Catégorie : Acheter une entreprise

L’iniquité créée par la politique fiscale sur l’exonération cumulative du gain en capital entre les transferts familiaux et externes est connue dans le milieu du transfert d’entreprise.

Dans le cadre de ce webinaire, les conclusions d’une nouvelle étude sur le sujet ont été partagées. L’étude quantifie les potentiels impacts de cette iniquité fiscale sur les entreprises et met en lumière l’envergure de la problématique et certains de ses effets négatifs sur le dynamisme repreneurial des PME québécoises et canadiennes.

Vous pouvez aussi télécharger le rapport complet ici.


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Jeune femme reprenant une entreprise

Avec la participation de Maurane Boilard, étudiante en entrepreneuriat à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

L’image populaire qui circule d’un entrepreneur est celle d’une personne qui conduit un projet d’entreprise de sa naissance à sa maturité. De nos jours, les PME sont de plus en plus nombreuses. Une PME peut perdurer plus longtemps que l’espérance de vie de son fondateur. Pour s’en assurer, il faut cependant la céder à quelqu’un qui sera en mesure d’assurer une continuité et la pérennité de celle-ci. C’est exactement le concept du repreneuriat. Il est de plus en plus intéressant de s’y attarder et de le comprendre étant donné que le marché regorge de PME déjà bien établies ayant beaucoup de potentiel et qui cherche un repreneur.


Le repreneuriat, un jeune concept, est défini comme « une philosophie économique et sociale » selon l’ouvrage Génération Repreneurs. Les auteurs proposent qu’il s’agit de « la volonté commune pour un repreneur et un cédant d’assurer la pérennité d’une entreprise viable par le biais du transfert des pouvoirs, du leadership, des savoirs et de la propriété. » Cependant, il peut être intéressant de s’arrêter sur ce qui pousse un projet repreneurial à voir le jour. Observer le modèle du cycle de vie d’une entreprise dévoile bien des secrets. Le démarrage débute par une intention de créer qui amène une certaine croissance pour ensuite atteindre la maturité. Jusqu’à ce point, il est question d’entrepreneuriat. Le problème du stade de la maturité d’une PME est la stagnation possible qui peut l’emporter dans le déclin et la fermeture si cette dernière ne parvient pas à se renouveler. Pour un jeune entrepreneur, le projet repreneurial peut alors devenir très attrayant, car il s’agit d’entrer dans la culture entrepreneuriale pérenne d’une PME au niveau du renouvellement. Avec les années, un chef peut arriver à un moment dans sa vie où il désire transmettre sa PME pour éventuellement se libérer de ses fonctions. C’est l’occasion parfaite pour le repreneur de prendre la relève et d’entreprendre un projet repreneurial avec le cédant.

Lire aussi : Miser sur le repreneuriat pour assurer la relance économique du Québec.


Le repreneuriat est un domaine bien particulier. Plusieurs raisons poussent les gens à s’y intéresser. Que ce soit pour des enjeux économiques, financiers, sociodémographiques, comme le fait que les chefs de PME sont vieillissants, pour des enjeux fiscaux, territoriaux, comme conserver les PME viables sur le territoire déjà actif, des enjeux managériaux ou sectoriels, toutes les raisons sont bonnes pour amorcer un projet repreneurial. Quant au milieu repreneurial, celui-ci regorge de déclencheurs qui favorisent la culture entrepreneuriale en accentuant les occasions d’affaires entre repreneurs et cédants. Divisés en quatre catégories, ces déclencheurs font partie de l’environnement externe :

  • Les déclencheurs éducatifs, en lien avec l’éducation comme un cours universitaire sur la transmission d’entreprise.
  • Les déclencheurs d’affaires, comme dans un contexte d’affaires qui suscitent l’émergence de compétences repreneuriales.
  • Les déclencheurs financiers, liés à des programmes d’aide et de subventions qui encouragent le repreneuriat.
  • Les déclencheurs conjoncturels, comme de nouvelles lois qui peuvent avoir des impacts sur cette voie entrepreneuriale


Maintenant que le repreneuriat est bien défini, il reste à comprendre les différents contextes de transmission d’entreprise pour être bien outillés et améliorer les chances de succès du projet. Avant toute chose, il est important de souligner qu’une transmission de PME s’exécute autour de deux aspects. Il s’agit du transfert de direction, qui concerne le transfert de leadership, et du transfert de propriété qui concerne le transfert du capital-actions et des actifs. Ces deux types de transfert ne s’effectuent pas au même moment.


