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cedant vendant son entreprise

Le meilleur moment pour vendre 

C’est lorsque celle-ci est en bonne santé financière ! C’est-à-dire quand elle dégage une bonne rentabilité. Pourquoi est-ce si important ? L’évaluation d’une entreprise est réalisée selon les résultats obtenus au cours des 3 à 5 dernières années financières. Cela signifie que plus une entreprise a eu de bons résultats financiers dans les années précédentes, plus le prix de vente sera élevé. 

Vendre son entreprise à son meilleur permet donc de réaliser un meilleur profit sur la vente et de s’assurer d’une meilleure retraite du côté financier. De plus, le repreneur a de meilleures chances de succès s’il reprend une entreprise qui a bien été préparée pour la vente.  

Comment faire pour mettre mon entreprise à son meilleur ? 

Il faut idéalement prévoir plusieurs années à l’avance la vente de son entreprise. Voici aléatoirement quelques-unes des actions qu’il est possible de prendre afin de maximiser la valeur de son entreprise :  

  • Revoir et optimiser les processus d’affaires de l’entreprise afin d’accroitre les marges de profit 
  • Miser sur la qualité des installations 
  • S’assurer d’avoir du personnel compétent dans les postes clés de l’entreprise 
  • Fidéliser les employés et la clientèle 
  • Numériser l’entreprise 
  • Prendre le temps de bien assainir les états financiers
  • Investir dans le renouvellement des immobilisations 
  • Tenir les équipements à jour et les remplacer au besoin 
  • Bien connaitre le marché 
  • Diversifier les fournisseurs 
  • Établir les avantages concurrentiels de l’entreprise
  • Améliorer la gestion des fonds générés 

 En bref, une saine gestion est la clé pour maximiser son potentiel. 

La préparation, une étape souvent négligée 

La vente d’une entreprise est souvent comparée à la vente d’une maison pour de bonnes raisons. L’entreprise, comme la maison, doit être présentée sous son meilleur jour pour que les acheteurs soient intéressés. Une préparation est donc nécessaire des mois, voire des années à l’avance. Pourtant, c’est une étape souvent négligée. 

 Il ne faut pas attendre que les équipements soient désuets, que les bâtiments soient mal entretenus, que les systèmes informatiques soient dépassés. Il faut vendre l’entreprise lorsqu’elle est dans sa meilleure condition.  

 Les propriétaires sont parfois déçus de l’évaluation. Ils pensent que leur entreprise vaut beaucoup plus cher qu’elle ne le vaut réellement puisqu’ils y ont travaillé de nombreuses années et y ont mis énormément d’efforts et de temps. Ils accordent donc une valeur émotive à l’entreprise, ce qui les fait la surévaluer. En tant que cédant, il faut essayer de se mettre dans la peau du repreneur et essayer d’être objectif le plus possible. 

Combien de temps prévoir ?

 La préparation dépend de la santé financière de l’entreprise ainsi que de l’état de ses installations. Selon les actions mises en place antérieurement, on compte habituellement entre 1 et 5 ans avant de rendre l’entreprise saine. 

Il est aussi très important que l’entreprise ne soit pas dépendante de son propriétaire, car cela peut nuire à sa valeur. Si tout repose sur le propriétaire parce qu’il n’a pas appris à déléguer assez de responsabilités, cela sera plus difficile pour le repreneur. Il est donc fortement recommandé de bâtir une équipe solide qui est apte à poursuivre la mission de l’entreprise. Une équipe d’employés près de la retraite et qui sera bientôt à remplacer peut représenter un grand défi pour les repreneurs potentiels. 

Une négligence qui coûte cher 

 Une mauvaise gestion de la valorisation de l’entreprise peut entrainer une perte importante de sa valeur, mais aussi une insécurité grandissante chez les employés, les clients et les fournisseurs. Lorsque les employés sentent que l’entreprise décline, ils sont plus portés à partir. Lorsque ceux-ci partent, la valeur de l’entreprise diminue. 

Un dernier conseil 

 Cela peut sembler intimidant de faire tous ces changements à un moment où la plupart des cédants pensent à ralentir et à prendre leur retraite. C’est pourquoi se préparer est crucial. Également, comme le mentionne Mme Thibault, « s’entourer d’experts en la matière est la clé du succès ».  

 N’hésitez donc pas à faire appel à des experts du transfert d’entreprise comme les conseillers du CTEQ. Ils sauront vous guider dans votre démarche de vente d’entreprise pour qu’aucune étape ne soit négligée. 

Lire aussi :

À qui vendre votre entreprise ?

Pourquoi actualiser sa stratégie d’entreprise avant un transfert ?

Le 22 septembre dernier, nous avons présenté ce premier webinaire d’une série de trois avec Desjardins, notre partenaire présentateur commanditaire. 

Nous avons abordé la préparation requise lors des premières étapes du processus de transfert d’entreprise. Plus précisément, les présentateurs ont parlé entre autres de comment se faire un échéancier réaliste et comment bien se préparer pour une première rencontre avec son institution financière.  

Lors de cet événement, quelques questions posées par les participants n’ont pu être couvertes faute de temps. Dans cet article, découvrez les réponses apportées par l’équipe du CTEQ ainsi que par Oliver Akerblom, directeur transfert d’entreprise au Mouvement Desjardins. 

Est-ce nécessaire d’avoir une mise de fond pour acheter une entreprise ? 

Oui, mais le montant varie de manière importante selon le type de projet. Concrètement : 

Transfert familial : Peut parfois se faire sans mise de fonds. 

Transfert interne (rachat par un ou des employés) : Selon la capacité de(s) acheteur(s), la mise de fonds peut être faible. Cependant, il est important de tout de même mettre un certain montant pour démontrer son sérieux dans la démarche. 

Transfert externe : C’est dans ces cas où l’on voit généralement les mises de fonds les plus importantes. Les acheteurs n’ont aucun lien avec les vendeurs, donc la nature transactionnelle est plus forte dans ce type de transfert.   

Reprise collective : Le transfert vers un entreprise collective s’apparente au transfert interne. La mise de fonds est partagée entre plusieurs membres. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/mise-de-fonds-projet-repreneurial/ 

Comment débuter ? Quels sont les moyens pour trouver les bonnes entreprises à vendre ?  

Les moyens pour identifier une entreprise à acquérir sont aussi variées que les motifs qui poussent les repreneurs à s’investir. 

  • L’INDEX du CTEQ 
  • Les courtiers en vente d’entreprises 
  • Les associations reliées aux secteurs d’activité, tel que regroupements des manufacturiers, regroupements de producteurs, etc. 
  • Le cold-call : identifier des entreprises qui vous intéressent, trouver les noms des propriétaires sur le CIDREQ et contacter la compagnie pour faire part de votre intérêt d’entreprendre un projet de rachat 
  • Le réseau d’affaires. Par exemple, pour ceux qui sont déjà en affaires, vous pouvez regarder au niveau des fournisseurs actuels de votre entreprise afin de réaliser une intégration verticale 

Les prévisions financières doivent-elles être appuyées par des hypothèses les expliquant ? 

