit être conservé et déterminent leur marge de manœuvre pour développer leur vision en cohérence avec ce qu’ils jugent vrai et bien. Les générations doivent rester unies et parler d’une seule voix.

Comprendre ce qui est important pour soi et pour l’autre

À la base, les valeurs sont universelles : personne n’est contre la vertu. Le défi est de préciser lesquelles guident majoritairement nos comportements, soit nos valeurs prioritaires. On les illustre souvent par l’analogie de l’arbre. Bien ancrées comme des racines, celles-ci nous permettent de nous tenir droits, d’évoluer et de rester unis. En d’autres mots, elles font en sorte que « les bottines suivent les babines ».

Il n’est cependant pas simple de cerner nos valeurs prioritaires, car elles sont souvent inconscientes et silencieuses. En effet, il est bien rare que nous prenions le temps de nous interroger sur nos valeurs ou sur ce qui motive nos décisions. Particulièrement en période de turbulence lorsque nous devons agir rapidement !

Prendre le temps de cerner nos valeurs prioritaires est donc un exercice important à faire d’abord seul, puis en groupe. Il est bon d’élaborer une échelle de valeurs consciemment, avec la participation de toute la famille, pour aider aux jugements et à l’action. Qui sommes-nous vraiment ? Comme famille ? Comme entreprise ? On constate alors que chacun peut avoir sa définition d’une valeur. Avant d’entamer un débat sur la valeur de « l’intégrité », par exemple, il importe de clarifier comment chaque membre l’interprète et de cibler des comportements observables qui aident à la définir.

Dans un processus de relève, les rencontres familiales constituent une condition gagnante et une plate-forme idéale pour échanger sur les valeurs qui nous tiennent à cœur et obtenir un consensus entre les membres. Nous observons parfois la perception d’un écart de valeurs avec la génération qui cède les rênes. Mais nos valeurs proviennent de notre héritage culturel, de notre vécu, de notre expérience et des événements qui ont marqué notre vie. Par le dialogue, on peut rapprocher les perspectives de chacun parce qu’en fin de compte, les valeurs souches sont souvent partagées parmi les générations.

Comment appliquer nos valeurs ?

Une fois les valeurs établies, on recommande de veiller à ce qu’elles puissent être communiquées à travers les générations. « De nombreuses entreprises familiales ont des valeurs, mais ne les portent pas toujours à l’attention des autres. Vous ne pouvez pas obtenir de valeur de vos valeurs si vous ne les communiquez pas », indique Peter Englisch, associé en entrepreneuriat familial chez PwC.

Mais communiquer ne suffit pas : les valeurs doivent aussi être tissées dans le tissu de l’entreprise. Une entreprise familiale qui affiche ses « valeurs » sur un site Web ou sur les murs et qui ne défend pas toujours les bons comportements nécessaires à la représentation de ces mêmes valeurs génère de l’incohérence. Peter Englisch recommande d’élaborer des pratiques d’affaires et des codes de conduite qui intègrent nos valeurs ainsi que de mettre celles-ci de l’avant dans les démarches de recrutement.

Par exemple, si la bienveillance avec les employés est réellement une valeur pour notre entreprise, nous devons alors prendre des décisions qui lui donnent vie :

  • Payer les employés même s’ils ne peuvent pas travailler
  • Appeler les employés qui sont en arrêt pour prendre des nouvelles
  • Offrir du transport aux employés qui n’ont plus d’accès aux transports collectifs
  • Etc.

Faire face à un conflit de valeurs

Parfois, une décision nous donne du fil à retordre ou nous fait vivement réagir. Cela signifie que la situation vient toucher nos valeurs.

Prenons Alexandra et Julie, deux repreneures qui veulent rémunérer les employés qui ne travaillent pas en raison d’une crise pendant que leur père, encore à la présidence de l’entreprise familiale, souhaite préserver des résultats financiers acceptables pour cette année difficile. Deux valeurs se défient : la bienveillance et la performance. Si la décision est de supporter les employés parce qu’il s’agit de la valeur prioritaire dans ce contexte, on peut chercher à minimiser les conséquences sur la performance financière.

Il est possible d’avoir l’une ET l’autre des valeurs. Résoudre un dilemme éthique, c’est une question de priorisation dans une situation donnée. L’éthique permet de répondre à la question « comment dois-je me comporter pour bien faire ? » et non à « comment dois-je me comporter pour être efficace ? ». Apprendre à résoudre ce genre de dilemme inévitable dans une vie entrepreneuriale est une compétence importante à développer pour les repreneurs.