Afin d’assurer la pérennité d’une PME, quatre stratégies sont possibles selon le contexte de la transmission.

La transmission familiale, où le repreneur est un membre de la famille.

  1. La transmission interne, soit un repreneur travaillant dans l’entreprise comme un employé ou un cadre. Il est à retenir cependant que les possibilités de conflits entre les employés sont plus élevées.
  2. La transmission externe, qui implique un repreneur externe à l’entreprise, donc ni un membre de la famille ni un membre du personnel.
  3. La transmission à une équipe, soit deux personnes ou plus qui reprendront le projet ensemble.


Chacune de ces stratégies traverse différentes phases, en moyenne quatre, pour chacun des deux types de transferts (propriété et capital-actions). La longueur de celles-ci varie d’une transmission à l’autre selon la stratégie employée.


En conclusion, le repreneuriat c’est l’avenir. Un projet repreneurial a plus de chance de réussite qu’un démarrage d’entreprise, bien que les deux puissent atteindre le succès. Une fois le transfert de direction de la PME effectué, l’étape du renouvellement stratégique est l’occasion parfaite pour le repreneur d’ajouter sa couleur unique et d’y mettre tout son cœur comme s’il s’agissait de son propre projet. C’est d’ailleurs dans le plus grand intérêt d’un cédant de trouver un repreneur qui reprendra l’entreprise avec autant de passions et d’énergies que celles qui y ont été consacrées depuis ses débuts. L’aventure d’un projet repreneurial est plus simple, par son approche structurée, et beaucoup plus rassurante, grâce à l’accompagnement du cédant, que seul ce type de projet peut offrir. Le repreneuriat gagne à être connu davantage auprès des jeunes entrepreneurs afin que ceux-ci puissent reconnaitre et saisir des occasions d’affaires uniques. Il s’agit d’une avenue gagnante qui bénéficiera à la société québécoise et l’économie de demain.


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Cinéma Beaubien : un exemple d’entreprise d’économie sociale

En ce mois de l’économie sociale, le Centre de transfert d’entreprise du Québec vous présente l’histoire du Cinéma Beaubien. Une belle histoire de repreneuriat collectif qui a permis de sauver une importante partie de la vie culturelle d’un quartier, d’une communauté et de bien plus encore. Lors d’une entrevue, Mario Fortin, directeur général des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée à Montréal nous expose à travers l’histoire de ce cinéma l’impact, le défi et surtout le succès engendré par une entreprise d’économie sociale sur un quartier, une communauté voire même sur toute une région.

Le contexte historique

Le Cinéma Beaubien, anciennement appelé cinéma Dauphin est né en 2001, dans sa forme actuelle de la volonté des citoyens du quartier. « À l’époque, le Cinéma Dauphin était le dernier cinéma de quartier à Montréal », indique M. Fortin. Les habitants de l’arrondissement de Rosemont─La Petite-Patrie ont donc fait le nécessaire pour ne pas voir leur cinéma fermer ses portes. Ils se sont mobilisés pour le reprendre en main, le créer dans sa nouvelle forme d’OBNL et lui donner une nouvelle vocation. « Cela a redonné vie au quartier ! » souligne M. Fortin. Aujourd’hui, presque 20 ans plus tard, le Cinéma Beaubien est devenu un endroit emblématique à Montréal et surtout reconnu pour la présentation de films particuliers, de films spéciaux et de films d’auteur.

Quel est l’importance ou l’impact de ce modèle de reprise collective d’entreprise pour une communauté ?