Oui. C’est seulement lorsque les institutions financières ont en mains les hypothèses qu’ils peuvent apprécier l’approche des gestionnaires dans leur plans, surtout lorsque les résultats projetés ont un écart significatif avec l’historique. 

Quelle serait la meilleure façon d’approcher des partenaires financiers potentiels pour définir notre capacité financière réelle, sans avoir déjà ciblé une entreprise en particulier à acheter ? 

Votre capacité initiale est composée de : 

  • Bilan personnel (avoir net et liquidités à votre disposition) 
  • Support financier additionnel (amis, famille et investisseurs) 
  • Formation, parcours professionnel et motivations 

Qui peut évaluer le multiple juste du BAIIA pour l’achat ?  

L’opinion d’experts en évaluation d’entreprise peut être un point de référence. Toutefois, le prix payé sera ultimement celui résultant de l’entente entre l’acheteur et le vendeur. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/normalisation-baiia/ 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/abc-evaluation-entreprise/ 

Est-ce que les frais encourus pour l’achat (aide juridique, comptabilité, etc.) sont comptabilisés dans la mise de fond du projet ? 

Oui, ces frais sont considérés dans le coût total du projet. Les frais de transaction sont une charge qui est assumée dans la mise de fonds. 

Sachez toutefois que l’initiative Fonds C de Desjardins peux aider à absorber une partie de ces frais lorsque l’emprunteur est membre Desjardins. Pour de plus amples informations, communiquez avec votre Centre Desjardins Entreprises. 

Si un cédant finance une transaction, est ce qu’il le fait généralement à des taux plus élevés ou plus bas que le marché ? Est-ce aussi possible qu’un cédant puisse donner congé de remboursement de capital durant les premières années de la reprise ? 

Bien souvent, le taux d’intérêt est équivalent aux taux courants des prêteurs. Pour des raisons de simplicité, c’est un taux fixe. Donc dans une conjoncture avec des taux à la hausse, le taux final peut très bien s’avérer être inférieur à celui des instructions financières. 

Un congé de remboursement de capital est une bonne idée, au minimum durant les trois (3) à six (6) premiers mois suivant la transaction, ou bien durant la période de transition. 

Avez-vous des statistiques des compagnies transférées avec succès ? Aussi, quelles sont les causes d’échec de transfert ?   

Depuis sa création, le CTEQ participe en moyenne au transfert de 150 à 200 entreprises par année dans différents secteurs d’activité. On constate que les échecs sont souvent dus au fait que les cédants manifestent trop tard leur volonté de vendre ou ne s’impliquent pas suffisamment dans la préparation du projet de vente. Également, certains deséchecs sont liés simplement à un manque criant de repreneurs dans certaines régions plus rurales. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/facteurs-echec-transfert-entreprise/ 

Quel est le taux de réussite de transfert des entreprises au Québec ? Autrement dit, quel est le taux des transferts qui échouent avant la fin du processus ?  

Avant de finaliser la vente de son entreprise, un cédant rencontre en moyenne 3 à 4 repreneurs sérieux avec lesquels les discussions sont très avancées, mais qui n’aboutissent pas nécessairement à une lettre d’intention. 

Y a-t-il des évènements de réseautage pour rencontrer des cédants ?   

La pandémie a quelque peu freiné ce type d’événements de réseautage. Cependant, le CTEQ travaille présentement à la création d’événements ayant pour but de rapprocher cédants et repreneurs. 

Comment convaincre quelqu’un de bien faire les démarches de transfert ?  

La meilleure façon est de prendre le temps d’identifier quels seront les avantages pour lui ou elle de bien faire les démarches. Cette personne aurait avantage à rencontrer un expert en transfert d’entreprise pour en discuter. Lorsque les entrepreneurs ont l’impression d’avancer dans le noir, cela ajoute à leur stress et peut entraîner des erreurs coûteuses. Pour la plupart des gens, c’est la première fois qu’ils achètent ou vendent une entreprise, donc il est tout à fait normal d’avoir besoin de l’aide de professionnels.  

Lorsque le cédant est malade, doit-il accélérer le processus ou au contraire retarder la transaction ?  

La question à se poser d’entrée de jeu est : quels sont les impacts de la condition de santé du cédant ? Il est bien sûr plus agréable pour le cédant de faire le processus de transfert en étant au meilleur de sa forme. Toutefois, dans le cas où sa santé ne s’améliore pas ou se dégrade, c’est peut-être un temps précieux qui sera perdu. Dans le cas où le cédant est plus fragile et ne peut pas mettre tous les efforts nécessaires dans la démarche, celui-ci pourrait désigner une personne de confiance qui agirait en son nom. Une situation moins souhaitable pour le cédant en est une qui force à faire des compromis, par exemple en raison d’une situation d’urgence. 

Avez-vous des conseils spécifiques ou encore des points supplémentaires à apporter pour le cas d’une fusion ?  

Au niveau des cas de fusion, il faut être très vigilants sur l’arrimage des équipes opérationnelles. Le plan de match doit être très clair en amont pour éviter les dommages humains, notamment dans un nntexte de pénurie de main d’œuvre. Les entreprises accompagnées dans une optique de fusion ont souvent des objectifs d’acquisition de main d’œuvre. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/repreneuriat-externe-versus-acquisition-fusion/ 

Est-ce possible d’avoir un accompagnement du cédant ainsi que des membres de sa famille pendant les premiers mois du transfert officiel ?  

L’accompagnement des cédants par le CTEQ s’inscrit très bien dans ce contexte de transfert familial, et ce dès les premiers mois de la démarche.  Les conseillers(ères) guideront les parties prenantes dans l’amorce et l’évolution du projet au moment opportun. Ils leur référeront aussi des experts pour les situations plus spécifiques au transfert entre les membres d’une même famille, par exemple pour ce qui est de la fiscalité, les besoins en médiation, etc.  

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/transfert-d-entreprise-familial-les-enjeux-fiscaux/ 

La vente d’une entreprise peut engendrer de l’insécurité chez les employés, les employeurs et les repreneurs. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, comment aborder la question avec nos employés et rassurer les repreneurs ?  

La vente d’une entreprise engendre souvent ce sentiment d’insécurité, c’est pourquoi dans les meilleures pratiques, nous recommandons la transparence, envers les employés. Le but étant de rassurer les employés, il est important de leur communiquer ce qui se passe et ce que ça aura comme impact pour eux.  La communication est un enjeu majeur et il est important qu’elle soit de qualité, c’est-à-dire claire, juste et pertinente, et surtout qu’elle le soit au bon moment.  Un plan de communication pour l’interne ainsi que pour l’externe est primordial, il ne faut pas hésiter à consulter des experts au besoin. 

Est-ce qu’une toute petite entreprise, soit seulement les 2 propriétaires impliqués, est une entreprise cible pour vos services ?   

L’offre de service du CTEQ s’adresse aux PME du Québec. Beaucoup de ces entreprises cadrent dans votre description. D’autres éléments sont toutefois à considérer. Nous vous invitons à communiquer avec l’équipe du CTEQ qui prendra le temps d’en discuter avec vous.  

