Étiquette : tourisme

Webinaire : Transférer ou vendre, comment évaluer mon entreprise touristique ?

Le 15 mars dernier, le Centre de transfert d’entreprise du Québec, en collaboration avec MNP, a tenu un webinaire sous le thème « Transférer ou vendre, comment évaluer mon entreprise touristique ? ».

Nathalie Boudreau, conseillère en transfert d’entreprise au CTEQ, ainsi qu’Olivier Côté, directeur service conseil chez MNP, se sont entretenues sur l’importance de l’évaluation d’entreprise dans un processus de vente.

Pour un cédant, l’évaluation est une étape cruciale afin de vendre son entreprise à sa juste valeur marchande. Cela permet d’établir un prix de vente juste grâce à des éléments tangibles et pertinents en prévision de la négociation avec un repreneur.

Webinaire : Acheter & financer une entreprise touristique au Québec, par où commencer ?

Le 7 avril dernier, le Centre de transfert d’entreprise du Québec, en collaboration avec Evol, a tenu un webinaire sous le thème « Acheter & financer une entreprise touristique au Québec, par où commencer ? ».

Nathalie Boudreau, conseillère en transfert d’entreprise au CTEQ, ainsi que Mélanie Marin, directrice régionale chez Evol, se sont entretenues sur l’une des interrogations les plus récurrentes chez les repreneurs, soit le financement. Dans cette vidéo, découvrez comment mieux vous préparer à la demande de financement et bénéficiez de nombreux conseils d’une experte pour réussir votre montage financier.

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

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Quand deux amis rachètent une institution touristique du coin

En avril 2020, Laurence Marquis et Nicolas Horth, rimouskois de 26 et 27 ans deviennent propriétaires de Capitaine Homard, une adresse estivale incontournable de Sainte-Flavie. Histoire de leur acquisition d’entreprise.

Capitaine Homard est une institution dans la région. À la fois restaurant, poissonnerie, site de camping et de chalets locatifs avec vue sur le fleuve, l’établissement est une halte incontournable pour bien des touristes qui empruntent les routes de la région.

L’entreprise saisonnière emploie environ 35 personnes pour quatre mois durant l’été. Le reste de l’année, les deux propriétaires demeurent les seuls employés.

Le rachat au temps du « corona »

Laurence : Je me rappelle que la journée de signature de notre prêt, le gouvernement annonçait les premières mesures en réaction à la pandémie. Ça nous a presque fait hésiter.

Nicolas : Notre première année a été particulière : on a su à la dernière minute que nous allions pouvoir servir des clients. Heureusement ! Malgré les contraintes, nous sommes contents de l’achalandage de notre premier été. Ça nous a aussi donné plusieurs idées sur ce que l’on devait améliorer.

Un an plus tard, Capitaine Homard s’est doté d’une nouvelle terrasse, a renouvelé son menu qui met de l’avant des produits locaux, a apporté des améliorations à ses chalets locatifs et a apporté des changements pour améliorer l’efficacité du service en cuisine et des commandes à emporter.

Alors que Nicolas prend sous sa responsabilité les opérations en cuisine et tout ce qui touche à la comptabilité, aux « chiffres » (de dire Laurence), cette dernière assure le service client et le marketing. Le duo parfait !

Lire aussi : Acheter une entreprise en période d’incertitude

Un lien de confiance

 Nicolas connaît bien les rouages de l’entreprise : il y a travaillé pendant 7 ans, plus récemment comme gérant et bras droit de l’ancien propriétaire.

Nicolas : Quand on a su qu’Alain voulait vendre, on a sauté sur l’occasion !

Son amie d’enfance Laurence, forte d’une expérience en marketing dans le secteur de la restauration, a embarqué à pieds joints dans l’aventure.

Laurence : Les négociations avec le cédant ont été fluides. Il reste d’ailleurs près du téléphone quand on a besoin de se référer à lui. 

La reprise, pas si facile…

 Laurence : C’est certain qu’acheter une entreprise quand on est jeunes pose des défis. Quelqu’un peut facilement se perdre dans la paperasse à remplir. Il faut aussi trouver une mise de fonds. Ce n’est pas simple comme acheter une maison ! Mais il existe énormément de programmes pour les 18 à 35 ans, pour les femmes en entrepreneuriat, sans compter tous les organismes de soutien qui sont là pour nous aider à concrétiser notre projet. Il faut juste faire ses recherches, et surtout, croire en soi et en son projet au moment de faire des pitchs !

Nicolas : Chaque personne que tu rencontres à travers ces organismes, que ce soit au CTEQ ou auprès de ses partenaires (SADC, CLE, etc.), te donne une information clé pour te faire avancer.