Les étapes de résolution d’un dilemme 

  1. Cerner le principal conflit de valeur. C’est l’occasion de clarifier les valeurs qui sont la véritable motivation d’agir spontanément. Par exemple : la bienveillance et la performance.
  2. Déterminer la valeur prioritaire. Il faut bien voir les dimensions concrètes auxquelles se rattache la valeur. Les valeurs mobilisatrices, dans l’action, sont plus utiles que les valeurs très générales. Si des valeurs apparaissent partout, elles ne permettent pas de discriminer les options.
  3. Expliquer pourquoi cette valeur est prioritaire par rapport à l’autre.
  4. Élaborer des mesures pour équilibrer la décision et en corriger les conséquences négatives pour tenir compte de la valeur secondaire. Il ne s’agit pas seulement de trancher un dilemme, mais aussi de minimiser les conséquences négatives du choix.

Finalement, nous ne décidons et n’agissons jamais avec 100% de l’information. Si nous avons 50% de l’information pour prendre une décision, nos valeurs combleront l’autre 50% et nous pousseront dans une direction plutôt qu’une autre. Les valeurs donnent du sens à une décision, encore plus en temps de turbulence.

Qu’en pensez-vous ?

Jessica Grenier

Collaboration spéciale

Spécialiste en repreneuriat

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous !

Dans le cadre de ce webinaire, nous présenterons le portrait repreneurial au Québec ainsi que les défis associés au repreneuriat et pourquoi il exige un accompagnement qui est adapté. De plus, nous identifierons les enjeux techniques, sociaux et organisationnels pour mieux répondre au besoin de la relève. Enfin, nous présenterons quelques exemples d’adaptation de l’accompagnement en temps de crise.
Au terme du webinaire, vous repartirez avec :

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

 

Juin 2020

Dans cette nouvelle capsule, Sylvie Bacon, notre directrice de l’équipe-conseil au Centre de transfert d’entreprise du Québec reçoit M. François Dubé, président de l’entreprise Extension concepts afin de discuter avec lui des différentes méthodes utilisées pour motiver et assurer la rétention des employés en tout temps et plus particulièrement en temps de ralentissement économique.

Lors de cet entretien, les sujets suivants ont été abordés :

  • L’impact de la pandémie sur l’entreprise de M. Dubé
  • Les moyens utilisés pour garder ses employés à ses côtés et pour continuer à les motiver
  • L’importance du style de gestion utilisé 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous :

Centre de transfert d’entreprise du Québec

1 844 200-2837, poste 1000

[email protected] 
www.ctequebec.com

Juin 2020

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec accueille Jonathan Séguin-Forest, MBA, CPA, CA, EEE de la firme BJC pour parler des impacts de la pandémie sur le processus transactionnel et la vérification diligente dans un contexte d’achat/vente d’entreprise.

Plus précisément, les points suivants seront abordés :

 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Juin 2020

L’industrie culturelle au Québec fait partie de celles qui ont été les plus affectées par la crise sanitaire actuelle. Le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) a souhaité savoir comment les acteurs de ce secteur d’activité ont réagi et font pour survivre et surtout maintenir la valeur de leur entreprise en dépit des temps d’incertitude que nous vivons présentement.

Pour en savoir davantage sur le milieu culturel, le CTEQ est allé à la rencontre des Productions Via le monde (VLM). Fondé en 1967 par Daniel Bertolino, le Groupe VLM produit et distribue des documentaires et des émissions pour la jeunesse, destinés aux marchés canadien et international de la télévision. Catherine Viau, associée de Daniel Bertolino et vice‑présidente de VLM, nous a ouvert leur porte et nous a livré les différentes stratégies mises en place face à la crise actuelle.

[rev_slider alias= »sereinventer »]

Les Productions Via le monde, sont d’abord et avant tout un catalogue et des archives très riches en contenus divers et variés, comprenant plus de 700 heures de films montés et des milliers d’heures d’archives sur une foule de sujets.  Les trois piliers sur lesquels est fondée cette entreprise sont :

  1. Un regard particulier porté sur le monde
  2. L’importance du relationnel
  3. Une vision éditoriale à long terme avec le souci de donner une dimension et une valeur patrimoniales à leurs œuvres.

Il est à noter que le milieu audiovisuel n’en est pas à sa première crise et, comme le souligne Catherine Viau, « le changement est sujet de prédilection traité de façon récurrente dans la majorité de leur production. Depuis plus d’une trentaine d’années, nos réflexions portaient autour de la gestion de crise, à savoir comment mobiliser de façons efficiente et efficace nos ressources pour créer de nouvelles choses et aussi reconnaître que les ressources humaines sont notre principal actif, notre richesse ».