Est-ce que le CTEQ a une base de données pour les comptables et les avocats que nous pourrions consulter au besoin ? Si oui, combien ça coûte ?  

Le CTEQ propose à ses clients l’INDEX, un répertoire où il est possible de consulter le profil des repreneurs, les opportunités d’affaires ainsi qu’une banque d’experts en transfert d’entreprise. Si vous désirez vendre votre entreprise, cliquez ici pour en apprendre plus sur nos services. Si vous désirez plutôt acheter une entreprise, cliquez ici. 

Est-ce que/comment le gel successoral s’applique si le repreneur est un membre de la famille qui souhaite progressivement prendre le contrôle de l’entreprise ?   

Oui, le gel successoral peut s’appliquer dans une démarche de transfert d’entreprise familiale. Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter un fiscaliste puisque chaque situation est unique. 

J’ai reporté à plus tard la vente de mon entreprise à cause de la COVID. Nos revenus ont été négativement affectés par le ralentissement de l’économie. Qu’en pensez-vous ?

Les deux années de la Covid ont effectivement affecté le rendement de plusieurs entreprises, que ce soit de façon positive ou négative.  Il a également été possible d’observer qu’un certain nombre de cédants et de repreneurs ont mis sur pause leur projet de transfert ou de relève.  Il est peut-être arrivé pour vous le moment de relancer votre démarche. Il vous faut toutefois prendre le temps de bien évaluer les impacts réels qu’ont eu ces deux années sur vous et votre entreprise. Ensuite, compte tenu de votre analyse, il vous faudra déterminer votre nouveau scénario idéal pour la réalisation de votre projet. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/acheter-une-entreprise-en-periode-d-incertitude/ 

Pour vous inscrire au second webinaire de la série portant sur la préparation à la transaction, cliquez sur ce lien : https://www.eventbrite.ca/e/billets-preparation-au-transfert-dentreprise-la-transaction-411234101267 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous. 

L'ABC de l'évaluation d'entreprise

Pour démystifier le sujet, le CTEQ s’est entretenu avec Yannick Gaudreault, CPA, CMA, CVA, EEE et propriétaire de Gaudreault évaluation d’entreprises Inc.

En quoi consiste une évaluation d’entreprise ?

« L’objectif est d’identifier la juste valeur marchande d’une entreprise. Il s’agit ici d’un exercice très technique. Tout d’abord, cela débute avec l’analyse des états financiers qui nous indique la profitabilité, la capacité en liquidité, la structure d’endettement et sa saine gestion ou non. Ensuite, il est important d’identifier le bénéfice net ajusté, qui est calculé en faisant des ajustements au bénéfice comptable.

Puis, nous devons identifier par quel multiple on multiplie ce bénéfice. Ce multiple est composé des différentes couches de risques auxquels l’entreprise est confrontée. Ces risques, occasions, forces et faiblesses ont préalablement été mesurés lors des analyses financières et de l’entrevue avec le propriétaire.

Finalement, la dernière étape est de multiplier le bénéfice représentatif, par le multiple précédemment déterminé, ce qui nous amène à la juste valeur marchande de l’entreprise. »

Quel est l’intérêt de faire une évaluation d’entreprise ?

« Il existe différents contextes dans lesquels une évaluation de la juste valeur marchande d’une entreprise peut être nécessaire. Tout d’abord, lorsqu’un propriétaire veut vendre son entreprise, il peut être important de faire évaluer son entreprise pour éviter de la vendre à rabais ou de l’afficher à un prix trop cher et d’être ainsi incapable de la vendre. Pour un acheteur d’entreprise, c’est aussi très utile de faire évaluer une entreprise pour vérifier que le prix payé est juste.

D’autres situations nécessitent également une évaluation d’entreprise. On peut penser aux litiges entre actionnaires, aux réorganisations d’entreprise, aux demandes de financement ou encore simplement pour savoir, en tant que propriétaire, combien vaut son entreprise pour des raisons stratégiques ou autres. »

Qui peut faire une évaluation d’entreprise ?

Ce sont les experts en évaluation d’entreprises (EEE) qui connaissent les méthodes applicables et les standards professionnels dictés par l’Institut des experts en évaluation d’entreprises, qui est la seule association au Canada dans ce domaine. D’autres professionnels, tels que certains comptables, peuvent aussi être habiletés à évaluer des entreprises.

Combien est-ce que ça coûte une évaluation d’entreprise ?

Tout dépend du niveau de complexité de l’entreprise et des besoins du client. Il existe trois rapports pouvant être effectués par un expert en évaluation d’entreprises.

1) Un calcul de la valeur

2) Une estimation de la valeur

3) Un rapport exhaustif

Le premier est bien évidemment le plus court et le plus économique, tandis que le dernier est le plus long, le plus complet et donc le plus dispendieux. Généralement, le calcul de la valeur est suffisant pour les besoins des PME. L’expert vous conseillera, mais c’est ultimement vous qui déciderez du rapport dont vous avez besoin, donc du prix que vous êtes prêt à payer.

Quelle est la différence entre une évaluation d’entreprise et une vérification diligente ?

L’objectif de l’évaluation d’entreprise est de déterminer la juste valeur marchande d’une entreprise. La vérification diligente, quant à elle, est surtout utilisée lors du processus d’acquisition d’entreprise. Lorsqu’elle précède une évaluation d’entreprise, la vérification diligente peut renforcer l’évaluation par l’analyse des risques qu’elle a observés. La vérification diligente n’est pas un prérequis à l’évaluation d’entreprise, mais un avantage.

Qui doit payer pour l’évaluation d’entreprise ?

Dans un contexte d’un transfert d’entreprise, autant le vendeur que l’acheteur peuvent payer pour ce service. Nous voyons également, dans certains cas, un partage des coûts entre les deux parties.

Quels sont les facteurs qui influencent la valeur de l’entreprise ?

Plus une entreprise génère de profits, plus sa valeur est élevée. C’est la base. Pour les multiples de ces profits, cela dépend des différentes couches de risques. Plus on réduit les risques, plus l’entreprise vaut cher.

Les différents éléments suivants peuvent influer sur la valeur d’une entreprise.

Diversification de la clientèle

Avoir un client qui représente une grande partie du volume des ventes d’une entreprise est risqué. Il est préférable d’avoir un plus grand nombre de clients qui composent le chiffre d’affaires.

Récurrence du chiffre d’affaires

Avoir des revenus récurrents réduit le risque de volatilité. En tant que repreneur, cela peut également être rassurant de pouvoir estimer avec suffisamment de précision le chiffre d’affaires à venir.

Ententes contractuelles

Avoir des ententes contractuelles vient également assurer le chiffre d’affaires, ce qui sécurise les entrées de fonds futures. Plus vous avez d’ententes à long terme avec vos clients, plus l’incertitude de votre futur volume d’affaires diminue.

Partage des connaissances

Lorsque les membres de votre personnel viennent à vous pour un conseil ou une approbation, vous devez les aider à devenir autonomes afin qu’ils puissent eux-mêmes gérer toutes sortes de situations. Une équipe autonome est rassurante pour un acheteur qui investit beaucoup dans une nouvelle entreprise dont il ne connait pas tous les rouages.