Les deux repreneurs ont pu compter sur l’ancien propriétaire comme créancier principal, combiné à des prêts auprès des organismes de développement économique de la région et une contribution de la famille, la transaction a pu se concrétiser.

Être patrons

Laurence : Gérer des employés, prendre des décisions, c’est stressant. On s’améliore, on gagne en confiance. Il faut accepter que rien ne soit parfait comme on le voudrait.

Nicolas : Les souliers de l’ex-proprio étaient assez grands à combler. Il était très aimé de tous. Se faire accepter des employés, ça se fait avec le temps, mais, ça augure bien.

Les deux propriétaires ont des projets plein la tête pour le futur proche. Ils prévoient de renouveler l’identité de marque et créer une collection de vêtements notamment.

Laurence : On veut faire quelque chose à notre image : jeunes et audacieux !

Ce témoignage vous inspire ? Contactez le CTEQ pour nous parler de votre projet !

Vous aussi vous souhaitez acheter une entreprise ? Découvrez le portrait d’une entreprise à vendre sur la Côte-Nord

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Pandémie, hôtellerie et opportunités – L’histoire de Brigitte Dufour

Brigitte Dufour a fondé l’Hôtel Château Fraser en 2005, établie au cœur de la ville de Témiscouata-sur-le-Lac, tout près du splendide lac du même nom. Malgré la pandémie, sa propriétaire accuse une excellente année, elle enregistre même des records. Cela n’altère toutefois pas son désir de vendre, les repreneurs étant d’ailleurs plus nombreux à se manifester.

EXPLIQUEZ-MOI COMMENT S’EST DÉROULÉE VOTRE DERNIÈRE ANNÉE.

Dès le début de la crise, j’ai décidé de garder l’établissement ouvert. Notre région est frontalière des provinces maritimes et les voyageurs peuvent en profiter comme dernier arrêt au Québec.

Depuis la pandémie, les visiteurs proviennent plus majoritairement du Québec et ils séjournent souvent plus longtemps. Toute notre équipe a passé un très bel été en leur compagnie. Je pense que cet engouement des Québécois à redécouvrir le Québec restera. La réputation de mon établissement et ses hauts standards d’hygiène ont contribué à sa popularité d’autant plus en cette année de pandémie.

Brigitte Dufour, propriétaire de l'hotel Chateau Fraser

L’Hôtel Château Fraser compte 14 chambres. Le concept allie le confort d’un hôtel-boutique et l’intimité d’une auberge de charme et attire une clientèle plus distinguée. Il est situé dans un bâtiment historique, l’ancien magasin général Fraser. Sa conversion a demandé un bon investissement de départ. Les améliorations ont été continuelles au fil des 17 ans. Tout a passé si vite.

Depuis quand songez-vous à vendre?

Gérer un hôtel est exigeant : c’est souvent du 7 jours sur 7, 24h sur 24! Depuis un certain temps, j’avais amorcé ma réflexion de devoir vendre mon entreprise. Je désirais commencer à sonder le terrain sans me presser. Dès le début, j’ai eu de l’appui d’une conseillère du CTEQ qui est venue me rencontrer. En lien avec la SADC du Témiscouata, j’ai pu profiter d’une aide financière pour commander une évaluation technique. J’ai affiché mon entreprise dans le répertoire de la CTEQ ainsi qu’avec une agence immobilière.

À visionner : Vendre une entreprise touristique : les enjeux et les possibilités

Et comment se porte la recherche de repreneur ?

Alors que je croyais que les repreneurs viendraient d’Europe ou d’Asie, les candidats qui se sont manifestés de façon plus sérieuse proviennent du Québec. Au cours de la dernière année, le marché immobilier a bondi dans notre région et l’intérêt des repreneurs québécois s’est grandement accru.

La pandémie a amené une nouvelle appréciation de certaines régions du Québec. Les gens veulent se rapprocher de la nature, mais ils veulent aussi un accès facile avec un excellent réseau routier. C’est ce que nous offrons ici au Bas-Saint-Laurent.

Quelles sont les prochaines étapes ?

J’ai reçu quelques visites dont certains acheteurs plus sérieux. Mon courtier immobilier et ma conseillère au CTEQ me fournissent support et expertise dans ce processus.

Est-ce difficile de choisir votre relève ?

Une partie est rationnelle et une autre restera toujours émotive dans ce choix. Je souhaite que les futurs repreneurs aient, tout comme moi, le sens aigu d’un travail bien accompli. J’aimerais bien sûr qu’ils continuent d’investir en améliorations, non seulement pour générer du profit, mais pour perpétrer les valeurs humaines qui ont toujours prévalu ici. L’Hôtel Château Fraser est un citoyen corporatif d’importance ici. J’aimerais voir l’entreprise continuer de grandir.