Au début de la crise de la COVID-19, les producteurs ont, dans un premier temps, fait l’inventaire de leur fonds éditorial. Ils ont identifié leurs forces. En l’occurrence, un catalogue riche en contenus, qui sont autant de produits à diffuser et qui seront de plus en plus en demande. Ils ont également une expertise, un savoir-faire à partager et une solide capacité à réseauter, comme en témoigne l’implication active de Catherine Viau dans différents évènements tels que le Festival cinéma du monde de Sherbrooke. Dans un deuxième temps, ils ont identifié leurs faiblesses en reconnaissant le risque que les supports de captation traditionnels sur lesquels ils ont toujours travaillé depuis des années risquent d’être obsolètes. Des réalités qui ont soulevé autant d’enjeux que de problématiques qu’ils étaient susceptibles de rencontrer à savoir comment :

Leurs plus grands défis sont alors identifiés : transformer leurs produits. Favoriser leur accessibilité et leur découverte tout en leur donnant de la valeur pour en assurer la conservation et la survie. Et dans un second temps, rejoindre et travailler avec le monde de la connaissance, un public à la recherche de narrations riches et documentées.

Les Productions Via le monde se lancent alors dans un processus de reconnaissance et de diffusion de l’information. Ils se sont demandé ce qu’il fallait faire sur le plan technologique à court et à moyen terme pour que leur projet se concrétise et que leurs produits prennent de la valeur ajoutée. La première étape a été d’entrer dans un processus d’institutionnalisation : « Institutionnaliser pour sauver ! », comme le précise Catherine Viau. Ils ont donc, d’abord mis l’emphase sur les projets collaboratifs. Notamment la mise en ligne de leur contenu sur différentes plateformes de diffusion, telles que Vimeo et leur site Web. Ensuite, ils ont créé un groupe de travail, en collaboration avec l’Université de Montréal qui est en relation avec les institutions muséales. L’idée est de faire analyser leurs œuvres par des chercheurs et des doctorants afin de leur donner une certaine valeur, et, par conséquent, contribuer à leur reconnaissance et leur légitimation culturelles.

Ils se sont également lancés dans la production de courtes capsules vidéo afin de faciliter la découverte de leur contenu en ligne et attirer du financement pour compléter la part que les programmes mis en place par les institutions et les gouvernements pour aider les entreprises qui prennent un virage numérique ne couvrent pas entièrement. Ils ont alors envisagé de solliciter des partenaires qui ont une forte attraction pour la conservation patrimoniale. Cependant ils prennent rapidement conscience que dû au fait d’être actuellement dans un marché en mutation, il n’est pas aisé de donner une valeur économique propre à une exploitation commerciale de leur produit. Une difficulté souvent associée au secteur culturel où les actifs sont intangibles. À ces difficultés, s’ajoute le fait que la situation de la COVID-19 peut créer des liens de dépendance entre les entreprises culturelles et les différents paliers de gouvernements.

Face à autant de défis, d’enjeux, de problématiques et d’incertitude, Catherine Viau affirme que toute son équipe et elle-même en sont arrivées à la conclusion « que la meilleure façon de sortir d’une crise en tant qu’entrepreneur culturel est de s’investir soi-même sans attendre de retour économique sur le travail produit ». Au moins à court et moyen terme. Elle insiste également sur « la nécessité d’entrer dans une courbe d’apprentissage continuelle et d’acquérir de nouvelles connaissances. De connaître et maîtriser toutes les tâches de la chaîne de production et les différents outils utilisés pour être capables de les utiliser soi‑même ». Face à l’adversité, elle recommande vivement l’agilité qui nécessite d’être en innovation permanente pour développer une autonomie.

Conscient de cette réalité, le CTEQ en collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) demeure un partenaire de premier plan pour accompagner de façon personnalisée les entreprises culturelles en matière de relève entrepreneuriale et de transfert d’entreprise.

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Juin 2020

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec accueille dans cette nouvelle capsule, Jonathan Seguin-Forest, directeur principal chez BJC, cabinet de comptables professionnels agréés pour nous parler de l’importance de faire des projections financières lorsqu’on est propriétaire d’une entreprise et encore plus en temps d’incertitude.