Amélioration de l’image de marque

Lorsqu’un repreneur s’intéresse à votre entreprise, la première chose qu’il fera probablement est de regarder votre site Web. Il est recommandé de modifier un site Web au minimum tous les 3 ans. Si ce dernier est vieux, l’acheteur s’en rendra compte. Il en va de même pour votre matériel promotionnel.

Est-ce qu’un multiple du BAIIA est une bonne base pour l’évaluation ?

Beaucoup de personnes pensent qu’évaluer une entreprise est aussi simple que de faire 4 ou 5 fois le BAIIA. « C’est un mythe qui doit être démystifié, parce que c’est faux. »

Premièrement, le BAIIA n’est pas nécessairement la meilleure base. De plus, le multiple de 4 ou de 5 n’est pas nécessairement juste. Ce chiffre est une moyenne de moyenne de tous les types d’industries et de toutes les entreprises, donc excessivement simplifié. Chaque entreprise a son niveau de risque unique. C’est assez risqué d’y aller avec un multiple général, car la vraie valeur peut être largement au-dessus ou en dessous du résultat ainsi trouvé.

« Dans certains cas cependant, le BAIIA peut être une bonne base. Dans certains secteurs d’activité, c’est très parlant. C’est aussi un langage que les institutions financières utilisent fréquemment. Le BAIIA est quand même un bon indicateur, mais ce n’est pas le meilleur. Ultimement, le meilleur indicateur est le flux monétaire. »

De plus, le BAIIA ne tient pas compte des réinvestissements dans les immobilisations corporelles, du coût du financement et de l’impôt à payer, qui sont des éléments ne se retrouvant pas dans les poches du propriétaire.

L’impact de la pandémie

La pandémie a fait en sorte qu’on doit se baser moins sur les deux dernières années pour se projeter dans le futur. On s’appuie maintenant plus sur des projections financières actualisées. C’est une méthode qui a toujours été utilisée en évaluation d’entreprise, mais qui prend de plus en plus de place depuis 2020. Il est important de savoir quel impact la pandémie a eu sur l’entreprise afin de bien en évaluer la valeur.

Vous comprendrez donc que l’évaluation d’entreprise n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. C’est pourquoi nous recommandons de consulter un professionnel pour tous vos besoins en évaluation d’entreprise. Le conseiller de votre région se fera un plaisir de vous faire des recommandations. Appelez-le !

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Pourquoi l’accompagnement est-il si important?  

Reprendre une entreprise est complexe et nécessite un grand investissement de temps, d’argent et d’énergie. Il faut apprendre énormément de nouvelles choses dans tout ce processus qui peut durer des mois, voire des années. Pourquoi donc s’entêter à vouloir tout faire seul ?

Prenons l’exemple d’une maison. Il existe plusieurs métiers qui construisent les différentes parties d’une maison. Le plombier ne peut pas faire l’électricité, vice-versa. C’est la même chose avec le transfert d’entreprise. La personne qui vend son entreprise est experte dans son domaine, mais pas dans tous les domaines touchant le transfert d’entreprise. Tout comme la construction d’une maison, le transfert d’entreprise est un travail d’équipe qui nécessite l’intervention de divers professionnels. Dans cette comparaison, le conseiller CTEQ est un peu comme le maitre de chantier.

Quelques exemples des experts nécessaires selon les 4 étapes du processus de transfert

La préparation

Dès le début, la rencontre avec un expert en planification financière et fiscale est essentielle. Le choix d’une stratégie fiscale optimale concerne autant le cédant que le repreneur, mais les objectifs ne sont pas les mêmes. Pour le premier, l’accent est mis sur la protection du patrimoine familial, tandis que pour le second, on se concentre plutôt sur la création de son patrimoine.

Les rencontres 

C’est à cette étape que l’expertise en évaluation d’entreprise est essentielle, car elle doit être complétée afin d’amorcer les rencontres de discussion entre les parties. Il est important de bien faire la différence entre l’évaluation d’une entreprise et celle basée strictement sur les actifs.
L’exercice d’évaluation d’entreprise tient compte de la valeur des actifs, du rendement, du marché et plus encore. Si vos besoins nécessitent une opinion ou une analyse complexe pour chacune de ses dimensions, le choix d’un expert en évaluation d’entreprise (EEE) sera judicieux

La négociation 

Comme pour les étapes précédentes, les enjeux soulevés lors de la négociation demeurent de nature financière, fiscale et humaine, mais le côté légal s’ajoute également. Il est alors important d’intégrer à son équipe d’experts les juristes.

Les conseils du notaire ou de l’avocat seront aussi d’une très grande importance, principalement pour tout ce qui concerne les documents légaux tels que la lettre d’intention, l’offre d’achat, la convention d’achat-vente ainsi que la convention d’actionnaires, lorsqu’applicable

La transition

L’ajout d’experts en gestion des ressources humaines est fortement recommandé pour la phase de transition puisque celle-ci est souvent accompagnée d’une bonne dose de turbulence. Ces experts vous aideront à mieux planifier cette importante étape du changement, en identifiant, par exemple, les situations problématiques pouvant survenir lors du transfert de direction. Divers consultants et spécialistes en marketing et en communications sont aussi fréquemment consultés lors de cette étape.

Ai-je vraiment besoin de tous ces experts?

C’est normal si tout cela vous semble beaucoup. En transfert d’entreprise, il y a énormément de choses à apprendre, surtout pour les repreneurs. En effet, ceux-ci n’ont parfois que très peu d’expérience dans le secteur de l’entreprise qu’ils achètent. Ajoutez à ça plusieurs autres apprentissages comme la lecture des états financiers, la gestion d’employés, et plus encore.

Vouloir tout faire soi-même peut apporter énormément de stress. Sans compter les erreurs potentielles et les occasions perdues à cause du manque de connaissance et de préparation. Les experts permettent d’éviter ces erreurs, donc de gagner du temps et de l’argent. De plus, consulter des professionnels permet une plus grande objectivité dans la prise de décisions.

Des besoins qui varient 

Plusieurs facteurs font en sorte que vous aurez besoin de certains professionnels ou non. En voici quelques-uns.

L’expertise du cédant ou du repreneur

Selon votre champ d’études et vos expériences passées, vous aurez besoin de plus ou moins d’accompagnement de la part des différents professionnels du transfert d’entreprise. Par exemple, un comptable qui achète ou vend une entreprise n’aura probablement pas besoin d’un de ses confrères pour étudier les états financiers de l’entreprise qu’il souhaite acheter.

Le type d’entreprise

Certaines entreprises ont des besoins différents. Par exemple, dans le domaine culturel ou manufacturier, il sera nécessaire de consulter un expert sur les questions de propriété intellectuelle.

Aussi, les entreprises comme les ateliers mécaniques doivent fournir certains rapports environnementaux pour évaluer l’impact de leurs activités sur l’environnement. De plus, dans les grandes entreprises, certains experts peuvent déjà être présents au sein de l’équipe.

Et si je n’ai pas les moyens de payer tous ces honoraires?