Acheter un hôtel comme le Château Fraser vous intéresse ? Communiquez avec nous pour savoir où commencer !

 

À lire aussi : Portrait d’une entreprise à vendre : Garage Boucher et Santerre

Dans cette capsule, notre conseillère en transfert d’entreprise pour le secteur touristique, Nathalie Boudreau ainsi que Marie-Josée Blanchet, co-leader de la pratique Tourisme, Culture et Loisirs chez Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) s’entretiennent sur les enjeux et les possibilités présents dans le secteur touristique au Québec.

Vous retrouverez dans cette capsule :

– Des statistiques sur les entreprises du secteur touristique qui n’ont pas de plan de transfert.

– Les enjeux liés à cette industrie, mais aussi quelques solutions pour en minimiser les risques.

– Quelques conseils avisés pour aider les propriétaires-dirigeants à mieux se préparer au transfert de leur entreprise.

Lire aussi : Pandémie, hôtellerie et opportunités : l’histoire du Château Fraser

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Juin 2020

Le secteur touristique a été l’un des premiers impactés par la pandémie. Aujourd’hui, avec le déconfinement progressif du Québec, certaines entreprises mettent les bouchés doubles pour se positionner en vue de la saison 2020. La question que plusieurs propriétaires d’entreprises touristiques se pose est : est-ce que les retombées seront suffisamment élevées pour compenser les efforts financiers et humains nécessaires à la réouverture ?

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Pour les propriétaires d’entreprises, qui avaient pris la décision de vendre bien avant cette pandémie, l’impact pourrait paraitre à première vue très dramatique. Cependant, sur le terrain, nous constatons que les cédants sont d’une résilience incroyable. Plusieurs ont saisi cette occasion pour faire le grand ménage, former leurs employés, informatiser certains processus, etc. Ils sont conscients que, malgré leur volonté de céder leur entreprise, les repreneurs ne seront pas nécessairement au rendez-vous cette année. Plusieurs misent sur un transfert en 2021. Enfin, la pénurie de main-d’œuvre, habituelle dans ce milieu, sera un autre grand défi à relever dès la réouverture pour les propriétaires.

 

Du côté des repreneurs, on pourrait penser que saisir la bonne affaire est leur première motivation, mais on voit plutôt des repreneurs réfléchis qui observent ce qui se passe. Ceux-ci réalisent que ce secteur d’activité comporte certains défis supplémentaires. Les passionnés continueront leur recherche et les autres opteront pour un autre type d’entreprise ou un autre secteur d’activité.

 

Finalement, une des difficultés qui affecte le secteur touristique, et qui impacte considérablement la reprise d’entreprise touristique est la recherche de financement. Déjà un défi en temps normal, les derniers mois n’ont pas sécurisé les bailleurs de fonds. Il faut user d’imagination et de détermination pour trouver le financement nécessaire au transfert d’entreprise actuellement. Parmi les solutions à envisager, les cédants pourront être interpellés pour une balance de vente plus élevée, se constituer en coopérative ou trouver des partenaires qui injecteront des fonds. Aussi, certains programmes d’aide sont en attente d’être reconduit.

 

Quoi qu’il en soit, les conseillers en transfert d’entreprise du CTEQ continueront de guider les entrepreneurs du secteur touristique afin de s’assurer que toutes les possibilités soient explorées.

Les organisations qui gravitent autour des entreprises touristiques ont été d’un appui important au quotidien. Des webinaires, blogues, capsules et rencontres ZOOM, tout a été mis en œuvre pour les soutenir et les outiller. Également, les différents programmes d’aide financière des deux paliers de gouvernements ont été très bien reçus par les propriétaires d’entreprises. Ces derniers souhaitent aussi avoir l’appui des gouvernements pour les aider à couvrir leurs frais fixes et certains frais dédiés à la réorganisation des lieux ou à la réouverture de leurs entreprises.

L’industrie touristique au Québec, c’est important et plusieurs études le démontrent. C’est le cas de l’étude de Destination Canada publié en mars 2020, où l’on estime de 6 à 11 milliards les pertes que pourrait subir l’industrie touristique québécoise due à la COVID-19. De plus, comme le secteur touristique représente plus de 9% des emplois au Québec, et qu’un nombre important de ceux‑ci sont saisonniers, la crise actuelle pourrait entraîner la perte de 82 000 à 120 000 emplois.

 

 

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