« Depuis sa reprise, le Cinéma a redonné une âme et une vie au quartier pour en faire un endroit très spécial où il fait bon vivre à Montréal », indique M. Fortin. Il est à noter que le chiffre d’affaires a été multiplié par 10 en presque 20 ans. Le Cinéma Beaubien qui comptabilisait 30 000 visiteurs par année auparavant accueille pratiquement 250 000 visiteurs aujourd’hui. « Des gens viennent de partout ! De Montréal et des villes avoisinantes, car nous avons donné une vocation au cinéma avec le type de films que nous présentons », affirme M. Fortin.

Cette reprise collective a par ailleurs, été un terreau fertile en matière de création d’emplois et d’occasions d’affaires. « À l’époque, le Cinéma était ouvert pour une séance par jour, avec seulement 5 employés. Aujourd’hui, quand il est en activité, et quand il reviendra à la normale après la crise actuelle, près de 20 personnes y travaillent », explique M. Fortin. « Plusieurs restaurants et commerces se sont développés au fil des années autour du Cinéma. Des boutiques spécialisées qui sont devenues des lieux de destination et qui répondent aux besoins de la clientèle du Cinéma. », ajoute-t-il.

Qu’en est-il des parties prenantes et du levier financier dans ce projet de relève ?

« Ils ont été essentiels à la réussite du projet ! », s’exclame M. Fortin. « Ce projet a vu le jour grâce au regroupement de plusieurs acteurs du milieu de l’économie sociale tel que la CDEC Rosemont St-Patrick à l’époque, ainsi que plusieurs autres personnes de la collectivité qui ont mis ensemble leurs efforts pour appuyer cette initiative. C’était essentiellement les gens du quartier et les gens de l’industrie qui voulaient que le Cinéma reste ouvert », affirme M. Fortin. « Le succès de ce projet a été de voir que tout le monde ramait dans la même direction. Il y avait une volonté commune et un besoin, une nécessité. Nous avons répondu à ce besoin. Et c’est ça la recette du succès ! », poursuit-il.

Pour M. Fortin, l’aspect financier a été le plus gros enjeu dans la réalisation de ce projet de reprise. « Nous avons fait le tour de plusieurs personnes qui auraient pu financer le projet. Mais aucun n’a voulu prendre le risque d’investir dans le projet tout en étant patient et capable de faire des concessions; sans rien enlever à la valeur intrinsèque de celui-ci et à l’objectif final », explique-t-il. Cependant, avec beaucoup de patience, une grande persévérance et de longs mois de travail, des résultats concrets ont commencé à voir le jour. « Des personnes qui ont cru en ce projet ont commencé à émerger petit à petit pour lui donner vie. Mais il fallait être patient ! », ajoute M. Fortin.

Quel succès le Cinéma Beaubien rencontre-t-il aujourd’hui ?

« Le Cinéma Beaubien a donc commencé en 2001 et depuis, d’autres entreprises ont copié notre modèle et se sont jointes à nous. Cela a été le cas du Cinéma du parc en 2008. Puis, il y a 2 ans, nous avons accueilli le Cinéma du Musée dans la famille », confie M. Fortin. « Nous mettons ensemble nos efforts pour répondre à un besoin : être capable d’offrir aux cinéphiles, de Montréal et d’ailleurs, beaucoup plus de films dans de belles salles », ajoute-t-il.

Un petit mot de la fin pour encourager ceux qui hésitent encore à sauter le pas ?

« Malgré la période particulière que nous traversons, tout est encore possible. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques, ne pas avoir peur de sauter ni de faire confiance aux gens qui nous entourent. C’est ce qui a fait notre succès dès le départ ! »

Si vous souhaitez en savoir plus sur le modèle d’entreprise d’économie sociale comme option repreneuriale, n’hésitez pas à communiquer avec nous !

