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Reprendre les rênes d’une organisation et devenir responsable du personnel en place n’est pas évident pour tous et peut constituer une source de stress. En tant que repreneur, vous devez bien connaître les répercussions (positives et négatives) d’un changement de main afin de gérer au mieux votre nouvelle équipe.

Mais d’abord, quel type de repreneur êtes-vous ? Les défis selon les types de repreneurs.

Le repreneur interne

Celui-ci est déjà salarié ou gestionnaire dans l’entreprise. Il peut aussi en être actionnaire. Il connaît donc assez bien le propriétaire et les employés en place. Dans un cas comme dans l’autre s’ajoute une couche de complexité : la relation d’amitié ou la relation familiale.

Prenez l’exemple d’un collègue qui devient votre responsable. Même avec les meilleures intentions du monde, l’amitié qui s’est construite entre vous au fil des ans peut s’effriter.

Il y a aussi l’exemple d’un fils qui achète l’entreprise de son père. Ce dernier a investi sans compter de longues heures de dur labeur pour développer son actif, et il doit maintenant s’en départir pour le léguer à un être sur qui il a encore de l’autorité.

Si des travailleurs reprennent collectivement la propriété de l’entreprise qui les emploie, il est primordial qu’ils comprennent et intègrent bien la différence entre le rôle d’employé, le rôle d’administrateur et le rôle de membre.

Le repreneur externe

Ce dernier vient d’ailleurs. Tout, ou presque, est nouveau pour lui. Il ne connaît habituellement pas le fonctionnement de l’entreprise ni les gens qui y travaillent. Il a donc le défi de s’y familiariser.

L’humain est un être d’émotions. Il est donc essentiel de recourir à la psychologie pour savoir comment s’y prendre avec lui.

8 stratégies pour « leader » positivement ses nouveaux employés

Il faut savoir que le changement est une cause de stress pour plusieurs. Certains salariés seront automatiquement réticents à tout ce que vous leur proposerez. En tant que nouveau dirigeant, vous devez user de doigté pour rassurer vos troupes et les guider dans la direction souhaitée.

L’idée générale se résume ainsi : rassurer, écouter et accompagner.

Les astuces qui suivent vous permettront de gérer vos équipes dans un esprit de mobilisation et de fidélisation.

  1. Définir les attentes

Ayez un plan qui inclut votre vision, votre mission et vos valeurs. Tout en y ajoutant vos couleurs, tentez d’être le plus près possible de celles qui existent déjà au sein de l’entreprise.  

  1. Faire preuve de reconnaissance

Reconnaissez le travail qui a été effectué par les employés en place avant votre arrivée. Ils ont un bagage d’expérience important et certainement beaucoup de succès derrière la cravate.

  1. Présenter une vision

Présentez un visuel des résultats escomptés. Les tableaux, les graphiques et les statistiques parlent à beaucoup de personnes. C’est encore mieux lorsqu’ils sont bien vulgarisés. En un coup d’œil, les employés devraient comprendre ce qui s’est passé dans les dernières années, ce qui se passe en ce moment et ce qui est attendu dans l’avenir.

  1. Expliquer les raisons d’un changement

Il est important d’expliquer à votre équipe les raisons des changements que vous effectuez dans l’entreprise. Par exemple, si vous êtes convaincu qu’une autre méthodologie peut produire de meilleurs résultats, énumérez les avantages de cette nouvelle méthode ainsi que les gains attendus de celle-ci. Soyez concret, clair et concis dans vos explications.

  1. Discuter avec les équipes

Discutez ouvertement des avantages et des inconvénients des changements proposés. Vous pouvez utiliser un tableau blanc pour noter d’un côté les points positifs et de l’autre les points à améliorer. Ouvrez le dialogue en donnant la possibilité aux employés de poser leurs questions. Finalement, soyez toujours constructif.

  1. Comparer deux succès

Il peut être très efficace de comparer un changement proposé avec le succès d’un changement passé. Si vous connaissez bien l’entreprise parce que vous êtes un membre de la famille ou un ancien salarié, cela sera bien évidemment plus facile pour vous. Aussi, assurez-vous d’avoir pris tout le temps nécessaire avec les anciens propriétaires avant, ainsi que pendant le transfert pour bien comprendre le passé de chaque personne. Enfin, soyez toujours empathique, positif et stratégique dans votre comparaison et préparez vos arguments.

  1. Décortiquer les étapes

Décortiquez le changement à venir en étapes faciles à comprendre pour tous. Vous pouvez inscrire les étapes à la vue de tous sur un babillard dans une salle commune par exemple. Comme mentionné ci-dessus, le stress est une réponse normale au changement. Il vous faudra donc préparer tout le monde, surtout les plus anxieux, à procéder lentement, mais sûrement.

  1. Répéter le processus

Répétez le processus établi pour aider vos employés à bien l’intégrer. Offrez de courtes formations, du mentorat et du soutien. Soyez disponible pour répondre aux questions et aux inquiétudes de chacun.

Les erreurs à éviter

Lorsque vous arrivez à la tête d’une entreprise, il ne faut pas procéder à trop de changements trop rapidement. Il faut d’abord vous familiariser avec les processus et les personnes en place, puis procéder aux changements par étapes logiques et successives.

Évitez les changements drastiques et rapides, les décisions tranchantes et les formules hiérarchiques désuètes. Évitez les confrontations et les échanges à caractère négatif. Il vous faut toujours rester constructif et positif afin de motiver et de mobiliser votre équipe.

En bref

Soyez enthousiaste et sûr de vous. Entourez-vous d’une équipe de direction hétéroclite et complémentaire. Misez sur la mobilisation de vos troupes.

Les bons leaders se forment continuellement. Ils restent à l’affût des tendances du marché et ils améliorent sans cesse leurs compétences managériales.

Établissez vos limites tout en restant authentique. Soyez sage, patient et à l’écoute. Apprenez à inspirer confiance à vos équipes et elles vous en seront reconnaissantes. Elles deviendront même vos plus grandes alliées.

Besoin d’aide ?

Les spécialistes de Go RH peuvent vous accompagner dans votre processus de restructuration. N’hésitez pas à les contacter.

Cet article a été écrit par Go RH, une firme spécialisée dans la gestion des ressources humaines qui offre plusieurs services aux entreprises.

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/transfert-d-entreprise-les-pieges-a-eviter/  

états financiers

Qu’est-ce que la vérification diligente ?

La vérification diligente, ou revue diligente, c’est en quelque sorte « prendre une photo » de l’entreprise dans son ensemble. Il faut creuser les aspects juridiques, fiscaux et comptables de l’entreprise. Il faut donc plusieurs experts pour procéder à une vérification diligente. L’objectif est de bien comprendre le contexte dans lequel l’entreprise opère afin de s’assurer que l’acheteur n’aura pas de surprises dans le futur.

Les éléments de vérification

Plus précisément, voici les principaux éléments à vérifier :

  • Le livre des minutes de la société
  • Les baux (leur date d’expiration par exemple)
  • Les contrats clients importants de l’entreprise (si un contrat important peut être résilié en tout temps, c’est un risque pour l’acquéreur)
  • Les contrats de travail des employés clés (durée déterminée ou indéterminée)
  • Les litiges en cours contre l’entreprise (si applicable)
  • L’environnement (dans certains secteurs, il faut s’assurer que l’entreprise a respecté les lois environnementales)
  • La propriété intellectuelle (marques de commerce, droits d’auteur, brevets. Il faut vérifier le moment où les brevets viennent à échéance)
  • Le passé fiscal (est-ce que tous les impôts ont été payés ?)

