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Entreprise à vendre

Un bijou régional à la recherche d'une relève

Cet article a été rédigé à l’intérieur d’une série dont l’objectif est de mettre en lumière de belles entreprises d’ici étant actuellement à la recherche d’une relève.

C’est en rachetant le dépanneur qu’elle a connu enfant dans son village que France Vaugeois lui donnera son nom en 2005 pour l’opérer comme entreprise familiale. Dépanneur Vaugeois, aujourd’hui bien ancré dans le village de Hérouxville, situé à 40 minutes de Trois-Rivières, offre à ses clients de belles exclusivités.

Portrait du commerce et du village

Le Dépanneur Vaugeois est situé sur une route achalandée puisque à proximité de l’autoroute qui mène à Shawinigan, à Montréal ou à Québec. Le village de Hérouxville est un charmant village de plus de 1300 habitants.

On y retrouve plusieurs sites de villégiature, dont le très populaire Tavibois ou le Camp Familial Val-Notre-Dame, plusieurs lacs et de nombreux chalets. Ça bouge à Hérouxville : tout plein de nouvelles familles s’y installent. Plusieurs maisons neuves se construisent chaque année, et les maisons se vendent dès que la pancarte se pointe.

Le commerce est devenu au fil des ans une petite épicerie puisqu’on y retrouve tout pour se dépanner, dit la propriétaire. En effet, depuis quelques années un nouveau fournisseur de la région, Le Carnivore Plus, y offre de nombreux produits : viande de toutes sortes, pâtés, plats préparés pour ne nommer que ceux-là. De plus, le Dépanneur Vaugeois a l’atout d’être le seul commerce en alimentation dans un rayon de 6 km à la ronde.

Un commerce qui a grandi

En 2011, Madame Vaugeois faisait l’acquisition d’une vaste bâtisse commerciale (une ancienne boucherie) dans laquelle elle déménagera le commerce de son lieu original, et ainsi s’assurer de l’exclusivité dans son village. Durée des rénovations : 6 mois, et a ainsi ouvert en juin 2012 dans un tout nouvel aménagement beaucoup plus grand sous la nouvelle bannière Servi Express.

Outre le très grand loyer à l’étage, pouvant être habité par un propriétaire, la bâtisse commerciale offre un rez-de-chaussée d’une superficie de près de 2000 pieds carrés. Tout a été rénové.

Possibilités futures

Que ce soit pour ouvrir un petit restaurant ou même un restau-bar, tout en gardant un côté dépanneur, c’est possible et souhaitable dans la bâtisse actuelle. Il n’y a aucun commerce de ce genre actuellement à Hérouxville et la demande est là.

« Je me lancerais dans ce genre d’aventure si j’avais quelques années en moins! Mais l’âge de la retraite est là pour moi.»

Alors, à qui la chance?

En résumé, les avantages que présente ce commerce à vendre en Mauricie : 

  • Une clientèle régulière 
  • Pas de compétiteurs à proximité 
  • Des produits exclusifs qui fidélisent la clientèle 
  • Un espace avec beaucoup de potentiel pour de nouvelles idées 


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La fiche INDEX de cette entreprise : 10587

Cet article a été rédigé à l’intérieur d’une série dont l’objectif est de mettre en lumière de belles entreprises d’ici étant actuellement à la recherche d’une relève.

L’entreprise en bref : 4 générations de fer et de savoir-faire

H. Blanchette Ltée est un fabricant de métaux ouvrés et de structures d’acier cumulant déjà plus de 80 années d’historique et d’expertise. Ses propriétaires actuels, Maurice et Pierre Blanchette, représentent la 4e génération à la tête de l’entreprise fondée par leur arrière-grand-père, Louis-Joseph Blanchette.

Une histoire marquée par une croissance spectaculaire

Au début, il ne s’agissait que d’un humble atelier de menuiserie où l’on fabriquait des escaliers en bois pour les appartements résidentiels, sur la rue Laviolette à Trois-Rivières. Lorsque le fils de Louis-Joseph, Hervé Blanchette, arriva au sein de l’entreprise, il proposa d’ajouter la fabrication d’escaliers en fer ornemental à leur portfolio.

Quelques décennies plus tard, le fils de Hervé, Marcel Blanchette (le père du propriétaire actuel) amorça les débuts de la division fabrication industrielle de l’entreprise avec la création de structures d’acier de petite envergure, entre autres.

Cela nous amène ensuite à l’arrivée du propriétaire actuel, Maurice Blanchette. Il arriva dans l’entreprise avec son frère, qui s’occupa de la comptabilité, alors que lui terminait ses études en ingénierie. Ces derniers firent une étude pour constater que la fabrication d’escaliers en bois n’était pas rentable. Cependant, leurs produits faits en aciers l’étaient !