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La vente d’une entreprise à une relève externe peut prendre plusieurs années. Afin de bien planifier les étapes de ce long processus, une rencontre avec un conseiller du CTEQ s’avère l’option la plus prometteuse.  À quoi vous attendre lors de la première rencontre avec un conseiller du CTEQ ? C’est ce que nous allons décortiquer avec vous dans cet article. Sachez cependant que selon le conseiller de votre région, les étapes et questions peuvent varier, car chaque accompagnement est unique.

Tout commence par une bonne poignée de main… virtuelle bien sûr !

Comme lors de toute rencontre du genre, le conseiller va débuter en vous présentant l’organisation : sa mission, sa vision, son fonctionnement, son déploiement provincial, etc.

Un des éléments importants lors de ce rendez-vous est la présentation des produits et services offerts par le CTEQ. C’est une première étape cruciale pour vous orienter vers une offre adaptée à vos besoins. Chaque situation est différente. Le conseiller vous présentera alors les outils à votre disposition, les formations offertes, les événements et conférences à venir, mais surtout, notre répertoire d’entreprises à vendre, nommé l’INDEX (nous reviendrons sur cette plateforme un peu plus loin de cet article).

Propriétaire-dirigeant, parlez-nous de vous

Pour mieux vous orienter, votre conseiller aura inévitablement besoin d’en savoir plus sur vous :

  • À quoi ressemble votre parcours entrepreneurial ?
  • Qu’est-ce qui motive la vente de votre entreprise ?
  • Quelles sont vos attentes envers le CTEQ ?
  • Avez-vous d’autres projets pour la suite ?

Le but demeure le même : faire le portrait le plus juste de votre situation.

Parlons maintenant de votre entreprise

Dans le même ordre d’idée, afin de vous offrir un service optimal, votre conseiller devra vous poser des questions concernant votre entreprise. En voici quelques exemples :

  • Êtes-vous propriétaire unique ?
  • Est-ce que votre conjoint ou conjointe est impliqué dans le processus de vente ?
  • Y aurait-il une possibilité de relève interne par un ou plusieurs employés ?
  • Vous êtes-vous fixé des délais ?
  • Avez-vous établi le prix de vente ?
    • Si oui, quand est-ce que l’évaluation a été faite ?
    • Si non, connaissez-vous un expert en évaluation d’entreprises ?

Sachez que pour le dernier point, à tout moment durant le processus, le CTEQ peut vous fournir un minimum de 3 références. Cela vaut pour tous les types d’acteurs qui interviendront dans le processus : experts-comptables, avocats, notaires, fiscalistes, planificateurs financiers, courtiers en assurance, psychologues, etc.

Et l’INDEX dans tout ça ?

Si, comme la grande majorité de nos clients, vous faites le choix de vous prévaloir de notre service d’affichage sur l’INDEX, le répertoire d’entreprises à vendre du CTEQ, il faudra y afficher un minimum d’information sur votre entreprise. Le prix de vente, le chiffre d’affaires des trois dernières années et le BAIIA en sont des exemples.

Sachez tout de même que l’affichage à l’INDEX se fait de façon confidentielle. Au moment où un maillage devient concret, le profil du repreneur intéressé vous sera présenté. Ce sera à vous de confirmer s’il correspond au profil que vous cherchez. Le cas échéant, une entente de confidentialité sera signée de part et d’autre afin de maintenir confidentiels les futurs échanges.

Enfin, au terme de cette rencontre d’environ une heure, vous serez informé des étapes à venir en fonction de votre situation. Vous aurez la promesse CTEQ d’un accompagnement confidentiel, professionnel et humain.

Retenez que tout au long de votre parcours, votre conseiller sera disponible afin de répondre à vos questions, tout en s’assurant que vous serez entouré des bons experts. Le but étant de maximiser les chances de réussite de votre projet de transfert et, ainsi, contribuer à la mission numéro 1 du CTEQ : la pérennité des entreprises québécoises !

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Le 10 novembre dernier, le Centre de transfert d’entreprise du Québec a accueilli la cédante et le repreneur du Centre de convalescence Pie XII pour partager leur histoire repreneuriale.

