La reprise collective permet aux employés de reprendre, en totalité ou partiellement, une entreprise pour l’exploiter conformément aux règles d’action coopérative. Il existe plusieurs formes (consommateurs, producteurs, travailleurs, travailleurs actionnaires et solidarité) qui permettent tous un mode de gestion démocratique, basé sur l’implication des membres dans le processus décisionnel.
La reprise collective comporte plusieurs avantages, tant pour l’entreprise que pour la collectivité. Elle prévoit une redistribution des surplus aux membres, par l’entremise des ristournes, ainsi qu’aux communautés locales. Leur taux de survie est nettement supérieur à celui des entreprises du secteur privé. Cela permet de contrer la délocalisation et de contribuer à l’essor et au maintien des emplois.
Dans un contexte où nous pouvons constater une diminution constante du nombre de nouveaux entrepreneurs au Québec, le Ministère de l’Économie, des Sciences et de l’Innovation (MESI) désire favoriser l’avenue de l’entrepreneuriat collectif comme solution au manque de relève grandissant.
Découvrez le modèle coopératif avec cette vidéo du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité et de l’Alliance coopérative internationale.
Qu’est-ce qu’une coopérative ?
Une coopérative est une personne morale regroupant des personnes ou des sociétés qui ont des besoins économiques, sociaux ou culturels communs et qui en vue de les satisfaire, s’associent pour exploiter une entreprise conformément aux règles d’action coopérative.1
Selon le principe de coopération, les membres ont tous un pouvoir de décision équivalent : à chacun d’eux correspond un vote. Les membres peuvent recevoir des ristournes ou partager les avantages de la coopérative selon leur utilisation des services offerts.2
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