À la lumière de ce constat, les deux frères firent l’acquisition d’une usine à vendre à moins de 5 km de leur atelier, leur permettant d’exploiter plus efficacement ce marché. Cette décision a éventuellement amené H. Blanchette ltée à doubler son chiffre d’affaires, ce qui l’a poussée à agrandir l’usine de 10 000 à 16 000 pieds carrés. Le chiffre d’affaires a ensuite atteint 1,5 million de dollars. À ce stade, l’entreprise avait complètement délaissé le secteur résidentiel et se concentrait uniquement sur l’industriel.

Des employés expérimentés et dévoués

Les employés de H. Blanchette Ltée sont syndiqués depuis le début des années 80. Selon Maurice Blanchette, ce fut un événement positif pour l’entreprise. « Cela nous a permis de contribuer à garder une bonne entente avec nos employés et surtout, à les consolider », affirme-t-il. En effet, depuis la signature de la première convention collective, il n’y a eu aucun grief.

Au total, le fabricant trifluvien compte une douzaine de ressources : 7 sur le plancher et 5 au dessin ou à l’administration. M. Blanchette déclare fièrement que son équipe produit comme si l’entreprise comptait le double d’employés. L’expérience cumulée de ces derniers, de l’ordre de 20 ans en moyenne, et l’ambiance familiale qu’on y retrouve entre collègues, est en partie derrière ce phénomène.

Un travail d’équipe avec ses compétiteurs

L’ère des « gros méchants compétiteurs » est révolue, selon Maurice Blanchette. Au lieu de travailler contre ses compétiteurs, il travaille avec eux. Une pratique qui semble contre-intuitive, mais qui est profitable. « Quand c’est tranquille, on appelle nos compétiteurs et on leur demande s’ils ont du surplus de travail, vice-versa. C’est une situation qui est gagnante-gagnante au lieu de se morfondre lors de périodes difficiles. Nous avons appris à nous parler », explique l’entrepreneur.

De plus, H. Blanchette Ltée demeure stratégique dans ses investissements. Au lieu d’investir dans des machines de coupe, ils sous-traitent auprès de fournisseurs ce qui permet à l’entreprise de développer d’autres services qui ne sont pas offerts par leurs fournisseurs et compétiteurs.

Une clientèle établie et diversifiée

Les clients de H. Blanchette se divisent en deux catégories principales : les entrepreneurs généraux (alumineries, papeteries, etc.) et les installateurs qui font du montage d’acier (par exemple, pour la réparation de ponts). Ces derniers sont fidèles et reviennent en majorité au fil des ans.

La passerelle Passtech : l’innovation brevetée de l’entreprise

Depuis l’an 2000, le fabricant a développé un concept de fabrication unique : une passerelle d’acier en plaques pliées. La force de ce produit est que les clients peuvent dessiner la passerelle en quelques clics et l’envoyer automatiquement à un sous-traitant de H. Blanchette Ltée qui coupe, perce, plie et galvanise l’acier du fabricant. « On peut répondre au besoin du client de la conception jusqu’à la livraison », affirme fièrement M. Blanchette. Ce produit a été vendu à des clients importants, incluant Hydro-Québec et la Défense nationale.

Une certification ISO comme corde à son arc

Selon le propriétaire actuel de l’entreprise, l’obtention de la certification ISO permet que l’organisation du travail soit ordonnée et structurée. « C’est très facilitant et ça favorise le développement et la croissance de l’entreprise. Notre système est facilement applicable et vérifiable, en plus d’être muni de logiciels d’avant-garde ».

Perspectives d’avenir : pourquoi s’intéresser à H. Blanchette Ltée en tant que repreneur ?

« Le cheval est déjà en course », répond M. Blanchette.

  1. L’entreprise est bien établie sur le Web.
  2. Comme il s’agit d’une entreprise de 4e génération, le repreneur pourra profiter d’humbles conseils issus de la mémoire familiale qui s’est forgée sur presque un siècle. Son principal conseil : penser comme une grande entreprise et dépenser comme une petite entreprise !
  3. L’usine ne couvre que 16 000 pieds carrés sur les 75 000 pieds carrés du terrain ou elle se situe : il y a de l’espace en masse pour grandir.
  4. La majorité des clients se situent au Québec. Les occasions en Ontario, dans l’Ouest canadien, dans les Maritimes ou même à l’international sont encore à saisir.