C’est en 2018 que la fondatrice, Diane Forbes a transmis le centre à son fils Jimmy Talbot, formé en comptabilité et en soins infirmiers. L’entreprise célébrait tout juste ses 20 ans en 2019 et a le privilège d’être menée par un jeune dynamique, et surtout connu et apprécié des résidents.  

 

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Avec la participation d’Evan Murray, directeur régional de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) dans Lanaudière et d’Annie Larouche-Ouellet et Carole Tremblay codirectrices de la coopérative de solidarité Vie & Cie l’Épicerie d’Aujourd’hui.

Depuis quelques années, et particulièrement depuis le début de la crise sanitaire, on entend de plus en plus parler de reprise collective ou de coopérative dans le domaine de l’entrepreneuriat. Mais qu’est-ce que c’est concrètement ? Evan Murray, directeur régional de la CDRQ dans Lanaudière, décrit cette option comme « Un projet qui passe d’entre les mains d’une ou de très peu de personnes vers celles d’un grand nombre de personnes, qu’ils soient travailleurs, clients ou fournisseurs selon le modèle pertinent ». Dans quel but ? « Avoir une entreprise qui leur ressemble, qui leur profite et qui est souvent à proximité de leur lieu de résidence pour y favoriser l’ancrage local », poursuit-il.

Prenons le cas de la coopérative de solidarité Vie & Cie l’Épicerie d’Aujourd’hui

Cette épicerie qui était à l’origine une société en nom collectif (S.E.N.C) a été démarrée par Annie Larouche-Ouellet et Carole Tremblay en 2017 et est devenue depuis janvier 2020 une coopérative de solidarité grâce entre autres à l’appui et aux conseils de la CDRQ. Pour les copropriétaires, le but derrière ce changement était de se créer un emploi de rêve. « Nous avions le désir de responsabiliser nos employés et ainsi répartir le fardeau de la gestion ». Cette nouvelle répartition des tâches permettait aux deux entrepreneures de se concentrer sur des projets qu’elles chérissaient depuis un bon moment, soit le développement de nouveaux départements, dont une boulangerie, un bistro prêt-à-emporter et une crèmerie.

La création d’une coopérative de solidarité a également créé un sentiment d’appartenance envers Vie & Cie l’Épicerie d’Aujourd’hui, autant pour les consommateurs que pour les membres travailleurs. Cette option permettait par le fait même de pallier le manque de main-d’œuvre dans la région « Quand tu payes 5000$ pour aller travailler, c’est parce que quelque part tu as envie de t’engager, de rester et de t’investir », rajoute Mme Larouche-Ouellet.

Pour réaliser la transition, en plus de l’aide de la CDRQ, les deux entrepreneures ont profité des services du Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) qui les a guidés dans la transition vers leur nouveau modèle d’affaires. « Le CTEQ nous a aidés dans l’obtention de subventions pour combler certains frais, dont les frais de notaire. En plus de cette aide, nous avons reçu du soutien et des conseils tout au long du processus ».

Au-delà des avantages, quels sont les défis ?

« Le principal défi dans une reprise collective est d’aligner les visions et les moyens pour atteindre ses objectifs », indique d’emblée M. Murray. « Légalement, une coopérative compte entre 3 et 15 administrateurs. Tout le monde doit bien connaître son rôle et ses responsabilités », rajoute-t-il.

Pour Annie Larouche-Ouellet et Carole Tremblay de Vie & Cie l’Épicerie d’Aujourd’hui, le principal défi réside plutôt dans l’accès au financement. « Les coopératives sont malheureusement trop peu connues des bailleurs de fonds », déplorent-elles.

Lorsqu’on leur demande les qualités et compétences nécessaires pour relever ces défis, les principales intéressées indiquent, sans hésiter « Il est primordial d’avoir de la ténacité, de la persévérance, mais surtout, un grand sens de l’écoute et une capacité d’adaptation développée ».