Quand doit-on faire la vérification diligente ?

 Souvent, le comptable fait en quelque sorte une mini vérification diligente dès le départ lorsqu’il examine les états financiers. Ensuite, il est coutume pour un acheteur de soumettre au vendeur une lettre d’intention. Celle-ci demande l’exclusivité des négociations pour un temps défini puisque l’acheteur va engager des coûts en faisant la vérification diligente. C’est donc à ce moment-ci que la revue diligente débute. Il est important de savoir que ce processus ne se fait pas du jour au lendemain. Dans les plus grosses transactions, cela peut durer jusqu’à 3 à 4 mois.

Est-ce pertinent dans tous les types de transfert ?

 Beaucoup se demandent si la revue diligente doit être faite même dans les transferts familiaux. La réponse, surprenante pour certains, est oui. C’est même encore plus important dans ces transferts de faire une bonne vérification diligente pour garder l’harmonie familiale. Souvent, un parent qui cède son entreprise à son enfant veut s’assurer qu’il n’a rien oublié et que le prix est juste. Après 20, 30 ou même 40 ans de gestion d’une entreprise, il est normal de ne pas se souvenir de tout ce qui est survenu dans le passé. Il est donc important pour tous les types d’acheteurs d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’entreprise qu’on souhaite acquérir.

Le seul cas où la vérification diligente peut ne pas être nécessaire ou peut être de moindre envergure, c’est lorsque l’acheteur siège au conseil d’administration de l’entreprise depuis des années et connait celle-ci de fond en comble. C’est toutefois assez rare.

Combien peut-on s’attendre à débourser en honoraires pour une revue diligente ?

Comme pour beaucoup de services d’experts en transfert d’entreprise, le prix payé dépend de plusieurs facteurs. Pour débuter, le nombre d’éléments à vérifier influence grandement la charge de travail, donc le prix payé. Il y a une grande quantité d’aspects qui peuvent être examinés lors d’une vérification diligente, mais ils ne sont pas tous pertinents dans tous les cas. Par exemple, une entreprise complètement virtuelle n’a pas de baux ou d’hypothèques à vérifier.

Le prix payé dépend également de l’ampleur des vérifications effectuées, donc du niveau de risque avec lequel l’acheteur est à l’aise. Les acheteurs expérimentés connaissent déjà leur niveau de tolérance au risque. Pour les premiers acheteurs, les juristes sont là pour les conseiller sur les aspects importants à valider selon la valeur de transaction.

Généralement, c’est l’acheteur qui doit payer les frais relatifs à la vérification diligente. Toutefois, les experts du vendeur interviennent également dans le processus pour partager les documents requis par exemple, donc celui-ci a également des frais à débourser.

Qu’arrive-t’il lorsque la vérification diligente trouve des éléments insatisfaisants ?

 Soit le vendeur tente de corriger la situation avant la vente de l’entreprise, soit le prix de vente diminue en conséquence selon l’évaluation des comptables. Il se peut même qu’il n’y ait pas de transaction si les problèmes trouvés sont trop importants.

Par exemple, si le bail est sur le point d’expirer, il est préférable que celui-ci soit renégocié avant la vente. Aussi, s’il y a des comptes client depuis plus d’un an, la possibilité de ne jamais avoir cet argent est grande, ce qui fera baisser le prix de vente en conséquence.

La différence entre un achat d’actifs et un achat d’actions

On parle souvent de vérification diligente dans le cadre d’un achat d’actions. Dans le cas d’un achat d’actifs, le travail de vérification est plus court. Voici quelques exemples d’éléments à valider dans le cas d’un achat d’actifs.

  • Bâtiments : il faut faire des vérifications aux registres fonciers.
  • Équipements : est-ce qu’ils sont payés ou loués ? Il faut regarder les contrats de location et les suretés, le cas échéant.
  • Inventaires : est-ce qu’il y a des hypothèques sur l’inventaire ?

Il est important de comprendre que la revue diligente n’est pas qu’une dépense pour l’acquéreur. C’est un moyen de s’assurer de la santé de l’entreprise qu’on souhaite acheter, donc de diminuer les risques futurs. De plus, les institutions financières la demandent puisqu’ils ne veulent pas investir dans une entreprise susceptible d’avoir des problèmes dans le futur. Finalement, la jurisprudence nous a enseigné au cours des années qu’un acheteur qui ne fait pas de vérification diligente, ou qui en fait une de mauvaise qualité, n’a pas de recours par la suite. C’est donc à ses risques et périls.

Au CTEQ, nous avons un grand réseau d’experts à vous référer pour votre projet d’achat ou de vente d’entreprise. N’hésitez pas à contacter le conseiller de votre région !

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/abc-evaluation-entreprise/

Lors de cet événement, quelques questions posées par les participants n’ont pu obtenir de réponses faute de temps. Dans cet article, découvrez les réponses apportées par nos deux présentateurs, soit Yves Cameron, conseiller en transfert d’entreprise au CTEQ et Louis Roy, directeur transfert d’entreprise au Mouvement Desjardins. 

Lors d’un achat d’actions, est-ce que les emprunts existants doivent être renégociés avec la caisse ou le nouvel acquéreur continue simplement de rembourser la dette ? Avec la majoration des taux d’intérêt, la renégociation peut coûter cher.

Lorsqu’il y a un changement de contrôle (nouveau propriétaire à plus 51 %), les prêts doivent être fermés ou refinancés. C’est la même chose pour les comptes bancaires.

Quel est le pourcentage moyen d’une balance de prix de vente ?

La balance de prix de vente est généralement de 10 % et plus. Les institutions financières recherchent une implication combinée de 25 % de la part de l’acheteur et du vendeur.

Est-ce que le cautionnement personnel ou le financement d’entreprise est vu sur notre bureau de crédit personnel ?

Le cautionnement personnel pour un financement commercial n’apparait pas au bureau de crédit, mais aux états financiers seulement.

Est-ce que les institutions financières sont prêtes à financer l’achat d’actions qui doivent être mises sous écrous pendant quelques mois pour des raisons fiscales ?

Oui, les prêts sont déboursés dans un compte en fidéicommis de l’avocat. Les intérêts sont perçus durant la période sous écrous.

Si le repreneur est un compétiteur du cédant, que peut-on faire pour éviter un curieux qui partira avec les secrets d’entreprise sans acheter celle-ci ?

Nous suggérons d’utiliser une approche de mise en relation progressive, c’est-à-dire de transmettre progressivement les informations de haut niveau au fur et à mesure des rencontres.

Avant la première rencontre, il est conseillé de faire une bonne qualification, de connaitre les motivations et intérêts de l’acheteur, ainsi que de faire signer une entente de confidentialité. Il faut également vérifier les informations sur son entreprise auprès de diverses sources telles que le Web et votre réseau de contacts.

Aussi, on peut fournir l’équivalent d’un sommaire exécutif avec un tableau résumant certaines données financières. Il ne faut pas donner des données détaillées, que ce soit verbalement ou par écrit, comme les états financiers, les listes de clients, de fournisseurs et d’employés.