Dans cette capsule, les points suivants sont soulevés :

 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Juin 2020

Le secteur touristique a été l’un des premiers impactés par la pandémie. Aujourd’hui, avec le déconfinement progressif du Québec, certaines entreprises mettent les bouchés doubles pour se positionner en vue de la saison 2020. La question que plusieurs propriétaires d’entreprises touristiques se pose est : est-ce que les retombées seront suffisamment élevées pour compenser les efforts financiers et humains nécessaires à la réouverture ?

[rev_slider alias= »articlejuin »]

Pour les propriétaires d’entreprises, qui avaient pris la décision de vendre bien avant cette pandémie, l’impact pourrait paraitre à première vue très dramatique. Cependant, sur le terrain, nous constatons que les cédants sont d’une résilience incroyable. Plusieurs ont saisi cette occasion pour faire le grand ménage, former leurs employés, informatiser certains processus, etc. Ils sont conscients que, malgré leur volonté de céder leur entreprise, les repreneurs ne seront pas nécessairement au rendez-vous cette année. Plusieurs misent sur un transfert en 2021. Enfin, la pénurie de main-d’œuvre, habituelle dans ce milieu, sera un autre grand défi à relever dès la réouverture pour les propriétaires.

 

Du côté des repreneurs, on pourrait penser que saisir la bonne affaire est leur première motivation, mais on voit plutôt des repreneurs réfléchis qui observent ce qui se passe. Ceux-ci réalisent que ce secteur d’activité comporte certains défis supplémentaires. Les passionnés continueront leur recherche et les autres opteront pour un autre type d’entreprise ou un autre secteur d’activité.

 

Finalement, une des difficultés qui affecte le secteur touristique, et qui impacte considérablement la reprise d’entreprise touristique est la recherche de financement. Déjà un défi en temps normal, les derniers mois n’ont pas sécurisé les bailleurs de fonds. Il faut user d’imagination et de détermination pour trouver le financement nécessaire au transfert d’entreprise actuellement. Parmi les solutions à envisager, les cédants pourront être interpellés pour une balance de vente plus élevée, se constituer en coopérative ou trouver des partenaires qui injecteront des fonds. Aussi, certains programmes d’aide sont en attente d’être reconduit.

 

Quoi qu’il en soit, les conseillers en transfert d’entreprise du CTEQ continueront de guider les entrepreneurs du secteur touristique afin de s’assurer que toutes les possibilités soient explorées.

Les organisations qui gravitent autour des entreprises touristiques ont été d’un appui important au quotidien. Des webinaires, blogues, capsules et rencontres ZOOM, tout a été mis en œuvre pour les soutenir et les outiller. Également, les différents programmes d’aide financière des deux paliers de gouvernements ont été très bien reçus par les propriétaires d’entreprises. Ces derniers souhaitent aussi avoir l’appui des gouvernements pour les aider à couvrir leurs frais fixes et certains frais dédiés à la réorganisation des lieux ou à la réouverture de leurs entreprises.

L’industrie touristique au Québec, c’est important et plusieurs études le démontrent. C’est le cas de l’étude de Destination Canada publié en mars 2020, où l’on estime de 6 à 11 milliards les pertes que pourrait subir l’industrie touristique québécoise due à la COVID-19. De plus, comme le secteur touristique représente plus de 9% des emplois au Québec, et qu’un nombre important de ceux‑ci sont saisonniers, la crise actuelle pourrait entraîner la perte de 82 000 à 120 000 emplois.

 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Juin 2020

Deux de nos conseillers au Centre de transfert d’entreprise du Québec, Chantale Roberge pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean et David Bureau pour la région de Laval sont réunis dans cette nouvelle vidéo pour partager avec tous les propriétaires d’entreprise les meilleures pratiques à utiliser, les réflexes à avoir, les questions à se poser et toute la préparation requise pour entamer efficacement le processus de transfert d’entreprise et surtout pour bien réussir son transfert en toute quiétude.

Dans cette capsule intitulée : « Vendre son entreprise : de l’intention à l’action », les points suivants sont évoqués :

 

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

[email protected]

www.ctequebec.com

Un élément primordial à prendre en compte lorsque nous avons le projet de nous lancer dans l’entrepreneuriat est de se connaître soi-même. Cet exercice vous rendra beaucoup plus efficient dans l’élaboration de votre projet et vous permettra de cibler plus facilement votre entreprise à acheter.

Devenir entrepreneur ce n’est pas se chercher un « job ». C’est un moyen de s’accomplir professionnellement et humainement dans un projet qui vous ressemble et dans lequel s’incarneront votre vision et vos valeurs.