Beaucoup de personnes qui achètent ou vendent de petites entreprises se posent cette question. Cela peut effectivement sembler intimidant de faire affaire avec autant d’experts.

Toutefois, la réalité est que « la quasi-totalité (99,8 %) des entreprises québécoises sont des PME, c’est-à-dire qu’elles ont moins de 500 employés, et plus de la moitié (53 %) comptent moins de 5 employés ».

Ainsi, les honoraires sont habituellement adaptés en conséquence. Par exemple, il serait illogique pour un expert de facturer le même prix pour une multinationale que pour une petite entreprise de quelques employés. Le travail à effectuer n’est tout simplement pas le même. De plus, beaucoup de professionnels offrent une gradation de leurs services. Par contre, il faut s’attendre à débourser un certain montant en fonction des heures passées sur le dossier. Heureusement, certains honoraires peuvent être inclus dans le financement pour les repreneurs.

Enfin, il faut se souvenir que dans cet article, beaucoup de cas ont été mentionnés, mais ce ne sont que des exemples qui ne s’appliquent pas nécessairement à toutes les situations, d’où l’importance de bien se faire accompagner tout au long du processus.

Au CTEQ, nous savons que les transferts d’entreprises sont complexes. C’est pourquoi nos conseillers sont là pour vous appuyer grâce à leur expertise. Ils seront en mesure de vous indiquer précisément quels experts sont nécessaires à quelles étapes selon votre situation unique.
N’hésitez donc pas à les contacter pour leur parler de votre projet.

Mon histoire d'achat d'entreprise

Fondée par Denis Keime il y a 20 ans, ce sont maintenant ses enfants, Noémie et Julien Keime, qui reprennent les rênes de l’entreprise AB Foods. Nous nous sommes pour l’occasion entretenus avec Noémie afin d’en apprendre plus sur son parcours.

L’ABC de AB Foods

AB Foods est une entreprise basée en France spécialisée dans l’importation, l’exportation et la distribution de collations sucrées et salées. Elle joue le rôle d’intermédiaire auprès des usines de production en Europe pour les aider à s’implanter sur le marché français à travers des marques privées dans les grandes chaines de supermarché. À la suite de sa décision de reprendre l’entreprise, Noémie a décidé de s’installer au Québec dans le but de reproduire ce modèle d’affaire en Amérique du Nord.

Le parcours de Noémie

La repreneure est diplômée des HEC Montréal en affaires internationales et en entrepreneuriat. Dans sa dernière année d’études, elle a participé au « Circuit sur la voie de la relève » organisé par Familles en affaires, ce qui l’a beaucoup aidé à déterminer si elle désirait reprendre l’entreprise familiale. À la suite de son BAC, elle s’est engagée à travailler dans l’entreprise pendant 1 an pour savoir si cela lui plaisait. « Finalement, on n’en a même pas discuté tellement c’était une évidence que je restais », indique Noémie.

Noémie possède actuellement 20 % de la propriété de l’entreprise. Elle et son père sont actuellement en processus d’élaboration et d’évaluation de différents scénarios de transfert.

Qu’est-ce qui vous faisait hésiter à prendre la relève ?

« Au début, je me disais : si je me lance et que ça ne fonctionne pas, est-ce que je vais perdre mon père ? » Cette peur, commune à beaucoup de relèves d’entreprises familiales, a été vaincue grâce à de nombreuses discussions ouvertes et transparentes avec ce dernier.

Le manque d’expérience était également une crainte pour Noémie. Le sentiment d’imposteur, que beaucoup de jeunes connaissent bien, est certainement exacerbé dans ce genre de cas. « Est-ce que les fournisseurs vont me prendre au sérieux ? Est-ce que je vais apprendre assez rapidement pour pouvoir faire une différence dans l’entreprise ? ». Ce sont toutes des questions qu’elle s’est posées. Avec l’accompagnement de son père, du travail acharné et beaucoup de volonté, Noémie a su relever le défi et a déjà accompli plusieurs choses.

Parlez-moi de ce que vous avez fait jusqu’à maintenant dans l’entreprise ?

« Nous avons changé le logo, qui datait des années 90, redéfini l’image de marque, refait le site Web et commencé à moderniser les systèmes », précise-t-elle.

Noémie s’est surtout concentrée sur les exportations. Elle a d’ailleurs créé la première succursale canadienne de l’entreprise à Montréal, dont elle est actuellement la présidente. « Après mes cours, pendant que mes amis étaient au 4@7, moi je travaillais sur ce projet », ajoute-t-elle.

« J’ai eu des expériences assez uniques pour mon âge et j’en suis vraiment contente. C’est pour ça que j’ai envie d’aider les jeunes à réfléchir et considérer la reprise d’une entreprise familiale. En créer une, c’est super, mais en reprendre une c’est vraiment une chance puisqu’on a déjà un réseau établi et qu’on peut compter sur l’expérience gens en place. Je trouve que c’est le côté super enrichissant du repreneuriat ».

Noémie a également pris le temps d’écrire un livre intitulé « Travailler en famille : Réflexion en 3 étapes pour savoir si l’entreprise est faite pour vous ». Elle y partage son expérience et guide les relèves familiales dans leur processus de réflexion.

Comment arrivez-vous à concilier le travail et la famille ?

Comme beaucoup d’entrepreneurs, la conciliation travail-famille n’est pas facile quand on aime ce que l’on fait. Puisque Noémie a fait le choix de s’établir au Québec et que sa famille habite en France, la distinction se fait un peu plus facilement. Cependant, lorsqu’elle revient à la maison, les choses se compliquent parfois.

« C’est sûr que quand on travaille en famille, et surtout quand on vit ensemble, c’est un peu indissociable ». Elle et son père réussissent toutefois assez bien à garder un bon équilibre en mettant des limites bien définies.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite possiblement reprendre l’entreprise familiale ?

Bien s’entourer et se faire accompagner dans sa réflexion. « Quand on est enfant d’une relève, souvent on n’a pas forcément envie d’en parler tout de suite à nos parents parce qu’on ne veut pas leur donner de faux espoirs. En même temps, on n’a pas forcément des amis dans la même situation que nous pour en parler ». C’est pour cette raison qu’un accompagnement neutre et expérimenté est très important non seulement en période de réflexion, mais également lors de la transition, et ce, autant pour les parents que pour les enfants.

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/mon-histoire-d-achat-d-entreprise-gasc/ et https://repreneuriat.quebec/blogue/je-suis-jeune-et-je-desire-acheter-une-entreprise/

savoir lire état financier pour un entrepreneur

Le CTEQ s’est entretenu avec Isabelle Gauthier, conseillère en développement économique chez Développement économique Matanie.

Ce n’est pas parce qu’on veut faire l’acquisition d’une entreprise qu’on est nécessairement compétent dans le domaine financier. Toutefois, la bonne nouvelle est que c’est quelque chose qui s’apprend. Savoir lire les états financiers d’une entreprise est crucial pour acquérir le bon projet d’affaires. Pourquoi ? Voici 6 bonnes raisons :

  1. S’assurer de la bonne santé financière de l’entreprise
  2. Comprendre les défis de l’organisation
  3. Aller chercher le financement nécessaire
  4. Être plus à l’aise lors des négociations
  5. Mieux travailler avec le cédant
  6. Être un bon dirigeant d’entreprise

Approfondissons maintenant chacun des aspects.