Finalement, prenez l’occasion de questionner l’acheteur sur ses stratégies d’affaires.

Si le vendeur se rend compte à la fin de la transaction que le montant négocié est insuffisant pour maintenir son train de vie à la retraite et qu’il ne souhaite donc plus vendre, qu’arrive-t-il avec tous les honoraires professionnels qui ont été payés au fil des mois ? Ceux-ci peuvent représenter facilement des dizaines de milliers de dollars.

Il peut être possible de prévoir ce genre de situation dans la lettre d’intention à l’aide de certaines conditions. Nous vous suggérons de consulter votre conseiller juridique à ce sujet.

Est-ce que toutes les formes d’entreprises sont transférables ? Enregistrée, OBNL, incorporée, etc. ?

Oui, mais il y a des spécificités pour chaque forme d’entreprise.

Dans tous les cas, il faut regarder qui a les obligations et les responsabilités légales. Chaque forme d’entreprise peut avoir des documents différents qui imposent certaines règles. Pour les entreprises enregistrées, il s’agit de la convention entre les propriétaires.

Pour les entreprises incorporées, c’est plutôt la convention entre actionnaires. Par exemple, il y a souvent des mécanismes d’approbation interne pour la vente d’actions.

Les entreprises incorporées et les OBNL ont souvent un conseil d’administration, ce qui signifie que la décision doit passer par celui-ci. Pour les OBNL plus précisément, il faut porter attention à la charte qui la régit. Il est fort probable que pour faire un transfert, il faudra tenir une assemblée pour avoir l’autorisation des membres et/ou du conseil d’administration.

Les coopératives constituent un autre type d’entreprise. Tout comme les OBNL, la propriété est collective. Aussi, ces deux formes d’entreprise sont régies par des lois édictées par les gouvernements et des règles internes adoptées par les membres. Ce sont tous des éléments qui sont susceptibles d’entrer en jeu en cas de transfert.

En tout temps, nous vous conseillons de consulter un expert légal pour avoir des conseils sur votre situation unique. Grâce à leur grand réseau d’affaires, chaque conseiller du CTEQ est en mesure de vous recommander des professionnels dans toutes les sphères du transfert d’entreprise.

Quels points supplémentaires doit-on prendre en compte dans le cas d’un repreneur étranger ?

Il est important de définir une démarche précise en matière d’immigration. Il faut prendre en compte le délai d’approbation de statut et faire un plan d’intégration (individu, famille et affaire).

Quelles sont les particularités d’un accompagnement par le CTEQ par rapport à un conseiller en transfert d’entreprises d’une autre organisation ? 

Notre mandat gouvernemental nous assure une neutralité ainsi qu’un coût très faible par rapport à la valeur du service reçu, ainsi qu’en comparaison avec les conseillers en transfert d’entreprise d’autres organisations.

Pour en savoir plus sur nos services aux acheteurs.

Pour en savoir plus sur nos services aux vendeurs.

Dans un transfert familial, peut-on être plus flexible dans la démarche pour éviter les frais juridiques et les coûts divers trop élevés ?

La meilleure façon de réduire les divers horaires professionnels est de déterminer au préalable vos enjeux, votre scénario de transfert, ainsi que les conditions de base de chaque partie prenante. Pour tous les documents légaux, nous vous recommandons de consulter un avocat ou notaire. 

À noter qu’un des rôles des conseillers du CTEQ est d’identifier les éléments clés pour chacune des étapes de votre projet. Cela fait partie de notre valeur ajoutée dans votre démarche ! 

Dans une transaction familiale, est-il toujours conseillé de faire quand même une évaluation du côté de l’acheteur pour « challenger » l’évaluation faite par le vendeur ?

En pratique, il est conseillé que ce soit la relève qui établisse un plan de match. S’il y a une approche structurée déjà établie avec un conseil de famille ou un bon niveau de confiance entre les parties, alors un nouveau rapport n’est pas utile. D’un point de vue fiscal, il est préférable d’avoir un rapport d’évaluation pour justifier la valeur de l’entreprise et de bien documenter sa démarche auprès des autorités fiscales.

Est-ce qu’il y a des formations ou des ressources pour le repreneur après son acquisition ?

Certainement ! Les conseillers du CTEQ peuvent vous recommander plusieurs ressources afin de vous aider dans des domaines particuliers, comme des conseillers RH, par exemple. Pour des informations plus générales, le troisième webinaire en partenariat avec Desjardins Entreprises sera justement sur la planification de la transition. Pour vous inscrire, cliquez ici.

Voyez le premier webinaire de la série ici.

Cet événement s’adresse à vous si :

  • Vous souhaitez vendre ou acheter une entreprise dans les prochaines années
  • Vous êtes actuellement dans le processus de transfert d’entreprise
documents légaux pour un transfert d'entreprise

En quoi consiste chaque document?

Commençons par déterminer, en théorie, le contenu et la raison d’exister de chacun de ces documents :

Lettre d’intérêt

La lettre d’intérêt découle de discussions antérieures, donc de premiers contacts entre les deux parties. L’objectif de ce document est d’engager le processus transactionnel d’une façon un peu plus officielle en permettant au repreneur d’obtenir des informations de nature confidentielle comme les états financiers de l’entreprise.

La lettre d’intérêt ne lie pas les parties et ne les oblige pas à transiger. Elle contient habituellement entre trois et cinq pages. À cette étape, un accord de non-divulgation (NDA) est signé, sans que pour autant une exclusivité des négociations soit convenue.

Lettre d’intention

Si le repreneur est toujours intéressé après avoir examiné les états financiers, il peut transmettre au cédant une lettre d’intention. Celle-ci constitue un document plus formel que la lettre d’intérêt et contient généralement une clause d’exclusivité qui stipule par exemple que pendant 3 mois, le cédant n’entamera aucune négociation avec d’autres repreneurs et vice-versa.

La lettre d’intention pose un certain nombre de conditions en vue de la réalisation éventuelle d’une transaction. Les conditions peuvent toucher notamment le financement, le maintien des emplois, la présence du cédant après la transaction et tout autre élément jugé essentiel à la poursuite du processus de transfert.

Le prix proposé sera préliminaire et sera sujet à un rajustement en fonction du cheminement des négociations et du résultat des analyses du repreneur et de ses conseillers. Finalement, la lettre d’intention établira pour le repreneur l’autorisation de procéder à une vérification diligente des affaires de l’entreprise, ce qui nécessite d’obtenir l’accès à toutes les informations confidentielles qui n’ont pas été reçues à l’étape précédente.

Offre d’achat

L’offre d’achat ressemble à la lettre d’intention ou la complète, mais elle comporte des conditions plus strictes et plus précises. Habituellement, c’est à cette étape que le prix est fixé puisque la vérification diligente a été effectuée. Ce document comporte généralement les représentations et garanties du cédant à l’égard de l’entreprise.

Convention d’achat-vente

Lorsque les dernières vérifications ont été faites, on est prêt à rédiger la convention d’achat-vente. Celle-ci ressemble énormément à l’offre d’achat, mais il s’agit du document qui établit toutes les modalités finales du transfert d’entreprise. Ce document est complété par des documents accessoires qui doivent également être signés dans certaines situations, comme dans le cas d’une vente d’immeubles ou de créances par exemple.

En avez-vous vraiment besoin?