Et l’avenir de la reprise collective dans tout ça…

« Il y a quelques années, c’était anecdotique », indique M. Murray. « Aujourd’hui, de plus en plus de projets rayonnent, l’intérêt est en hausse. L’avenir de la reprise collective est prometteur puisqu’il répond à plusieurs enjeux. On sent d’ailleurs que le gouvernement encourage de plus en plus ce modèle ».

Vous hésitez toujours à faire le saut ? Vous désirez en savoir plus ? Consultez les professionnels du milieu pour obtenir plus de détails sur cette option repreneuriale.

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Dans le cadre de ce webinaire, produit en partenariat avec Desjardins, apprenez-en davantage sur le financement de l’achat d’une entreprise ainsi que ses ingrédients essentiels.

Les questions suivantes seront abordées, notamment :

– Quelles sont les solutions et les stratégies de financement disponibles pour le transfert d’entreprise ?

– Quels sont les éléments importants que les financiers prennent en considération avant le financement ?

– Quel est l’impact de la COVID ?

Cet événement numérique s’adresse principalement aux entrepreneurs ayant un projet d’achat d’entreprise. Il s’avère également pertinent pour les propriétaires-dirigeants d’entreprises souhaitant vendre au cours des prochaines années et des professionnels experts en transfert d’entreprise ou de développement économique.

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Depuis l’étranger, vous songez à vous établir au Québec et reprendre les rênes d’une entreprise québécoise ? C’est tout à fait réalisable. Le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) est une organisation paragouvernementale, dont la mission première est de s’assurer que les milliers d’entreprises québécoises actuellement en vente au Québec trouvent de nouveaux acquéreurs. Pour ce faire, le CTEQ accompagne activement depuis 2015 des personnes d’ici et d’ailleurs dans leur processus d’achat d’entreprise, et ce, à travers les 17 régions administratives du Québec. Cependant, il faut savoir que s’installer au Québec avec l’objectif de reprendre les rênes d’une entreprise québécoise est un projet qui se prépare et qui mérite plusieurs réflexions. Nous vous proposons de découvrir dans cet article, quelques étapes essentielles à considérer et à explorer avant de vous lancer dans cette aventure palpitante !

Préparez-vous

Cela est essentiel ! Déterminez les raisons pour lesquelles vous souhaitez reprendre une entreprise. Définissez les grandes lignes de votre projet, vos objectifs à long terme et le secteur d’entreprise dans lequel vous souhaitez œuvrer. Demandez-vous si vos compétences et connaissances liées à l’industrie visée sont suffisantes et planifiez votre achat d’entreprise sur du moyen à long terme. Toutes ces questions sont importantes pour la réussite de votre projet. Ensuite, entamez en parallèle vos démarches en matière d’immigration.

Informez-vous

Il est important de développer une très bonne connaissance de votre pays d’accueil avant de vous y établir définitivement. Cela vous permettra d’en discerner les codes culturels et y être opérationnel le plus rapidement possible. Vous devez donc vous familiariser avec votre nouvelle terre d’accueil, sa culture, ses pratiques d’affaires, son système bancaire. Pour ce faire, il est recommandé d’envisager dans un premier temps une visite exploratoire. Lors de cette première visite, immergez-vous dans la culture québécoise et commencer à développer votre réseau d’affaires. Prenez contact avec des personnes du milieu financier et commencez à vous accoutumer aux pratiques, aux termes et aux exigences de ce milieu qui ne sont certainement pas les mêmes que dans votre pays d’origine. Vous éviterez ainsi certains imprévus.

À lire : Pourquoi immigrer et acheter une entreprise dans une région du Québec ?

Contactez le CTEQ

Le CTEQ en raison de sa mission est le chef de file du repreneuriat (transfert d’entreprises) au Québec. Ses conseillers sont disponibles et disposés pour vous accompagner dans votre projet d’achat. Ils vont vous aider à bien structurer votre projet d’affaires, vous permettre d’avoir accès à un grand réseau de professionnels (avocats, comptables, évaluateurs d’entreprise, etc.) et s’assurer que vous traitiez avec les bonnes personnes. Ils vont également veiller au bon déroulement du processus de transfert d’entreprise et vous référer au besoin aux organismes partenaires qui œuvrent aussi dans l’écosystème entrepreneurial québécois et qui ont une expertise complémentaire à celle du CTEQ. Apprenez-en un peu plus sur le rôle des conseillers du CTEQ dans cet article.