1- Pour s’assurer de la bonne santé financière de l’entreprise

L’objectif étant évidemment d’assurer la pérennité de l’entreprise et de vivre la vie que vous désirez, vous voulez acquérir une entreprise dont les états financiers sont justement présentés et satisfaisants.

L’achat d’une entreprise est un projet qui change une vie et qui a des impacts fiscaux importants. Pour protéger au maximum votre situation financière personnelle (et celle de votre famille), vous devez bien saisir le portrait financier de l’entreprise que vous voulez acquérir. Celle-ci doit être rentable et en bonne santé financière, à moins que votre défi soit de la redresser.

2- Pour comprendre les défis de l’organisation

Les états financiers sont un outil qui permet d’évaluer les forces et les faiblesses de l’entreprise. À partir de ceux-ci, vous pouvez identifier quelles sont les difficultés, mais aussi les solutions potentielles et combien elles devraient coûter à mettre en place.

Acquérir une entreprise demande de la préparation. Vous devez avoir un plan de reprise basé sur la réalité organisationnelle actuelle. Bien comprendre les enjeux et les défis vous permet d’avoir une vision d’avenir réaliste pour l’entreprise. Vous savez ainsi sur quoi mettre votre attention lorsque vous serez responsable.

Comprendre les enjeux organisationnels est également une occasion de vérifier que les défis de l’entreprise vous stimulent et vous intéressent. Devenir repreneur, c’est prendre une organisation bien vivante sur ses épaules. Vous êtes la personne vers qui les gens vont se tourner lorsqu’il y a des problèmes. S’ils vous irritent plus qu’ils ne vous stimulent, les journées seront longues.

3- Pour aller chercher le financement nécessaire

Vous aurez à aller chercher du financement pour compléter le montage financier. Un conseiller en développement économique saura vous accompagner dans cette démarche, mais vous devez évidemment comprendre ce dont vous avez besoin pour le communiquer efficacement. Et peut-être même saisir des occasions qui s’offrent à vous !

4- Pour être plus à l’aise lors des négociations

Parler le même langage est un avantage significatif. Comprendre le jargon financier facilite les échanges et accélère le processus transactionnel.

Vous n’êtes évidemment pas seul autour de la table en contexte de transfert d’entreprise. Idéalement, vous êtes entouré de professionnels de confiance, dont font partie les conseillers et les conseillères du Centre de transfert d’entreprise du Québec. Malgré ça, être en mesure de bien comprendre ce qui se passe est l’idéal. Vous serez ainsi en mesure d’évaluer davantage les impacts de vos décisions.

D’autre part, une bonne connaissance des états financiers écarte les émotions des négociations. Lorsque vous comprenez la valeur réelle de l’entreprise, ses forces et ses faiblesses, vous négociez de façon plus juste. Même si vous avez eu un coup de cœur, les états financiers agissent comme base solide et neutre sur laquelle vous appuyer.

5- Pour mieux travailler avec le cédant

Créer un lien de confiance avec le cédant est un aspect important d’un transfert d’entreprise. Le cédant aussi vous choisit également. Plus le courant passe, plus vous mettez les chances de votre côté pour une transition harmonieuse. Les investisseurs seront également rassurés si vous leur donnez confiance en vos compétences.

De plus, le transfert d’entreprise ne se limite pas à la transaction en tant que telle. La passation du pouvoir dans l’entreprise peut se faire sur des mois, voire des années. Pour faciliter la collaboration, mieux vaut avoir un minium de compétences en gestion d’entreprise pour être capable de reprendre les rênes.

6- Pour être un bon dirigeant d’entreprise

 Pour prendre les bonnes décisions, vous devez comprendre la situation financière et établir un plan d’action qui profite à l’entreprise. Grâce aux états financiers, vous êtes en mesure d’évaluer la performance de l’entreprise et d’en assurer la pérennité en assurant une bonne gestion des priorités.

Une fois que vous tiendrez les rênes de l’entreprise, toute décision se prendra en considérant les chiffres. Difficile de faire des choix judicieux quand on ne comprend pas sa situation financière. Vous ne pouvez donc pas passer à côté. Savoir lire les états financiers de votre projet d’affaires fera de vous un meilleur gestionnaire.

Et comment bien les comprendre, les états financiers ?

 Vous n’avez pas besoin de devenir un expert dans le domaine de la finance. Si vous n’avez pas de compétences en la matière, vous pouvez commencer par assister à une formation sur le sujet. Plusieurs organisations en proposent.

De plus, entourez-vous de professionnels de confiance à qui vous pouvez poser vos questions et valider votre compréhension des informations. Aussi, ne craignez pas de cogner aux portes des organismes de développement économique de votre région, ils peuvent vous aider.

En affaires, il faut savoir parler finance!

 Même si ce n’est pas votre sujet préféré, savoir parler finance vous épargnera bien des maux. En tant que repreneur, vous investissez temps, argent et énergie. Ne dépensez pas vos ressources dans un puits sans fond. Prenez le temps de comprendre et d’analyser le projet dans sa globalité avant de signer.

Bon succès !

comprendre ses états financiers

Le CTEQ s’est entretenu avec Isabelle Gauthier, conseillère en développement économique chez Développement économique Matanie.  

Pour connaître la situation financière d’une entreprise, on regarde ses états financiers. Plusieurs diront, ça va de soi ! Ce qui est étonnant cependant, c’est que 60 % des entrepreneurs ne savent pas les lire. Pourtant, c’est essentiel. Non seulement pour améliorer son rendement, mais aussi lorsque vient le temps de vendre. C’est important de bien comprendre vos états financiers, car les impacts fiscaux d’une vente d’entreprise affectent directement votre avenir.  

POUR PRENDRE DE MEILLEURES DÉCISIONS 

Les états financiers sont indispensables pour prendre de bonnes décisions d’affaires. Ils agissent comme outil d’évaluation des forces et des faiblesses de l’entreprise. Cela permet d’agir sur les lacunes en faisant les investissements nécessaires (équipements, ressources humaines, améliorations locatives, etc.). Vous maximisez ainsi la valeur obtenue.  

POUR MIEUX VENDRE 

En affaires, on est rarement seuls. Particulièrement lors de la vente d’une entreprise. Vous travaillerez donc avec plusieurs professionnels. Comprendre vos états financiers vous apaisera puisque vous communiquerez de manière plus efficace en plus d’être en mesure d’évaluer les impacts de vos décisions.  

Le repreneur idéal 

De plus, vous ciblerez le repreneur idéal le moment venu. Par exemple, une entreprise ayant des enjeux au niveau des ressources humaines aurait avantage à avoir un repreneur expert en la matière. Cela peut même être un défi stimulant pour lui.  

Un lien de confiance accru 

Le lien de confiance avec le repreneur est essentiel pour un transfert d’entreprise réussi. Lorsque vous connaissez bien vos états financiers, vous êtes en mesure de répondre rapidement et facilement aux questions. Cela rassure le repreneur et les investisseurs. Vous maximisez ainsi vos chances de vendre.  