La réponse courte est non, vous n’avez pas nécessairement besoin de tous ces documents, parce que la loi n’exige pas que le processus transactionnel inclût chacun de ces documents. Toutefois, les professionnels n’ont pas tous la même opinion. En pratique, un repreneur pourrait très bien soumettre au cédant une lettre d’intention plus étoffée ou une offre d’achat formelle et passer ensuite directement à la négociation de la convention d’achat-vente et des documents accessoires.

« La recette de base est celle qui est évoquée précédemment, mais dans la vraie vie, rien n’empêche les parties de changer quelques ingrédients et de faire la recette différemment »

indique Me Trudelle. Ceci est vrai autant pour l’acquisition d’actions que pour l’acquisition d’actifs.

« C’est un peu le même principe que pour les baux immobiliers. Bail net ou triple net sont des expressions qui n’ont rien à voir avec des notions juridiques. Ce n’est pas écrit dans la loi, mais ça fait partie des us et coutumes et du vocabulaire de l’immobilier.

Selon moi, c’est un peu la même chose quand on parle d’une transaction de vente d’entreprise, car au fil du temps les professionnels ont développé des façons de faire et un vocabulaire propres à ce genre de transaction », ajoute-t-il.

Quelle est la complexité de chaque document?

« D’un point de vue juridique, pour la rédaction de documents transactionnels, le travail à faire est exactement le même qu’on parle d’une transaction de 100 000 $ ou de 10 M$. Évidemment, le budget d’honoraires et de frais inhérents à la transaction risque toutefois d’être différent dans les deux cas. C’est pourquoi il est nécessaire de s’entendre sur l’étendue de la vérification diligente et donc par la suite sur la teneur des documents de transfert. »

Les juristes conseillent les acheteurs, mais au bout du compte, ce sont ces derniers qui décident du niveau de détail qu’ils désirent avoir dans leurs documents juridiques, selon du niveau de risque avec lequel ils sont à l’aise de transiger.

Est-ce dispendieux?

Tout cela peut sembler très complexe et coûteux. Il y a effectivement des coûts associés à chaque document. Par souci d’économie, on voudra combiner des objectifs dans un seul document. Par exemple, la lettre d’intérêt et la lettre d’intention sont souvent fusionnées. C’est une pratique courante autant dans les petites que dans les très grandes entreprises.

Les coûts de production des documents sont basés sur un taux horaire. Le coût total dépend donc de la complexité du dossier. Généralement, plus le prix de vente est élevé, plus l’acheteur cherche à se protéger à l’aide d’un plus grand nombre de conditions et de vérifications.

Qui peut produire ces documents?

Ce sont aux notaires ou aux avocats de l’acheteur que revient la responsabilité de préparer tous ces documents, puis de les soumettre au vendeur qui sera lui-même conseillé par ses experts. Il n’est vraiment pas recommandé de les faire soi-même, car il y a de grands risques d’oublier des clauses importantes et de mal saisir la portée des mots utilisés dans de tels documents juridiques. À moins que ça ne soit votre métier, vous ne feriez pas les fondations de votre maison par vous-même. C’est la même chose pour la convention d’achat-vente, qui représente les fondations du transfert d’une entreprise. En produisant les documents soi-même par souci d’économie, on s’expose à plusieurs risques.

Le processus de transfert d’entreprise est très complexe. Heureusement, plusieurs professionnels sont spécialisés dans ce domaine. Au CTEQ, nous avons un vaste de réseau de professionnels qualifiés dans toutes les régions du Québec que nous pouvons vous référer. Contactez-nous et il nous fera un plaisir d’être à vos côtés dans votre processus d’achat ou de vente d’entreprise.

Lire aussi : Comment bien vous préparer à la lettre d’intention et Les pièges à éviter pour le repreneur au cours de la transaction.

Une tonne d’occasions

Avec le vieillissement de la population, de plus en plus d’entreprises auront besoin de repreneurs dans les prochaines années. En effet, 59 % des propriétaires d’entreprise ont 50 ans et plus1. Combiné au fait que les entrepreneurs qui optent pour la croissance par acquisition sont deux fois plus susceptibles d’avoir une hausse des ventes plus élevée2, on comprend instantanément à quel point la croissance par acquisition est une option intéressante et pleine de possibilités pour les entrepreneurs cherchant à faire croître leur entreprise.

Pourquoi acheter une entreprise complémentaire ?

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un entrepreneur peut vouloir acheter une autre entreprise. Les plus communes sont : faire des économies d’échelle, contrôler la chaine de production, acquérir de la main-d’œuvre compétente, acquérir des technologies et diversifier les activités de l’entreprise.

Lorsqu’interrogés, 48 % des acheteurs en séries affirment que la croissance par acquisition entraine une plus grande rentabilité et 41 % indiquent que cela occasionne une augmentation des parts de marché3.

Les enjeux possibles

Bien qu’acquérir une entreprise constitue un choix stratégique très intéressant, il ne faut pas oublier les difficultés qui risquent de survenir. Premièrement, lorsqu’on souhaite acquérir une entreprise concurrente, l’enjeu de la confidentialité des informations est au premier plan. Ensuite, le financement peut être un obstacle de taille au projet d’acquisition. Il faut s’assurer d’avoir les liquidités et la capacité d’emprunt nécessaire pour être en mesure de faire cet achat important.

L’arrimage des deux entreprises est aussi un défi que tout entrepreneur devra surmonter. Afin de s’assurer d’une cohésion entre les entreprises, plusieurs actions devront être faites. Il faudra entre autres penser à comment fusionner les cultures d’entreprises afin de n’en former qu’une seule. De plus, une harmonisation des processus est à prévoir. Il se peut que des restructurations opérationnelles soient nécessaires afin d’éviter les duplications de rôles.

En tant qu’entrepreneur, c’est à vous de juger si le jeu en vaut la chandelle. Est-ce que les bénéfices attendus sont plus grands que les efforts requis ? La clé pour découvrir la réponse à cette question est sans aucun doute une bonne planification.

La préparation

Lorsque vous avez décidé que la croissance par acquisition vous intéresse, il y a plusieurs réflexions que vous devez avoir. Premièrement, la base est de déterminer si vous avez les compétences, l’intérêt et les moyens pour reprendre cette entreprise. Une fois que vous avez déterminé que c’est bien le cas, il vous faut vous interroger sur les éléments suivants de l’entreprise que vous souhaitez acheter :

  • Le secteur
  • La taille (chiffre d’affaires et nombre d’employés)
  • Le rôle que vous désirez occuper (gestion, opérations, stratégie, etc.)
  • Le prix de vente
  • Le scénario de reprise (total, partiel, progressif, etc.)
  • La zone géographique

Ensuite, vous devez vous préparer en constituant une équipe de spécialistes, en identifiant vos objectifs, en rédigeant un plan d’acquisition et en définissant une cible.

Où chercher ?

Plusieurs options s’offrent à vous pour chercher l’entreprise que vous désirez. Premièrement, vous pouvez vous adresser à votre réseau de contacts, votre banquier, votre comptable, votre courtier, voire directement au propriétaire de l’entreprise ciblée. Vous pouvez aussi évidemment effectuer vos recherches sur divers sites et plateformes, dont l’INDEX du CTEQ. Enfin, vous pouvez participer aux activités et événements d’affaires locaux, régionaux et sectoriels.