De plus, il faut noter que le CTEQ détient actuellement le répertoire repreneurial le plus complet au Québec appelé l’INDEX où sont affichées des centaines d’entreprises qui cherchent actuellement une relève. Nos conseillers sont ainsi habiletés et outillés pour vous proposer des occasions d’affaires uniques qui répondent à vos attentes dans la région du Québec où vous compter vous établir. Visitez l’INDEX pour en savoir plus et retrouvez un article complet sur cet excellent outil.

Les statistiques démographiques démontrent que le vieillissement de la population québécoise engendre depuis quelques années un départ accru à la retraite de plusieurs propriétaires-dirigeants qui souhaitent vendre leur entreprise à une relève motivée et passionnée qui emmènera leur entreprise encore plus loin. Plusieurs occasions s’offrent à vous si vous décidez de sauter le pas. Alors, n’hésitez plus !

Le plus important est de ne pas oublier que dans un transfert d’entreprise, c’est l’humain qui est au centre et qui prime. Il faut donc entretenir une relation de confiance, de transparence et une excellente communication entre toutes les parties. Le CTEQ est justement là pour créer ces liens et veiller au bon succès de votre projet d’achat d’entreprise.

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Aujourd’hui, le Centre de transfert d’entreprise du Québec accueille Me Yves Rocheleau, avocat associé chez Lavery pour discuter des clés pour l’achat ou la vente d’entreprise en période d’incertitude.

Les questions suivantes seront notamment abordées :

– Pour les vendeurs et les acheteurs d’entreprise, quels éléments clés favorables peuvent-ils considérer dans le cadre d’une transaction de transfert d’entreprise en période d’incertitude ?

– Pourquoi est-ce encore plus important pour le vendeur de partager le risque avec le repreneur actuellement ?

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Le Centre de transfert d’entreprise du Québec s’est entretenu avec Antoine Chatel, président des Aliments PM Foods depuis avril 2019. Dans cette entrevue, il partage avec nous son parcours repreneurial, mais également quelques conseils bien avisés pour les futurs repreneurs.

Tout d’abord, présentez-nous brièvement votre entreprise.

Les Aliments PM Foods est une entreprise spécialisée dans l’agroalimentaire et plus spécifiquement dans les plats préparés surgelés à base de fruits de mer et également dans la confection de beurres assaisonnés aux épices. L’entreprise a 35 ans d’existence et compte aujourd’hui environ 36 employés et un chiffre d’affaires de six millions.

Pourquoi avoir pris le virage du repreneuriat ? Quels ont été les éléments déclencheurs ?

Je suis un entrepreneur dans l’âme. Cela fait 14 ans que j’entreprends. J’ai œuvré dans divers domaines d’activité en France. En arrivant au Canada, il était tout naturel pour moi de continuer dans la même voie. J’ai choisi de reprendre une entreprise déjà existante, car plusieurs études montrent qu’un pourcentage considérable de personnes étrangères qui arrivent dans un nouveau pays et qui décident de démarrer une entreprise échouent.

Quel type de reprise avez-vous fait ?

J’ai fait une reprise externe, car je suis venu spécialement de la France pour cette occasion.

Quelle a été votre première démarche ? Vers quels organismes ou personnes vous êtes-vous tourné en premier ?

J’étais à la recherche d’une occasion d’affaires au Canada et lors de mes recherches sur le web, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir le CTEQ. J’ai pris contact avec un de ses conseillers et à partir de là, les choses sont allées très vite.

Racontez-nous brièvement comment s’est passée la cohabitation entre vous et le cédant.