Des négociations plus harmonieuses 

D’autre part, une bonne connaissance des états financiers écarte les émotions des négociations. Lorsque vous êtes conscient de la valeur réelle de votre entreprise, de ses forces et ses faiblesses, vous négociez de façon plus juste. Cela entraîne nécessairement des discussions plus harmonieuses avec le repreneur. Les états financiers agissent comme terrain neutre entre les deux parties.  

Un gain de temps

C’est un gain de temps pour tous. Le repreneur et vous allez pouvoir atteindre vos objectifs plus rapidement et tous les acteurs impliqués dans le transfert d’entreprise pourront travailler plus efficacement.  

Faire le ménage 

Lorsqu’on veut vendre une maison, on veut qu’elle paraisse bien, alors on fait le ménage. C’est la même chose pour vendre une entreprise. Si les états financiers sont clairs, propres et à jour, on inspire confiance au repreneur et on rend la transaction beaucoup plus fluide et transparente.  

On veut le plus possible éliminer tout doute dans l’esprit du potentiel acheteur. Des états financiers en ordre sont un bon indice de l’organisation et de la structure de l’entreprise.  

« MAIS J’AI UN COMPTABLE… » 

Le comptable répond aux exigences soulevées lors de son embauche. Quels sont le rôle et les responsabilités que vous lui avez donnés ? Avez-vous tout de même un œil sur ce qui se passe ?  

Un comptable à l’interne n’effectue pas un travail d’évaluation. Ce n’est pas parce qu’il comprend les états financiers qu’il saura mettre les chiffres en valeur.  

L’évaluation d’entreprise 

Une évaluation d’entreprise, ça va au-delà des états financiers. On ne peut pas se fier qu’aux états financiers effectués à l’interne pour établir la valeur d’une entreprise. On doit effectuer tout un processus, notamment les normalisations du BAIIA 

Il y a également l’évaluation qualitative qui complémente la situation financière. Les ressources humaines en sont le parfait exemple. Si on a une équipe près de la retraite, il faut prévoir la passation des connaissances et assurer la relève. Le défi n’est pas le même pour le repreneur.  

D’où l’importance pour vous de comprendre le rôle des états financiers et le fait qu’ils ne sont pas suffisants pour amener le repreneur à prendre une décision. Mais des états financiers en ordre, ça facilite grandement le travail d’évaluation et surtout, ça donne confiance à l’acheteur.  

ET COMMENT BIEN LES COMPRENDRE SES ÉTATS FINANCIERS ? 

Comprendre les états financiers de son entreprise n’est pas une mince affaire. Tout d’abord, faites-vous un plan de match afin de mettre de l’ordre dans vos idées. Mettez sur papier vos défis, établissez vos priorités et intervenez auprès de celles-ci. 

Pour acquérir de nouvelles connaissances, vous pouvez suivre des formations sur le sujet. Le but n’est pas de devenir un expert. Mais au moins, vous parlerez le même langage que les professionnels et aurez plus de facilité à prendre des décisions.  

Vous pouvez vous référer à des experts de confiance dans le domaine afin de poser vos questions et de passer en revue vos états financiers. Ne craignez pas de cogner aux portes des organismes de développement économique de votre région, ils peuvent vous aider.  

POUR UNE MEILLEURE RETRAITE 

Les impacts fiscaux sont importants lorsqu’on vend son entreprise. Pour avantager au maximum votre situation financière personnelle, vous devez comprendre les états financiers de votre entreprise. Entourez-vous donc de professionnels de confiance !

N’hésitez surtout pas à communiquer avec nous pour toute question. Nous vous guiderons avec plaisir vers les ressources et les professionnels appropriés selon votre situation. 

Webinaire : Transférer ou vendre, comment évaluer mon entreprise touristique ?

Le 15 mars dernier, le Centre de transfert d’entreprise du Québec, en collaboration avec MNP, a tenu un webinaire sous le thème « Transférer ou vendre, comment évaluer mon entreprise touristique ? ».

Nathalie Boudreau, conseillère en transfert d’entreprise au CTEQ, ainsi qu’Olivier Côté, directeur service conseil chez MNP, se sont entretenues sur l’importance de l’évaluation d’entreprise dans un processus de vente.

Pour un cédant, l’évaluation est une étape cruciale afin de vendre son entreprise à sa juste valeur marchande. Cela permet d’établir un prix de vente juste grâce à des éléments tangibles et pertinents en prévision de la négociation avec un repreneur.

Webinaire : Acheter & financer une entreprise touristique au Québec, par où commencer ?

Le 7 avril dernier, le Centre de transfert d’entreprise du Québec, en collaboration avec Evol, a tenu un webinaire sous le thème « Acheter & financer une entreprise touristique au Québec, par où commencer ? ».

Nathalie Boudreau, conseillère en transfert d’entreprise au CTEQ, ainsi que Mélanie Marin, directrice régionale chez Evol, se sont entretenues sur l’une des interrogations les plus récurrentes chez les repreneurs, soit le financement. Dans cette vidéo, découvrez comment mieux vous préparer à la demande de financement et bénéficiez de nombreux conseils d’une experte pour réussir votre montage financier.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

entreprise d'alimentation à vendre

Un peu d’histoire…

L’entreprise Alimentation 195 Sud est la plus récente dénomination d’une petite épicerie de village qui a vu le jour dans les années 1950. Normand Doucet et son associé, Marian Boulianne, en font l’acquisition le 1er avril 1992.

Trois ans plus tard, Normand rachète la part de son associé et devient propriétaire unique de cette entreprise qu’il exploite avec brio avec sa conjointe Suzanne Dumont. C’est en 2018 qu’ils changent le nom pour Alimentation 195 sud qui dégage mieux le sentiment d’appartenance au milieu.

Les deux repreneurs sont fiers de ce qu’ils ont accompli au cours de ces trente dernières années. Offrir des produits de grande qualité dans un environnement propre et accueillant, tout en priorisant les relations humaines, a toujours été l’objectif qu’ils ont poursuivi avec assiduité et rigueur.

L’entreprise s’est forgé une belle réputation depuis les trente dernières années. Le couple a pris soin de l’équipe en place. Les employés aiment leur travail et s’impliquent pour le succès de l’entreprise. Les propriétaires sont également prêts à accompagner le repreneur durant la période de transition.

Des projets innovants !

Depuis l’acquisition en 1992, le magasin a subi de multiples transformations. En 2002, des rénovations majeures transforment l’apparence extérieure et intérieure du commerce. La boucherie est complètement renouvelée avec des comptoirs en acier inoxydable de qualité. En 2014, ils ajoutent une toute nouvelle chambre froide exclusivement pour la bière, ainsi que de nouveaux comptoirs surgelés et réfrigérés. Chaque coin du magasin fut amélioré !