Les prochaines étapes

Vous avez enfin trouvé l’entreprise parfaite pour vous ? Félicitations ! Il vous reste maintenant plusieurs étapes, dont la négociation, la lettre d’intention, la vérification diligente, l’offre d’achat, la transition, et plus encore.

Pour en savoir plus sur ces sujets, consultez notre blogue et n’hésitez pas à contacter le conseiller en transfert d’entreprise de votre région si vous avez des questions.

1 Selon le rapport d’étude de la BDC de novembre 2021 « L’acquisition d’entreprise : une stratégie porteuse de croissance »
2 idem
3 idem

ecoterritoire

Une motivation environnementale

Fabienne Mathieu a fondé ECOgestion-solutions en 2013 après 30 ans dans le domaine de l’urbanisme et de l’environnement dans le monde municipal. « C’est un projet que j’avais en tête depuis très longtemps déjà. Je me suis rendu compte que la fonction publique n’était pas le bon endroit pour faire avancer les projets en environnement. C’était beaucoup trop lent. »

Pourquoi avoir choisi le modèle COOP ?

L’année de ses 61 ans, l’entrepreneure a commencé à penser à la retraite, donc à la relève. « Il y a trois ans, après avoir fait des recherches sur le Web, j’ai proposé à mon associée d’envisager un modèle COOP, mais elle n’était pas intéressée pour plusieurs raisons. J’ai donc finalement racheté ses parts. »

Dans le monde de l’environnement et de l’urbanisme, il est difficile d’avoir des employés, car les villes en prennent beaucoup. Les employés qu’ils formaient allaient ensuite travailler dans les villes et les grosses firmes. C’est en partie pour retenir sa main-d’œuvre qualifiée que le modèle COOP était intéressant. En effet, un rapport récent de COOP Convert a trouvé que « le modèle coopératif répond très bien aux enjeux de la loyauté de l’effectif et de la réduction du roulement du personnel.1 »

Le même rapport mentionne que 53 % des propriétaires d’entreprise ne souhaitent pas nécessairement prendre leur retraite2. Que ça soit pour continuer à travailler à temps partiel ou à temps plein, « la conversion en coopérative pourrait être un moyen d’assurer la transmission de leur patrimoine économique, tout en continuant de travailler en tant que membre de la coopérative après avoir cédé les rênes à la relève.3»

[1, 2 et 3] Les PME canadiennes, la relève d’entreprise et la conversion en coopératives. SME Succession Report | Co-opConvert (coopconvert.ca)

La construction de l’équipe

Mme Mathieu avait deux employés à cette époque. L’une d’elles, Rose Savard-Paquet, était là depuis un moment et souhaitait prendre la relève de l’entreprise, peu importe le modèle. « Pour former une COOP de travailleurs, il fallait être minimum quatre. Nous étions deux, alors il fallait recruter. » La loi sur les coopératives précise qu’au moins trois fondateurs sont requis pour demander la constitution d’une coopérative de travail. En visant quatre personnes, Mme Mathieu s’est donné la liberté de choisir son avenir.

La troisième personne recrutée a été l’amie urbaniste de Rose, Maude Gervais. Finalement, la dernière personne à se joindre à l’équipe a été Yanni Thibeault, un étudiant engagé pour l’été. « Il nous a entendu parler du projet de coopérative et a tout de suite manifesté son intérêt d’y participer. Il attachait beaucoup de valeur à la mission, alors il a rapidement et naturellement été intégré à l’équipe. Nous étions donc quatre, puisque j’avais décidé de faire un bout de chemin avec eux. Et voilà, nous étions partis ! »

Une fois formé, le quatuor a suivi le Parcours COOP et a fait beaucoup de formations. La COOP a ensuite racheté la clientèle d’ECOgestion-solutions et donc son chiffre d’affaires.

Le partage des rôles et des responsabilités

« Ça s’est dessiné un peu tout seul. Maude a un talent fou pour le marketing et le développement des affaires, alors elle a la responsabilité de ce volet. Côté finance, Yanni souhaitait apprendre, alors je le forme tranquillement. Quant à Rose, puisqu’elle est là depuis le début, elle a le rôle de vice-présidente. Pour la transition et à cause du changement de nom, on a décidé que c’était mieux que je garde la présidence pour le moment afin de rassurer les clients. »

Pourquoi avoir changé de nom ?

Cette décision a demandé une grande réflexion. Ultimement, la décision a été prise dans un but de créer un sentiment d’appartenance et d’appropriation, mais aussi pour mieux refléter les services offerts. En effet, Mme Mathieu a arrêté de proposer certains services lors de la transition entre les deux entreprises.

« Nous avons fait un vaste sondage auprès de la clientèle existante pour connaitre nos forces et nos faiblesses afin de pouvoir par la suite créer notre plan d’affaires. Tout ce travail a pris près de six mois. Nous avons par la suite identifié 10 noms potentiels à l’interne avant de faire un autre sondage pour déterminer le nom définitif de la coopérative. »

Les défis rencontrés

Au niveau du transfert des connaissances et des responsabilités, tout le monde n’était pas au même niveau. « J’aurais voulu que ça aille plus vite dans le transfert des connaissances administratives, mais on a été trop pris par le plan d’affaires ainsi que par les demandes de prêts et de subventions. »

« Créer la COOP en tant quel tel, les règlements généraux et tout le reste, a été très simple. Mais tout ce qui touche aux finances a été beaucoup plus ardu. Trouver du financement a été difficile. Pourtant, l’entreprise était tout à fait viable. »

« Nous étions au début de la crise sanitaire, alors il y avait un climat d’incertitude. Nous avons donc commencé le processus de demande de prêt au pire moment. Même si notre mission, c’est l’avenir de la terre, ce n’est pas quelque chose qui suscite encore beaucoup d’engouement de la part de ceux qui financent. »

De l’aide disponible pour les reprises collectives

La PDG d’Écoterritoire mentionne que le CTEQ et son Programme de soutien à la reprise collective, le Réseau COOP ainsi que la Ville de Québec les ont beaucoup aidés. « On a des compétences complémentaires et on se fait confiance. La transparence et la confiance, pour un modèle coopératif, c’est primordial. »

Un conseil pour les futurs entrepreneurs collectifs

« Mon gage de succès personnel : la transparence, l’honnêteté et faire confiance aux gens qu’on a choisis. Aussi, il est préférable de choisir les bonnes personnes plutôt que le montant qu’elles peuvent apporter à l’entreprise. »

Vous avez aussi un projet de reprise collective ou vous désirez simplement en savoir plus sur cette option ? Communiquez avec Luc Malo, coordonnateur à la reprise collective au CTEQ.

1 844 200-2837 p.1052

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signature d'un contrat avec balance de prix de vente

Qu’est-ce qu’une balance de prix de vente ? 

C’est une portion du montage financier total que le repreneur doit rembourser au cédant 3 à 5 ans après la vente de l’entreprise. Cette option est recommandée afin d’obtenir un financement sain pour l’entreprise dans des cas où le repreneur ne peut pas mettre une importante mise de fonds ou bien lorsque la structure financière de l’entreprise ne permet pas d’avoir une aussi grosse dette.  

En règle générale, on vise une mise de fonds et une balance de prix de vente d’environ 25 % du prix de vente. Ainsi, plus la valeur de la mise de fonds est grande, moins la balance de prix de vente sera élevée.  