À qui la chance de reprendre ce bijou régional ?

Le numéro de la fiche INDEX de H. Blanchette Ltée est le :  8117

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Centre de transfert d’entreprise du Québec

514-393-9779, poste 1000

[email protected]

Cet article a été rédigé à l’intérieur d’une série dont l’objectif est de mettre en lumière de belles entreprises d’ici étant actuellement à la recherche d’une relève.

L’entreprise RO-MA, fabricant et distributeur spécialisé dans des produits d’injection d’aluminium sous pression et d’injection de plastique a été fondée en 1971 et reprise en 1976 par la famille Cossette. Propriétaires depuis près de 45 ans, ils ont été les piliers d’une entreprise dynamique et ils ont toujours été soucieux de son développement.

Même si l’entreprise éprouvait certaines difficultés lors de l’acquisition, la famille Cossette a cru en son potentiel et a investi dans l’entreprise afin de la relancer. Comme toute entreprise, elle a dû faire face à des changements selon le marché et s’adapter tout au long de sa vie. À titre d’exemple, lors d’une baisse de la demande dans le secteur de la motoneige, où RO-MA était un fournisseur important de pièces moulées, l’entreprise a su réajuster ses opérations et innover en s’orientant vers un autre produit : la roue !

Ils ont créé un brevet pour une roue utilisée dans des équipements de manutention. Une roue que l’on voit partout maintenant. Autant sur les chariots de supermarché que dans les usines ou dans les bureaux de poste. Une roue avec une semelle ne se séparant pas de la jante. Ce produit est un pilier de leur entreprise encore aujourd’hui. Un virage qui s’est avéré être un jalon de leur croissance pour plusieurs années !

Comme la plupart de leurs clients actuels se situent principalement au Québec et aux États-Unis, l’entreprise a donc ajouté la distribution en complément. Ce qui est très apprécié de leur clientèle.

Lors de la crise économique de 2008, comme la plupart des entreprises, RO-MA a connu une certaine baisse des ventes, mais s’est rapidement réajustée. Le contrôle des dépenses, une revue des méthodes de travail combiné au fait que le prix des matières premières avait aussi diminué, leur a réussi ! De plus, comme la réparation des équipements est souvent plus courante que l’achat de nouveaux équipements en période de crise économique, le réseau de distribution de RO-MA a pu continuer de fournir des roues de remplacement à sa clientèle.

Pourquoi considérer acheter RO-MA ?

Une entreprise résiliente, dynamique et qui n’a pas peur du développement continu

L’entreprise a démontré une résilience continue et a su se réajuster, corriger le tir en fonction de l’évolution du marché et acquérir de nouveaux clients lors de la fermeture de certains de ceux-ci.

« On a vécu des périodes difficiles, mais nous nous sommes toujours réorientés », affirme M. Guy-Paul Cossette, président-directeur général de RO-MA.

Des employés engagés

De plus, parmi la quinzaine d’employés que compte RO-MA, le taux de roulement est quasi inexistant. Les membres de l’équipe administrative y travaillent depuis plusieurs années et en ce qui concerne les ressources de l’usine, quelques retraites ont amené de nouvelles embauches, qui y sont depuis plus de 2 ans déjà. Avec le dynamisme de la direction de l’usine, les employés sont bien formés et l’organisation du travail s’ajuste selon les besoins du marché.

Des investissements récents

Même à l’orée de la retraite, M. Cossette continue d’investir dans le développement de l’entreprise. Le développement le stimule toujours ! Il travaille actuellement sur la refonte de son site Web, le changement du système informatique et l’amélioration d’équipements.

Une clientèle diversifiée et fidèle

M. Cossette juge que sa clientèle est assez diversifiée et il entretient une relation de longue date avec celle-ci. En effet, certains clients achètent chez RO-MA depuis une quarantaine d’années. Et plusieurs clients font confiance à RO-MA depuis 20 ans.

Perspectives d’avenir

« Le potentiel de RO-MA est grand », estime M. Cossette. Ayant déjà une belle quantité de moules à injection en stock, d’autres peuvent être développés pour fabriquer de nouveaux produits. D’autres marchés peuvent être exploités, comme par exemple, le reste du Canada. Avec une tendance pour l’achat local qui se dessine en raison de la pandémie de la COVID-19, les autres provinces canadiennes représentent un potentiel encore inexploité.