Les premières questions à se poser devraient être :

  • Quelles sont mes motivations à acquérir une entreprise ?
  • Quelles sont mes valeurs ?
  • Quels sont mes atouts, mes aptitudes, mes habiletés et mes compétences ?
  • Quelles sont les activités que je préfère dans le cadre de mon travail actuel ?
  • Quelles sont celles que j’aime le moins ?

Dans un autre ordre :

  • Quelles sont mes capacités financières ?
  • Qui sont les ressources sur lesquelles je peux m’appuyer ?
  • Quel est le bon moment pour me lancer en affaires ?

Il est également important de se reconnaître dans les compétences et les qualités requises pour devenir repreneur, soient :

  • Aimer les défis
  • Diriger et guider une équipe
  • Transmettre les valeurs de l’entreprise
  • Gagner la confiance du cédant
  • Établir sa crédibilité
  • Posséder des connaissances techniques
  • Gérer l’entreprise et ses émotions
  • Comprendre l’entreprise
  • Adopter une vision stratégique
  • Résoudre les problèmes et les conflits
  • Écouter, communiquer, mobiliser et fédérer les employés
  • Apprendre en permanence et être curieux

À ce sujet, plusieurs organisations proposent des tests gratuits pour déterminer votre potentiel entrepreneurial. N’hésitez pas à en faire usage, car cela vous orientera rapidement sur vos forces et points à améliorer dans la gestion d’une entreprise.

Lorsque ce travail de connaissance de soi confirme votre volonté d’aller de l’avant dans l’acquisition d’une entreprise, il vous faut déterminer le choix de l’entreprise.

Le choix final s’effectue en fonction :

De vos motivations et intérêts :

  • Valeurs et vision d’affaires
  • Rôle et responsabilités que vous voulez exercer au sein de l’entreprise
  • Niveau de tolérance au risque
  • Retour sur investissement

De vos connaissances :

  • Expérience dans le secteur
  • Compétences
  • Réseau de contacts
  • Environnement et marché

De vos critères : 

  • Industries et secteurs d’activités
  • Zone géographique
  • Type de rachat (100%, progressif, participation, etc.)
  • Délai souhaité du projet d’acquisition
  • Valeur de l’entreprise
  • Taille de l’entreprise
  • Chiffre d’affaires/BAIIA
  • Nombre d’employés

 Lorsque vous vous sentez prêts, plusieurs stratégies de recherche d’entreprise peuvent être mises de l’avant. En voici quelques-unes :

  • Recherche sur l’INDEX, la plateforme de recherche du CTEQ qui permet aux cédants et aux repreneurs d’être référencés en toute confidentialité
  • Réseautages
  • Journaux, revue d’affaires et autres publications
  • Ressources professionnelles : conseillers du CTEQ, institutions financières, firmes de courtage d’entreprise, bureaux d’avocats, notaires et comptables et agents immobiliers spécialisés en immeubles commerciaux et industriels. 

Lorsque vous avez identifié l’entreprise qui répond à vos besoins, il est primordial d’effectuer un diagnostic approfondi de celle-ci et de préparer un plan de reprise. Le diagnostic vous permettra de consolider votre choix ou de mettre en relief des aspects à optimiser. Le plan de reprise, quant à lui, assurera une transition en douceur entre vous et le cédant. Il vous permettra également de mieux communiquer votre vision et vos objectifs à vos employés, clients et fournisseurs et ainsi les rassurer sur le changement de direction.

Soigner sa présentation

 Finalement, autant la mariée (l’entreprise à vendre) doit se faire belle, autant le repreneur doit se présenter sous son meilleur jour pour attirer l’attention du cédant et démontrer qu’il est la personne qui saura pérenniser et faire croître son entreprise. Le cédant cherche toujours un repreneur dans lequel il saura se reconnaître et en qui il pourra donner sa confiance pour assurer la continuité de l’entreprise.

Tout le travail de préparation effectué auparavant vous permettra alors de démontrer point par point en quoi vous êtes la personne compétente et qualifiée pour prendre le relais du cédant et amener l’entreprise vers le succès. Il est essentiel que vous puissiez communiquer au cédant :

  • Votre parcours incluant vos champs d’expertise, vos habiletés et vos aptitudes
  • Vos objectifs et vos aspirations en lien avec l’entreprise à acquérir
  • Le rôle que vous désirez jouer dans l’entreprise

En conclusion, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de trouver la perle rare qui saura répondre à vos aspirations et avec laquelle vous pourrez cheminer vers le succès !

Nathalie Boudreau, conseillère CTEQ secteur Tourisme

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!