Parfois, lorsque le repreneur est le candidat parfait pour l’entreprise, il est même possible qu’il ne mette aucune mise de fonds. 

 « J’ai déjà vu un cas avec 50 % en balance de prix de vente », indique Mme Tanguay-Milot. Toutefois, cela n’est pas la norme. 

En effet, il n’y a pas de restriction quant au montant. Les seules limites sont la créativité des parties impliquées, mais surtout l’ouverture du cédant.  

Des avantages importants 

Pour le repreneur 

La balance de prix de vente permet bien évidemment un investissement initial moindre. Cela peut également rassurer quant au juste prix payé pour l’entreprise. En effet, si des imprévus surviennent en cours de route, le repreneur peut déduire ce montant de la balance de prix de vente.  

Prenons l’exemple d’une entreprise dont la valeur repose grandement sur la clientèle. Si l’acheteur se rend compte au bout de quelques mois que la liste des clients comporte un quart de doublons, la valeur de l’entreprise diminue proportionnellement. Selon l’entente, le repreneur pourrait alors retenir ce montant de la balance de prix de vente qu’il doit au cédant.  

Pour l’entreprise 

Puisque le cédant désire récupérer son argent après le délai prescrit, celui-ci va souvent rester plus impliqué dans l’entreprise afin d’assurer une bonne transition. Cela peut être très sécurisant pour les deux parties. Le cédant s’assure que l’entreprise fonctionne bien tandis que le repreneur profite de quelqu’un d’expérimenté pour l’aider dans ses débuts. Souvent, le cédant reste plus impliqué dans l’entreprise lors de la première année, puis s’éloigne tranquillement et reste disponible au besoin. Tout dépend de l’entente. 

Enfin, comme mentionnée plus haut, la balance de prix de vente permet de diminuer le niveau d’endettement de l’entreprise acquise et ainsi assurer une saine structure financière. 

Pour le cédant 

L’avantage le plus important pour le cédant est assurément l’exonération en gain de capital. Selon le montant de la vente, la balance de prix de vente peut être une stratégie fiscale très avantageuse. Cela permet essentiellement de reporter des revenus dans le temps afin de payer moins d’impôts. Le cédant aura donc plus d’argent dans ses poches en fin de compte. 

« Personnellement, je ne vois que des avantages à la balance de prix de vente. Le seul inconvénient que je peux voir, c’est si le cédant vient trop s’immiscer dans l’entreprise et qu’il a de la misère à couper le cordon. À part ça, je ne vois que des éléments positifs », spécifie Mme Tanguay-Milot. 

L’implication du cédant après la transaction 

Il n’y a pas de modèle prescrit pour ce qui est de la présence du cédant dans l’entreprise, donc tout dépend de l’entente entre les deux parties. Il est assez commun de voir des cas ou le cédant demande de garder un droit de regard sur les états financiers par exemple. Par contre, si le cédant reste comme conseiller ou accompagnateur lors des premières années de transition, il est bien important de mentionner qu’il n’a plus aucun pouvoir décisionnel dans l’entreprise.  

Les modalités de remboursement 

Le taux d’intérêt 

Évidemment, pour que le vendeur accepte de ne pas avoir son argent tout de suite, il faut qu’il y gagne quelque chose. C’est pourquoi une balance de prix de vente a un taux d’intérêt qui est généralement d’environ 4 % à 5 %, payable mensuellement ou annuellement. Dans 3 à 5 ans, si l’entreprise en a la capacité, le montant total sera remboursé d’un seul coup au cédant. Si ce n’est pas faisable, il y a la possibilité de refinancer la balance de prix de vente en l’ajoutant au prêt actuel ou en en faisant un nouveau.  

Le terme 

Pour que le capital soit considéré comme une balance de prix de vente, il ne doit pas être remboursable avant une période minimale de 3 ans. Dépendamment de la capacité de l’entreprise, cela peut être plus long.

Parfois, un cédant accepte de ne pas recevoir le total de son argent dès le départ, mais il désire être remboursé par paiements réguliers dès le premier jour. Dans ce cas-ci, il ne s’agit pas d’une balance de prix de vente, mais bien d’un prêt du cédant au repreneur. 

Le côté légal 

Beaucoup de cédants se demandent s’il est risqué pour eux d’avoir une balance de prix de vente dans leur transaction d’achat d’entreprise. La réponse est non. La balance de prix de vente apparait brièvement dans l’offre d’achat, puis de façon détaillée dans la convention d’achat-vente. Cette dernière étant signée devant un notaire, il s’agit donc d’une obligation légale du repreneur envers le cédant. 

Le conseil d’une professionnelle 

Il faut que les cédants aient une ouverture face à la balance de prix de vente. Celle-ci est une option recommandée par les professionnels du financement dans plusieurs cas. Lorsqu’un vendeur est fermé à l’idée, il risque de perdre la perle rare pour reprendre son entreprise, voire ne pas la vendre du tout. Il est donc important d’écouter les conseils des professionnels en transfert d’entreprise. 

La balance de prix de vente, par ses nombreux avantages pour toutes les parties, est assurément une option à ne pas négliger. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous conseiller, car chaque situation est unique. 

repreneuriat autochtone

Bastien Industries en bref 

Depuis 1972, Bastien Industries fabrique et distribue des mocassins et d’autres articles d’artisanat autochtone. Située dans la communauté de Wendake près de Québec, l’entreprise est reconnue pour l’excellence de ses articles dignes de l’héritage huron-wendat. C’est M. Roland Bastien qui a d’abord fondé l’entreprise en s’inspirant de son grand-père Maurice Sébastien, ancien Grand Chef de la nation huronne-wendat. Plus tard, sa fille Ginette Bastien a pris la relève de l’entreprise familiale. 

C’est maintenant au tour de Jason Picard-Binet de reprendre ce fleuron de cette communauté autochtone. Nous nous sommes entretenus avec lui afin d’en apprendre un peu plus sur son parcours de repreneur.  

Pourquoi avez-vous décidé de reprendre cette entreprise en particulier ? 

 « C’est une entreprise que je connais depuis que je suis jeune. Je suis né à Wendake, donc c’est un produit que je connais depuis toujours. Avec mes emplois passés, j’ai eu la chance de travailler à beaucoup d’endroits dans le monde et j’ai toujours été étonné de voir ces mocassins un peu partout. C’était une fierté pour moi en tant que membre de la nation Wendat ». 

 Démontrer le savoir-faire autochtone authentique et en faire la promotion est quelque chose de très important pour le nouveau propriétaire de Bastien Industries. « Plus que jamais, les Premières Nations sont en proie à l’appropriation culturelle. La meilleure façon de la contrer est d’être meilleur que ceux qui s’approprient notre culture. C’est ce qui me motive à chaque jour à me lever et à développer cette entreprise-là ». 

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans votre parcours d’achat d’entreprise ? 

« Le processus d’acquisition de l’entreprise a pris un an. Un an, c’est long pour quelqu’un qui a un projet d’entreprise en tête. C’est un des désavantages de financer une entreprise sur une réserve ». La lenteur et la lourdeur administrative lors de la phase de financement sont certainement le plus grand défi auquel le repreneur a dû faire face. Heureusement, il y a des organismes pour aider, comme la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec (CDEPNQL) ainsi que la Société de crédit commercial autochtone (SCCA). 