Le numéro de la fiche INDEX de RO-MA est le : 11187

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Le Café-boutique Aux 5 sœurs, c’est la place conviviale en Mauricie, à Sainte-Thècle. Résidents ou touristes, on s’y arrête pour savourer un bon café accompagné d’une gaufre belge. Le lieu revit tout en nous plongeant dans son passé. Nous imaginons ces 5 sœurs Leblanc qui ont tenu le magasin général et qui sont encore dans l’esprit des aînés. On vous parle d’une aventure. Celle de Roxanne et Olivier qui ont amené leur sensibilité dévorante dans le village en redonnant vie au patrimoine et en valorisant les artisans locaux.

Pourquoi avez-vous choisi la Mauricie ?

Je viens de Trois-Rivières et j’y ai demeuré jusqu’à la fin de mes études. Olivier et moi, nous nous sommes rencontrés à l’UQTR, lors de nos études respectives en administration des affaires.
La Mauricie a été un choix facile pour nous puisque nous aimions la région et que l’accès à la propriété y était facilitée pour un jeune couple comme nous.
La région de Mékinac était méconnue pour nous, mais nous y sommes tombés amoureux lors d’une première visite.

Pourquoi avez-vous choisi de reprendre le Magasin Général de Sainte-Thècle ?

Le lieu était affiché sur un site de vente de propriétés et nous sommes venus le visiter. Le Magasin Général était abandonné depuis plus de 20 ans, il n’était pas dans un état propice à l’ouverture d’un commerce rapidement. Nous avons donc acheté la maison et le Magasin Général qui appartenaient à la même famille et avons décidé d’en faire notre nouvelle vie !

Ce n’est qu’un an après l’achat que nous avons ouvert le Café « Aux Cinq Sœurs ». Le nom est d’ailleurs une référence historique aux cinq soeurs Leblanc qui opéraient autrefois le magasin de leur père. Nous en avons fait un lieu rassembleur, authentique et rempli de souvenirs.

Comment avez-vous procédé pour acquérir le magasin ?

Comme le bâtiment (Maison et Magasin) était classé comme résidentiel/commercial, nous avons fait appel à Desjardins pour une hypothèque et nous avons dû mettre une mise de fond de plus de 20% pour l’acquisition.

La difficulté a été dans l’acquisition et l’assurance des bâtiments. Ensuite, même si le projet commercial était novateur pour la région, nous avons eu de la difficulté à trouver des partenaires financiers. Les secteurs de la restauration et de la vente au détail sont à risque plus élevés. Les prêts aux entrepreneurs sont donc plus difficiles.

Finalement, les premiers à avoir fait confiance en notre projet sont FONDEC de Trois-Rivières, puis la Municipalité de Sainte-ThècleDesjardins ainsi que le CLD Mékinac. Ce sont ces partenaires qui nous ont permis d’ouvrir le commerce.

Comment avez-vous amené votre nouvelle vision pour bâtir votre succès local ?

Nous sommes partis de l’histoire du Magasin Général pour bâtir notre modèle d’affaires ainsi que notre image de marque. Les résidents locaux avaient déjà un lien avec cet ancien bâtiment et ils étaient favorables au projet. Cela nous a grandement aidé. Avant l’ouverture officielle, nous avons travaillé très fort sur les réseaux sociaux pour créer un engouement. Cet engouement dure depuis plus de 16 mois !

Aujourd’hui, quels sont vos constats et vos ambitions pour le futur ? Feriez-vous des choses différemment ?

L’entreprise va bien, elle est en pleine croissance et nous permet de nous dépasser professionnellement. Elle demande beaucoup certes, mais nous faisons ce métier avec passion parce que nous l’avons choisi. Nous sommes deux associés et 5 employés, l’équipe grandit pas à pas ! C’est une grande fierté pour nous.

Nos ambitions s’orientent principalement sur le développement touristique et régional de chez nous. Nous aimerions que notre projet inspire des jeunes à venir s’installer dans Mékinac et que d’autres s’orientent vers l’entrepreneuriat en région également.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui envisagent d’entreprendre en région ?

Entourez-vous des bonnes personnes parce qu’un projet ne repose pas sur un seul entrepreneur. Soyez fiers de bâtir un projet, de générer des emplois et de dynamiser nos régions. Le Québec en a besoin ! N’essayez pas d’entrer dans les « balises » commerciales, sortez des champs battus, soyez créatifs ! Plusieurs entreprises ont besoin de relève et elles n’en ont pas, notamment dans le secteur agricole. Nous encourageons les jeunes à se lancer.

Choisissiez vos partenaires et fournisseurs le plus localement possible. Nous avons remarqué une réelle collaboration entre entrepreneurs ici. C’est principalement parce qu’ils s’encouragent le plus possible les uns les autres !

Ayez un impact dans votre collectivité. Impliquez-vous !