La cohabitation s’est bien passée. Nous avions pour objectif de faire un transfert sur six mois et c’est ce que nous avons fait. J’ai passé six mois aux côtés du propriétaire, au sein de l’entreprise afin d’assurer une bonne transition. Cela m’a permis d’observer, d’apprendre à connaître toute l’équipe, l’entreprise et les produits.

Quels ont été vos principaux défis ? Comment les avez-vous surmontés ?

Au début, il y a eu quelques surprises au niveau des stocks et du personnel. Nous avons connu un certain taux de roulement dans l’entreprise. Avec toute l’équipe, nous y avons fait face avec beaucoup de courage et de détermination. Aujourd’hui, ces difficultés sont derrière nous et je suis très heureux d’avoir actuellement une équipe stable.

Lire aussi : Acheter une entreprise à 55 ans, c’est possible ! 

Selon vous, quels sont les avantages à reprendre une entreprise ?

Je trouve qu’il y a un gain de temps considérable dans le fait de reprendre une entreprise. D’autant plus que dans mon secteur d’activité les normes sanitaires sont très élevées et il est très compliqué de démarrer une entreprise de zéro. Il faut compter en moyenne 5 à 10 ans avant d’avoir une entreprise qui commence à fleurir. Reprendre une entreprise existante facilite un peu plus les choses et cela fait gagner beaucoup de temps, mais aussi de l’argent.

Quelles sont les qualités et les compétences à avoir en tant que repreneur d’entreprise ?

Il faut déjà aimer entreprendre, car on rencontre beaucoup de difficultés quand on se met à son propre compte. Il faut aimer prendre des risques et aimer développer de nouveaux projets. Il faut aimer l’humain, car aujourd’hui on ne gère plus une équipe comme on le faisait il y a 50 ans. Il faut aimer partager avec les autres, mais aussi déléguer parce que seul, un chef d’entreprise ne pourra pas aller bien loin. Il doit pouvoir compter sur son équipe afin de leur donner des responsabilités. Pour terminer, je dirais qu’il est impératif d’avoir une vision de l’avenir.

Si vous retourniez en arrière, que feriez-vous autrement ?

Je n’ai aucun regret sur le fait d’avoir repris l’entreprise. Par contre, sur les clauses du contrat, j’aurais peut-être changé certaines choses. Mis à part cela, je ne regrette rien. C’est un beau parcours, une belle entreprise et nous connaissons actuellement une belle croissance au-delà des prévisions escomptées.

Avez-vous commencé à préparer votre propre plan de relève ?

Ayant eu plusieurs autres entreprises dans ma vie, je vous dirais que c’est quelque chose qui m’importe beaucoup. J’ai déjà quelques idées sur la vision de la reprise, mais je n’en suis pas encore là, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui se lance aujourd’hui dans un projet repreneurial ?

Je dirai à la personne d’être certaine du domaine d’activité dans lequel elle veut aller et de l’entreprise qu’elle vise reprendre. Parfois, certaines entreprises reposent sur le propriétaire-dirigeant et dès que cette personne s’en va, l’entreprise ne survit pas. Je lui dirais aussi de s’assurer d’avoir les compétences du métier où elle désire aller ou du moins avoir la volonté de les acquérir. Sinon qu’elle vérifie que d’autres personnes déjà présentes dans l’entreprise aient ces compétences. Lorsqu’on n’a pas les compétences requises pour gérer une équipe d’un secteur en particulier, souvent cela devient très compliqué. 

Il faut également faire attention à toute la partie relationnelle de l’entreprise pour être certain qu’une fois que l’entreprise sera reprise, les clients restent. Il est important de consolider les bases de l’entreprise et être certain que tout est réalisable. De plus, il est essentiel de ressentir l’entreprise avant de la reprendre et voir aussi la valeur ajoutée qu’on peut y apporter. Sans valeur ajoutée, cela manque de sens de reprendre une entreprise. Il faut vraiment apporter quelque chose de plus à l’entreprise, sinon il ne s’agit plus d’entrepreneuriat. Et pour finir, je dirai qu’il est essentiel de se faire accompagner par des professionnels du milieu pour éviter certains pièges.

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