Comment se déroule le transfert de connaissances ? 

 « Ça se déroule très bien. C’était un de mes critères d’acquisition que l’ancienne propriétaire reste un an avec moi en transfert d’expertise. Je connaissais bien le produit, mais je ne connaissais rien à la fabrication de mocassins, donc j’avais tout à apprendre ». 

 Étant donné l’historique familial et l’attachement de l’ancienne propriétaire pour l’entreprise, celle-ci était heureuse de partager ses connaissances. 

 « Ces derniers temps, je passe beaucoup de temps sur le plancher avec les employés à tailler du cuir et à apprendre tout le processus. Je suis vraiment en période d’apprentissage de mon produit. Pour développer de nouveaux modèles et faire évoluer l’entreprise, il est très important selon moi de bien maitriser le produit ». 

Comment se déroule le transfert de direction ? 

« Tranquillement. J’ai 14 employés, dont 9 qui sont là depuis plus de 10 ans. Ils sont donc très proches de l’ancienne propriétaire ». 

Pour cette raison, mais aussi pour avoir le temps de maitriser les processus de l’entreprise, Jason a voulu prendre son temps afin d’assurer une transition tout en douceur. Le fait que la cédante reste présente un an après la vente aide aussi à cette transition progressive.  

Quels sont vos plans pour le futur de Bastien Industries ? 

 Jason est actuellement en réflexion pour revoir l’image de marque de l’entreprise et souhaite en améliorer la technologie. Ses précédentes expériences en marketing lui sont très utiles dans ce processus. Ultimement, le repreneur vise à rendre les mocassins plus accessibles au grand public, et non uniquement réservés aux boutiques d’artisanat. Ce sont des souliers très confortables, versatiles et de qualité pouvant très bien être portés sur une base régulière.  

Plusieurs défis attendent également Jason. La pénurie de main-d’œuvre en est un qui l’inquiète. Comme la grande majorité des entreprises, acquérir et retenir de la main-d’œuvre compétente dans les prochaines années ne sera pas facile. « Surtout dans un domaine comme l’artisanat. J’ai une main-d’œuvre extrêmement qualifiée. Je suis très content de travailler avec une équipe aussi productive, qui connait son travail et qui est heureuse de me l’apprendre ». 

Avec les quelques départs à la retraite prévus, le repreneur anticipe cette difficulté, mais a déjà prévu des stratégies de recrutement. 

Avez-vous des conseils à offrir aux futurs repreneurs autochtones ? 

Beaucoup de personnes qui souhaitent devenir entrepreneurs craignent de faire le premier pas puisqu’ils sont bien dans leur routine. « Le premier conseil que je donnerais, c’est tout simplement de foncer ». 

Ensuite, Jason suggère fortement de se faire accompagner par des organismes et d’autres experts au lieu d’essayer de tout faire seul. « On ne peut pas être excellent dans tout », ajoute-t-il.  

C’est pour cette raison que le CTEQ a été créé. Pour discuter de votre projet, communiquez avec nous. 

À lire aussi : Mon histoire d’achat d’entreprise : inspiration et conseils et Mon histoire de transfert d’entreprise : Webilio

Le 22 septembre dernier, nous avons présenté ce premier webinaire d’une série de trois avec Desjardins, notre partenaire présentateur commanditaire. 

Nous avons abordé la préparation requise lors des premières étapes du processus de transfert d’entreprise. Plus précisément, les présentateurs ont parlé entre autres de comment se faire un échéancier réaliste et comment bien se préparer pour une première rencontre avec son institution financière.  

Lors de cet événement, quelques questions posées par les participants n’ont pu être couvertes faute de temps. Dans cet article, découvrez les réponses apportées par l’équipe du CTEQ ainsi que par Oliver Akerblom, directeur transfert d’entreprise au Mouvement Desjardins. 

Est-ce nécessaire d’avoir une mise de fond pour acheter une entreprise ? 

Oui, mais le montant varie de manière importante selon le type de projet. Concrètement : 

Transfert familial : Peut parfois se faire sans mise de fonds. 

Transfert interne (rachat par un ou des employés) : Selon la capacité de(s) acheteur(s), la mise de fonds peut être faible. Cependant, il est important de tout de même mettre un certain montant pour démontrer son sérieux dans la démarche. 

Transfert externe : C’est dans ces cas où l’on voit généralement les mises de fonds les plus importantes. Les acheteurs n’ont aucun lien avec les vendeurs, donc la nature transactionnelle est plus forte dans ce type de transfert.   

Reprise collective : Le transfert vers un entreprise collective s’apparente au transfert interne. La mise de fonds est partagée entre plusieurs membres. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/mise-de-fonds-projet-repreneurial/ 

Comment débuter ? Quels sont les moyens pour trouver les bonnes entreprises à vendre ?  

Les moyens pour identifier une entreprise à acquérir sont aussi variées que les motifs qui poussent les repreneurs à s’investir. 

  • L’INDEX du CTEQ 
  • Les courtiers en vente d’entreprises 
  • Les associations reliées aux secteurs d’activité, tel que regroupements des manufacturiers, regroupements de producteurs, etc. 
  • Le cold-call : identifier des entreprises qui vous intéressent, trouver les noms des propriétaires sur le CIDREQ et contacter la compagnie pour faire part de votre intérêt d’entreprendre un projet de rachat 
  • Le réseau d’affaires. Par exemple, pour ceux qui sont déjà en affaires, vous pouvez regarder au niveau des fournisseurs actuels de votre entreprise afin de réaliser une intégration verticale 

Les prévisions financières doivent-elles être appuyées par des hypothèses les expliquant ? 

Oui. C’est seulement lorsque les institutions financières ont en mains les hypothèses qu’ils peuvent apprécier l’approche des gestionnaires dans leur plans, surtout lorsque les résultats projetés ont un écart significatif avec l’historique. 

Quelle serait la meilleure façon d’approcher des partenaires financiers potentiels pour définir notre capacité financière réelle, sans avoir déjà ciblé une entreprise en particulier à acheter ? 

Votre capacité initiale est composée de : 

  • Bilan personnel (avoir net et liquidités à votre disposition) 
  • Support financier additionnel (amis, famille et investisseurs) 
  • Formation, parcours professionnel et motivations 

Qui peut évaluer le multiple juste du BAIIA pour l’achat ?  

L’opinion d’experts en évaluation d’entreprise peut être un point de référence. Toutefois, le prix payé sera ultimement celui résultant de l’entente entre l’acheteur et le vendeur. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/normalisation-baiia/ 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/abc-evaluation-entreprise/ 

Est-ce que les frais encourus pour l’achat (aide juridique, comptabilité, etc.) sont comptabilisés dans la mise de fond du projet ? 

Oui, ces frais sont considérés dans le coût total du projet. Les frais de transaction sont une charge qui est assumée dans la mise de fonds. 

Sachez toutefois que l’initiative Fonds C de Desjardins peux aider à absorber une partie de ces frais lorsque l’emprunteur est membre Desjardins. Pour de plus amples informations, communiquez avec votre Centre Desjardins Entreprises. 

Si un cédant finance une transaction, est ce qu’il le fait généralement à des taux plus élevés ou plus bas que le marché ? Est-ce aussi possible qu’un cédant puisse donner congé de remboursement de capital durant les premières années de la reprise ? 