Un positionnement géographique stratégique

Alimentation 195 Sud se situe à Saint-Léon-le-Grand, une municipalité à vocations agricole et forestière de plus de 1 000 habitants au Bas-St-Laurent. Il s’agit d’un lieu touristique où la population est en hausse durant la saison estivale, et ce, jusqu’à la fin de l’automne à cause de la période de la chasse. Saint-Léon-le-Grand est situé aux pieds des montagnes qui forment la chaîne des Appalaches dans le secteur des monts Chic-Chocs. C’est un endroit aux paysages splendides où il fait bon vivre.

Des produits et des services adaptés pour la clientèle

Aucun service de restauration n’est offert dans la municipalité, c’est donc chez Alimentation 195 Sud que les gens s’approvisionnent en prêt-à-manger. Le commerce est reconnu pour la qualité de sa viande et de ses mets cuisinés. Il s’agit d’ailleurs d’une niche à développer pour le futur propriétaire.

Le service à la clientèle est aussi l’un des points forts de l’entreprise. « Chez nous, on appelle les clients par leur prénom » soulève Suzanne.

De plus, l’équipe a remporté le 1er prix provincial en matière de salubrité et de sécurité alimentaire opérant sous la bannière, et ce, à plusieurs reprises.

Quel est le repreneur idéal pour Alimentation 195 Sud ?

L’entreprise est idéale pour un jeune couple ou une famille qui désirent s’investir dans un travail en étant leur propre patron tout en profitant d’une vie paisible loin du trafic et de tous ses inconvénients. D’ailleurs, une école primaire est située juste en face du commerce.

À l’étage supérieur, il y a un logement de 6 pièces et ½ complètement rénové, prêt à recevoir le ou les nouveaux propriétaires ou à mettre en location pour une source de revenus supplémentaire.

Les responsabilités actuelles des propriétaires sont variées, mais les repreneurs doivent notamment s’attendre à faire la gestion des employés, l’administration, la gestion du commerce et le développement d’offres innovantes.

Un projet de vie stimulant et épanouissant !

Voyez l’annonce ici.

Prix de vente : 399 000 $

Chiffre d’affaires : 1,1 million $ (5 dernières années)

Contactez-nous pour plus d’information.

évaluation d'actifs numériques en transfert d'entreprise

Pour bien comprendre l’importance des actifs numériques en contexte de transfert d’entreprise, nous nous sommes entretenus avec Michelle Blanc, experte en affaires numériques cumulant 20 ans d’expérience en consultation dans le domaine.

Qu’est-ce qu’un actif numérique ?

Le terme actif numérique englobe tous les actifs intangibles d’une entreprise. Voici quelques exemples :

  • Site Web
  • Réseaux sociaux
  • Base de données clients (ex : associé à une infolettre)
  • Logiciel ou application
  • Contenu audio, visuel et textuel
  • Logos, images de marque, processus et techniques faisant l’objet d’une marque de commerce ou d’un brevet
  • Jeux vidéo, films, baladodiffusion
  • Cryptomonnaie et œuvres NFT (Non Fungible Token ou jeton non fongible)

L’importance des actifs numériques

 « Le scénario d’un film peut rapporter des centaines de millions et un logiciel, des milliards ».

Certaines entreprises attribuent une grande partie de leurs ventes à leur présence sur les réseaux sociaux. On peut également penser au site Web transactionnel d’une entreprise qui génère mensuellement des milliers ou même des millions de dollars. On comprend donc aisément la valeur potentiellement très élevée des actifs numériques d’une entreprise.

Le bon moment pour l’évaluation

 Il est important de faire évaluer les actifs numériques lors du transfert d’une entreprise, mais aussi à d’autres moments de la vie de celle-ci.

L’un des meilleurs exemples est le cas de Twitter, qui doit régulièrement faire des rapports à ses investisseurs. La question du pourcentage d’usagers inactifs soulevée par Elon Musk est cruciale dans la transaction actuelle, et ce, pour une excellente raison. Les compagnies paient les réseaux sociaux en fonction du nombre d’utilisateurs que leurs publicités rejoignent. Ainsi, si le nombre réel d’utilisateurs inactifs est supérieur au 5 % longtemps déclamé par Twitter, la valeur de l’entreprise sera proportionnellement inférieure.

Comment évaluer les actifs numériques d’une entreprise ?

 « Il faut d’abord faire l’inventaire de ces actifs et, à l’aide d’outils spécialisés et de comparable de transactions passées basés sur des actifs comparables, évaluer la valeur de ceux-ci. » Si ça semble complexe, c’est parce que ça l’est.

Les outils utilisés pour évaluer ces actifs changent très souvent. De plus, étant donné qu’il existe une multitude d’entreprises différentes, chaque cas est unique. Tout le monde ne peut pas s’improviser évaluateur d’actifs numériques. Des experts existent pour vous aider à évaluer la valeur de l’entreprise que vous désirez acheter ou vendre. Faire appel à eux assurera aux deux parties un juste prix pour la transaction.

Il est également important de noter que de nombreux facteurs viennent influencer la valeur des actifs numériques. Par exemple, pour un site Web, ces facteurs peuvent comprendre :

  • Sa durée de vie
  • Sa portée
  • L’âge de son URL
  • Sa réputation selon Google
  • La technologie avec laquelle il est construit
  • Ses fonctionnalités
  • La différenciation de l’entreprise par rapport à ses concurrents et la saturation du marché

Les réseaux sociaux sont un autre bon exemple. Avec les algorithmes qui changent constamment et les différentes tendances qui se succèdent à un rythme effréné, il devient rapidement difficile de s’y retrouver.

L’avis des institutions financières

« Un actif numérique qui génère déjà des ventes sera considéré pour son apport au chiffre d’affaires et pour la projection des ventes sur 5 ans, selon l’historique des ventes passées. »

En revanche, la valeur de l’actif numérique responsable de ces résultats ne sera peut-être pas prise en considération par les institutions financières.

À moins d’être une entreprise de logiciels par exemple, les actifs numériques sont trop souvent sous-évalués, voire ignorés. C’est donc à l’entreprise de faire valoir leur valeur auprès de son institution financière.

Idéalement, les actifs numériques devraient être présents dans les documents comptables. Toutefois, ce n’est malheureusement pas une pratique courante. La plupart du temps, seules les dépenses associées aux actifs numériques ainsi que les revenus générés par ceux-ci sont considérées par les comptables, en plus de l’amortissement des logiciels et des équipements informatiques.

On peut faire le parallèle avec une maison. Plusieurs éléments intangibles viennent affecter la valeur de celles-ci. On peut penser à la proximité des services ou encore à la popularité du secteur par exemple. N’ayez donc pas peur de faire valoir les éléments intangibles qui font que vos actifs numériques ont de la valeur.

En contexte de transfert d’entreprise

Avant de vendre votre entreprise, vous devriez vous assurer que vos actifs sont présentés de la meilleure façon possible. Certaines modifications peuvent aussi être faites avant l’évaluation afin d’en optimiser la valeur. Avant d’acheter une entreprise, il faut penser à inclure les actifs numériques dans la vérification diligente.

Dans tous les cas de figure, l’évaluation des actifs numériques est une étape très importante qui doit être faite par un professionnel qui saura reconnaitre leur juste valeur.

Parlez-en à votre conseiller !