Bien souvent, le taux d’intérêt est équivalent aux taux courants des prêteurs. Pour des raisons de simplicité, c’est un taux fixe. Donc dans une conjoncture avec des taux à la hausse, le taux final peut très bien s’avérer être inférieur à celui des instructions financières. 

Un congé de remboursement de capital est une bonne idée, au minimum durant les trois (3) à six (6) premiers mois suivant la transaction, ou bien durant la période de transition. 

Avez-vous des statistiques des compagnies transférées avec succès ? Aussi, quelles sont les causes d’échec de transfert ?   

Depuis sa création, le CTEQ participe en moyenne au transfert de 150 à 200 entreprises par année dans différents secteurs d’activité. On constate que les échecs sont souvent dus au fait que les cédants manifestent trop tard leur volonté de vendre ou ne s’impliquent pas suffisamment dans la préparation du projet de vente. Également, certains deséchecs sont liés simplement à un manque criant de repreneurs dans certaines régions plus rurales. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/facteurs-echec-transfert-entreprise/ 

Quel est le taux de réussite de transfert des entreprises au Québec ? Autrement dit, quel est le taux des transferts qui échouent avant la fin du processus ?  

Avant de finaliser la vente de son entreprise, un cédant rencontre en moyenne 3 à 4 repreneurs sérieux avec lesquels les discussions sont très avancées, mais qui n’aboutissent pas nécessairement à une lettre d’intention. 

Y a-t-il des évènements de réseautage pour rencontrer des cédants ?   

La pandémie a quelque peu freiné ce type d’événements de réseautage. Cependant, le CTEQ travaille présentement à la création d’événements ayant pour but de rapprocher cédants et repreneurs. 

Comment convaincre quelqu’un de bien faire les démarches de transfert ?  

La meilleure façon est de prendre le temps d’identifier quels seront les avantages pour lui ou elle de bien faire les démarches. Cette personne aurait avantage à rencontrer un expert en transfert d’entreprise pour en discuter. Lorsque les entrepreneurs ont l’impression d’avancer dans le noir, cela ajoute à leur stress et peut entraîner des erreurs coûteuses. Pour la plupart des gens, c’est la première fois qu’ils achètent ou vendent une entreprise, donc il est tout à fait normal d’avoir besoin de l’aide de professionnels.  

Lorsque le cédant est malade, doit-il accélérer le processus ou au contraire retarder la transaction ?  

La question à se poser d’entrée de jeu est : quels sont les impacts de la condition de santé du cédant ? Il est bien sûr plus agréable pour le cédant de faire le processus de transfert en étant au meilleur de sa forme. Toutefois, dans le cas où sa santé ne s’améliore pas ou se dégrade, c’est peut-être un temps précieux qui sera perdu. Dans le cas où le cédant est plus fragile et ne peut pas mettre tous les efforts nécessaires dans la démarche, celui-ci pourrait désigner une personne de confiance qui agirait en son nom. Une situation moins souhaitable pour le cédant en est une qui force à faire des compromis, par exemple en raison d’une situation d’urgence. 

Avez-vous des conseils spécifiques ou encore des points supplémentaires à apporter pour le cas d’une fusion ?  

Au niveau des cas de fusion, il faut être très vigilants sur l’arrimage des équipes opérationnelles. Le plan de match doit être très clair en amont pour éviter les dommages humains, notamment dans un nntexte de pénurie de main d’œuvre. Les entreprises accompagnées dans une optique de fusion ont souvent des objectifs d’acquisition de main d’œuvre. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/repreneuriat-externe-versus-acquisition-fusion/ 

Est-ce possible d’avoir un accompagnement du cédant ainsi que des membres de sa famille pendant les premiers mois du transfert officiel ?  

L’accompagnement des cédants par le CTEQ s’inscrit très bien dans ce contexte de transfert familial, et ce dès les premiers mois de la démarche.  Les conseillers(ères) guideront les parties prenantes dans l’amorce et l’évolution du projet au moment opportun. Ils leur référeront aussi des experts pour les situations plus spécifiques au transfert entre les membres d’une même famille, par exemple pour ce qui est de la fiscalité, les besoins en médiation, etc.  

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/transfert-d-entreprise-familial-les-enjeux-fiscaux/ 

La vente d’une entreprise peut engendrer de l’insécurité chez les employés, les employeurs et les repreneurs. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, comment aborder la question avec nos employés et rassurer les repreneurs ?  

La vente d’une entreprise engendre souvent ce sentiment d’insécurité, c’est pourquoi dans les meilleures pratiques, nous recommandons la transparence, envers les employés. Le but étant de rassurer les employés, il est important de leur communiquer ce qui se passe et ce que ça aura comme impact pour eux.  La communication est un enjeu majeur et il est important qu’elle soit de qualité, c’est-à-dire claire, juste et pertinente, et surtout qu’elle le soit au bon moment.  Un plan de communication pour l’interne ainsi que pour l’externe est primordial, il ne faut pas hésiter à consulter des experts au besoin. 

Est-ce qu’une toute petite entreprise, soit seulement les 2 propriétaires impliqués, est une entreprise cible pour vos services ?   

L’offre de service du CTEQ s’adresse aux PME du Québec. Beaucoup de ces entreprises cadrent dans votre description. D’autres éléments sont toutefois à considérer. Nous vous invitons à communiquer avec l’équipe du CTEQ qui prendra le temps d’en discuter avec vous.  

Est-ce que le CTEQ a une base de données pour les comptables et les avocats que nous pourrions consulter au besoin ? Si oui, combien ça coûte ?  

Le CTEQ propose à ses clients l’INDEX, un répertoire où il est possible de consulter le profil des repreneurs, les opportunités d’affaires ainsi qu’une banque d’experts en transfert d’entreprise. Si vous désirez vendre votre entreprise, cliquez ici pour en apprendre plus sur nos services. Si vous désirez plutôt acheter une entreprise, cliquez ici. 

Est-ce que/comment le gel successoral s’applique si le repreneur est un membre de la famille qui souhaite progressivement prendre le contrôle de l’entreprise ?   

Oui, le gel successoral peut s’appliquer dans une démarche de transfert d’entreprise familiale. Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter un fiscaliste puisque chaque situation est unique. 

J’ai reporté à plus tard la vente de mon entreprise à cause de la COVID. Nos revenus ont été négativement affectés par le ralentissement de l’économie. Qu’en pensez-vous ?

Les deux années de la Covid ont effectivement affecté le rendement de plusieurs entreprises, que ce soit de façon positive ou négative.  Il a également été possible d’observer qu’un certain nombre de cédants et de repreneurs ont mis sur pause leur projet de transfert ou de relève.  Il est peut-être arrivé pour vous le moment de relancer votre démarche. Il vous faut toutefois prendre le temps de bien évaluer les impacts réels qu’ont eu ces deux années sur vous et votre entreprise. Ensuite, compte tenu de votre analyse, il vous faudra déterminer votre nouveau scénario idéal pour la réalisation de votre projet. 

Lire aussi : https://repreneuriat.quebec/blogue/acheter-une-entreprise-en-periode-d-incertitude/ 

Pour vous inscrire au second webinaire de la série portant sur la préparation à la transaction, cliquez sur ce lien : https://www.eventbrite.ca/e/billets-preparation-au-transfert-dentreprise-la-transaction-411234101267 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous.