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Le CTEQ s’est entretenu avec Mylène Bernard, conseillère principale au CTEQ, et Sophie Dudot, entrepreneure en résidence & gestionnaire régionale chez Futurpreneur, un OBNL qui offre du financement, du mentorat et des outils de soutien aux jeunes et nouveaux propriétaires d’entreprise de 18 à 39 ans.

L’achat d’une entreprise existante peut être avantageux, car il y a déjà une structure en place et un flux de trésorerie. Or, on a souvent en tête que l’achat d’une entreprise est inaccessible, que cela prend des moyens financiers trop importants pour y arriver. Ce n’est, certes, pas facile. Mais il existe mille et une façons de rendre son rêve possible. Il ne faut pas fermer la porte aux occasions.

« Quand il y a une volonté dans un projet, on assoit les bonnes personnes autour de la table pour le réaliser », dit Mme Bernard.

PAR OÙ COMMENCER ?

Avant d’entamer un processus de rachat, vous devez d’abord déterminer votre profil entrepreneurial, ainsi que vos motivations profondes. Le projet d’affaires doit avoir du sens par rapport à votre expérience et à votre situation personnelle. Si vous avez, par exemple, de jeunes enfants, vous devez réfléchir à la façon dont tout cela va coexister. L’aventure entrepreneuriale est exaltante, mais aussi très accaparante. Ce sont de belles et grandes responsabilités.

Pour déterminer votre profil entrepreneurial, comprendre les différentes étapes du repreneuriat et identifier les ressources pour vous aider dans votre projet, vous pouvez télécharger le guide du repreneur élaboré par le CTEQ.

Le plan d’affaires

Une fois que vous êtes bien documenté, vous pouvez commencer la création d’un plan d’action concret et rédiger un plan d’affaires. Futurpreneur a développé un outil gratuit fort intéressant pour vous accompagner dans la réalisation de ce dernier : Rédacteur de plans d’affaires.

COMMENT TROUVER DU FINANCEMENT ?

Nul besoin d’avoir une somme astronomique en poche pour acheter une entreprise. Il existe plusieurs solutions pour vous permettre de réaliser vos ambitions.

La balance de prix de vente

Cette méthode est un financement de la part du cédant. C’est-à-dire que vous ne lui versez pas la totalité du prix d’achat dès le départ. Vous lui faites plutôt des paiements échelonnés sur un nombre d’années selon les modalités convenues lors des négociations. Vous pouvez aller chercher la mise de fonds nécessaire auprès d’un tiers parti comme Futurpreneur.

Le financement de Futurpreneur

Futurpreneur peut vous soutenir grâce à un financement allant jusqu’à 60 000 $. 20 000 $ proviennent de Futurpreneur et si des fonds supplémentaires sont nécessaires, la Banque de développement du Canada (BDC) peut fournir jusqu’à 40 000 $ de plus. L’avantage, c’est que la BDC demande une mise de fonds de 10 % plutôt que de 30 % comme dans les banques traditionnelles.

De plus, l’équipe de Futurpreneur vous accompagne dans la planification du financement. « On s’assure que le repreneur réponde aux critères d’admissibilité et qu’il a un plan de relève solide », explique Mme Dudot.

Le prix d’achat d’une entreprise peut débuter à 50 000 $. C’est la preuve qu’on n’a pas besoin d’être millionnaire pour devenir son propre patron !

L’IMPORTANCE DU MENTORAT

Être accompagné dans cette nouvelle aventure est non seulement rassurant, mais cela permet au repreneur de bénéficier de l’expérience des autres et de briser l’isolement.

Les accompagnateurs du CTEQ et de Futurpreneur sont une ressource neutre et expérimentée. Ils vous aideront à mieux structurer votre projet repreneurial et vous guideront dans votre démarche.

À lire : Mon histoire d’achat d’entreprise : à peine 30 ans et repreneurs

achat d'entreprise en ébénisterie

Depuis le 1er mars 2021, François d’Amours est passé aux commandes de l’entreprise dans laquelle il a évolué comme ébéniste. Bois Franc Expert est un commerce de détail de planchers et escaliers établi à Rimouski depuis une trentaine d’années.

À quel moment avez-vous envisagé le rachat de l’entreprise ?

« Après mon cours en ébénisterie, j’ai fait mon stage ici et y suis resté huit ans. Aujourd’hui, l’ancien propriétaire me soutient encore dans mes nouvelles tâches, mais il est plutôt devenu mon employé ! », dit avec humour le nouveau patron de 36 ans.

Dès le tout début, le propriétaire envisageait François comme son successeur. « Je pense que c’est en raison de mon jeune âge, mon esprit d’initiative et ma débrouillardise ».

Cela a eu un effet positif sur son implication au sein de l’entreprise. D’ailleurs, le patron lui accordait régulièrement du temps pour lui transférer son savoir-faire et lui demandait également de le remplacer momentanément.

De la décision à l’action

Même si le transfert était envisagé depuis des années, il s’est tout de même écoulé presque trois ans entre le moment de la décision et celui de la transaction.

« Devoir travailler en même temps que de planifier le rachat nous a ralentis. Il y a une tonne de choses à penser des deux côtés. À cet effet, notre conseillère du CTEQ nous a aidés à dresser la liste des éléments à solutionner ».

C’est tout un travail d’évaluer la valeur de l’entreprise, puis de faire son montage financier et de le présenter aux organismes de financement. Cela m’a pris deux ans. Heureusement, les négociations avec le cédant ont été fluides; il voulait vraiment que la transaction se concrétise en plus d’avoir une totale confiance en moi.

Comment avez-vous financé le rachat ?

Les organismes locaux dans ma région, la SOPER et la SADC, m’ont appuyé de ce côté. Selon leurs exigences, le propriétaire a dû financer un petit pourcentage du montant, que je dois rembourser en un an. C’est une façon de corroborer ses intentions auprès des prêteurs.

Quels ont été vos principaux obstacles dans le processus de reprise ?

« Au fur et à mesure que le processus avançait, je me rendais compte que plusieurs détails n’avaient pas été mis au clair. Par exemple : le salaire convenu de l’ex-propriétaire qui devenait mon employé. Celui-ci, habitué que la compagnie endosse ses dépenses personnelles (voiture, factures de téléphones, etc.), avait assumé que la compagnie continuerait de le faire. Ces coûts s’ajoutaient au salaire négocié. Ce n’était pas clair pour moi ! Il a fallu rediscuter ».

Conseil d’ami :

« Il faut vraiment ouvrir les canaux de communication et soulever tous les petits détails, les zones floues pour clarifier et tout mettre sur papier, sans quoi l’on peut vite s’embrouiller ou se sentir floué ».

Comment allez-vous dans votre nouveau rôle de « patron » ?

« Avec l’ex-propriétaire, devenu l’un de mes cinq employés, on a une liste de points à examiner, avant que je sois 100 % à mon aise. Il est également convenu que celui qui me sert actuellement de mentor diminue progressivement ses heures de travail ».

Parmi les employés clés de François, une adjointe administrative en place l’aide à assurer beaucoup de tâches, notamment pour balancer les comptes, faire les paies des employés, la comptabilité.

« Les clients et fournisseurs avaient des relations professionnelles de longue date avec le cédant. Il y a un peu d’insécurité de part et d’autre créée par le transfert, mais je suis persuadé que nous bâtirons des liens de confiance, qui seront sans aucun doute différents, car je suis différent de mon prédécesseur ».

Comment vous projetez-vous dans le futur ?

« J’ai beaucoup d’idées en tête, mais je ne veux pas aller trop vite. De toute façon, je dois encore assumer des tâches d’ébénisterie puisque nous avons une pénurie de main-d’œuvre dans la région. Même si je voulais faire croître mon entreprise, je n’aurais pas les ressources humaines pour le faire ».

Le jeune repreneur avoue vivre plus de stress et cumuler les heures de travail depuis mars dernier. « Il faut trouver un équilibre dans cette nouvelle vie ».

C’est certain que je ferai des erreurs dans ce nouveau rôle, mais je sais vraiment me « revirer de bord ». Quand je veux quelque chose, j’ai appris à aller le chercher moi-même.

Bon succès François !

À lire : Achat d’entreprise : passer de client à propriétaire.

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futur repreneur
Étudiant s'intéressant à la reprise d'entreprise

Par Jordan Martel, étudiant à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

Honnêtement, je ne m’y attendais pas ! Lorsque je me posais la question « Qu’est-ce que tu veux faire dans la vie ? », je me disais que le monde des affaires et la gestion m’intéressaient grandement et que j’aimerais créer ma propre entreprise. Maintenant, je pense autrement !

À la suite d’un cours sur le repreneuriat que je viens de terminer dans le cadre de mon baccalauréat, je comprends maintenant l’importance de développer un horizon plus large de l’entrepreneuriat, qui inclut la volonté d’assurer la pérennité d’une entreprise, tant par le propriétaire-dirigeant que par celui qui envisage la carrière entrepreneuriale. En d’autres mots, pour dynamiser le tissu économique québécois, je comprends qu’il soit judicieux pour des jeunes comme moi de voir des défis aussi stimulants dans la reprise d’une entreprise, à laquelle ils insuffleront une nouvelle vision, une nouvelle vie, que dans celui de créer son entreprise de toute pièce.

Selon la stratégie de pérennité envisagée, chaque étape du projet repreneurial doit être comprise et respectée, surtout par le repreneur qui veut souvent aller vite, trop vite.

Oui, pour moi reprendre une entreprise est envisageable. Mais, plusieurs questions me viennent à l’esprit. Suis-je certain d’être en mesure d’assurer la pérennité d’une entreprise que je n’aurai pas créée moi-même ? Si oui, ai-je les acquis/connaissances pour non seulement la faire prospérer, mais aussi la rendre à mon image sans lui nuire ?

Reprendre une entreprise et me rendre compte par la suite que je n’ai pas les outils pour la faire prospérer me préoccupe. Pour éviter ce scénario, d’autres questions émergent. Ai-je fait assez de recherche sur l’entreprise pour ne pas avoir de mauvaise surprise lorsque j’en prendrai le contrôle ? Suis-je entouré de bonnes personnes qui sauront m’aider dans la reprise ? Ou encore, ai-je les ressources/outils dont l’entreprise a besoin pour être pérenne ?

J’ai compris que la préparation et la recherche sur l’entreprise visée sont les clés de succès. Sans l’application des différentes notions de cheminement lors d’une reprise, cela complique inévitablement les futures décisions à prendre pour le repreneur et ses chances de succès.

À voir : Webinaire : Ai-je ce qu’il faut pour acheter une entreprise ?

Somme toute, mon expérience m’a ouvert les yeux sur plusieurs facettes de l’entrepreneuriat qui m’étaient encore inconnues. Je suis également certain que les éléments appris me seront toujours utiles et me serviront de guide dans mes futurs projets.

Vous avez des questions concernant le repreneuriat ? Contactez le CTEQ pour nous poser vos question et nous parler de votre projet !

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Quand deux amis rachètent une institution touristique du coin

En avril 2020, Laurence Marquis et Nicolas Horth, rimouskois de 26 et 27 ans deviennent propriétaires de Capitaine Homard, une adresse estivale incontournable de Sainte-Flavie. Histoire de leur acquisition d’entreprise.

Capitaine Homard est une institution dans la région. À la fois restaurant, poissonnerie, site de camping et de chalets locatifs avec vue sur le fleuve, l’établissement est une halte incontournable pour bien des touristes qui empruntent les routes de la région.

L’entreprise saisonnière emploie environ 35 personnes pour quatre mois durant l’été. Le reste de l’année, les deux propriétaires demeurent les seuls employés.

Le rachat au temps du « corona »

Laurence : Je me rappelle que la journée de signature de notre prêt, le gouvernement annonçait les premières mesures en réaction à la pandémie. Ça nous a presque fait hésiter.

Nicolas : Notre première année a été particulière : on a su à la dernière minute que nous allions pouvoir servir des clients. Heureusement ! Malgré les contraintes, nous sommes contents de l’achalandage de notre premier été. Ça nous a aussi donné plusieurs idées sur ce que l’on devait améliorer.

Un an plus tard, Capitaine Homard s’est doté d’une nouvelle terrasse, a renouvelé son menu qui met de l’avant des produits locaux, a apporté des améliorations à ses chalets locatifs et a apporté des changements pour améliorer l’efficacité du service en cuisine et des commandes à emporter.

Alors que Nicolas prend sous sa responsabilité les opérations en cuisine et tout ce qui touche à la comptabilité, aux « chiffres » (de dire Laurence), cette dernière assure le service client et le marketing. Le duo parfait !

Lire aussi : Acheter une entreprise en période d’incertitude

Un lien de confiance

 Nicolas connaît bien les rouages de l’entreprise : il y a travaillé pendant 7 ans, plus récemment comme gérant et bras droit de l’ancien propriétaire.

Nicolas : Quand on a su qu’Alain voulait vendre, on a sauté sur l’occasion !

Son amie d’enfance Laurence, forte d’une expérience en marketing dans le secteur de la restauration, a embarqué à pieds joints dans l’aventure.

Laurence : Les négociations avec le cédant ont été fluides. Il reste d’ailleurs près du téléphone quand on a besoin de se référer à lui. 

La reprise, pas si facile…

 Laurence : C’est certain qu’acheter une entreprise quand on est jeunes pose des défis. Quelqu’un peut facilement se perdre dans la paperasse à remplir. Il faut aussi trouver une mise de fonds. Ce n’est pas simple comme acheter une maison ! Mais il existe énormément de programmes pour les 18 à 35 ans, pour les femmes en entrepreneuriat, sans compter tous les organismes de soutien qui sont là pour nous aider à concrétiser notre projet. Il faut juste faire ses recherches, et surtout, croire en soi et en son projet au moment de faire des pitchs !

Nicolas : Chaque personne que tu rencontres à travers ces organismes, que ce soit au CTEQ ou auprès de ses partenaires (SADC, CLE, etc.), te donne une information clé pour te faire avancer.

Les deux repreneurs ont pu compter sur l’ancien propriétaire comme créancier principal, combiné à des prêts auprès des organismes de développement économique de la région et une contribution de la famille, la transaction a pu se concrétiser.

Être patrons

Laurence : Gérer des employés, prendre des décisions, c’est stressant. On s’améliore, on gagne en confiance. Il faut accepter que rien ne soit parfait comme on le voudrait.

Nicolas : Les souliers de l’ex-proprio étaient assez grands à combler. Il était très aimé de tous. Se faire accepter des employés, ça se fait avec le temps, mais, ça augure bien.

Les deux propriétaires ont des projets plein la tête pour le futur proche. Ils prévoient de renouveler l’identité de marque et créer une collection de vêtements notamment.

Laurence : On veut faire quelque chose à notre image : jeunes et audacieux !

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Vous aussi vous souhaitez acheter une entreprise ? Découvrez le portrait d’une entreprise à vendre sur la Côte-Nord

Un proverbe inspirant dit : quand le vent du changement souffle, certains construisent des murs, d’autres des moulins à vent. Lorsque des changements importants se produisent au sein d’une entreprise, c’est le leadership de l’équipe repreneuriale qui permet de construire des moulins.

« Actuellement, le changement est bien présent! C’est un grand vent qui crée de l’inconfort et du chaos dans les équipes repreneuriales », indique Annie Veilleux, directrice de Familles en affaires à HEC Montréal. Dans un article paru récemment, elle nous partage les bénéfices du repreneuriat en équipe. En effet, une équipe de repreneurs est un atout pour faire croître et réinventer une organisation. Une bonne équipe embrasse le changement et s’y prépare constamment. Toutefois, si l’équipe de repreneurs vit sa première grande perturbation, c’est sans doute beaucoup plus difficile à traverser.

« Dans mes communications, j’entends des équipes repreneuriales qui sont engourdies et d’autres qui éveillent leur leadership pour se placer au front, confie Annie Veilleux. Mais en majorité, c’est la prise en charge positive qui prédomine. Quand l’adrénaline monte, on absorbe les coups en se serrant les coudes. C’est ce qu’on appelle le momentum d’équipe. Avec le déconfinement, on cherche à se ramener dans un nouvel état d’équilibre qui va nous permettre de souffler, sans perdre celui-ci. »

Les quatre pales du moulin

Les équipes repreneuriales disposent de forces pour propulser leur leadership. Voici les quatre pales qui les aideront à traverser la crise de façon positive.

1) L’entraide

En équipe, le repreneur n’est jamais seul — il a un espace d’entraide pour partager ses inquiétudes et ses limites. Autrement dit, pour ventiler son stress! Cela répond à son besoin de sécurité affective. Même les jours où il n’a pas d’énergie, il sait qu’il y a quelqu’un avec lui. Dans certains cas, les repreneurs familiaux trouvent cet espace dans le conseil de famille. Dans d’autres cas, il est plus informel. Quoi qu’il en soit, chacun dans l’équipe vit la crise différemment; la communication et l’entraide doivent coexister. Il est essentiel de vivre des moments informels, d’amoindrir les rivalités qui existaient déjà, de briser la solitude et de trouver de nouvelles façons de connecter ensemble.

2) La complémentarité

Le fait d’être plusieurs repreneurs aux champs d’intérêt variés et aux compétences multiples facilite l’attribution de tâches qui correspondent avec les forces et les goûts de chacun. Pour ceux et celles qui font face au vent, il y a beaucoup à faire. Le réflexe naturel, sous pression, est d’aller vers ce dans quoi nous sommes les meilleurs. La division des rôles selon les talents dans les communications en est un exemple. C’est une occasion extraordinaire pour les repreneurs de se connaître et de mieux se positionner selon leurs forces. L’adversité révèle le caractère et provoque une meilleure conscience de soi. C’est là où peut prendre forme le véritable sens de la complémentarité.

3) L’expérimentation

L’expérimentation permet l’essai-erreur. Face à l’inconnu, l’intuition peut être très utile, de même que l’expérience des cédants en place (si c’est le cas) ou des parents, dans le cas des repreneurs familiaux. L’équipe doit se permettre d’essayer des choses. Ensuite, il faut prendre conscience des bonnes décisions et des moins bonnes. Pour les équipes repreneuriales qui sont encore dans le processus de transition, ce sera l’occasion de faire progresser leur crédibilité et leur légitimité. Elles peuvent ensuite prendre du recul et se demander ce qui restera dans « l’après ».

4) Le réseau

C’est le temps de consolider le réseau. Il faut à la fois créer de nouveaux liens et rassurer les parties prenantes externes et internes. Celles-ci doivent sentir la force de l’équipe de repreneurs. On peut se servir des ressources entourant l’équipe, comme des administrateurs, des conseillers ou des mentors, de même que des membres de la famille élargie.

Changer vers le mieux

Le changement exige des équipes de repreneurs qu’elles apprennent à diriger avec beaucoup de courage et de compassion. Il a le potentiel de faire du bien, pour tout le monde.

Se faire accompagner dans ce contexte peut s’avérer très pertinent pour stimuler la synergie au sein de l’équipe et tirer profit des nouvelles normes établies, souvent très intuitivement. Un intervenant qualifié pourra aider les repreneurs à apprivoiser les effets de la crise sur leur dynamique d’équipe, à consolider les acquis et à nourrir la cohésion.

Et vous, comment votre équipe de repreneurs compte-t-elle dompter le vent du changement?

Un merci sincère à Annie Veilleux, directrice de Familles en affaires à HEC Montréal, pour sa contribution.

Jessica Grenier
Collaboration spéciale
Spécialiste en repreneuriat

Certaines entreprises disparaissent en emportant avec elles tout un savoir-faire. Les cordonneries en sont des exemples représentatifs. Pourtant, à Gatineau, deux jeunes repreneurs ont décidé de conserver un métier qui se fait rare en achetant la cordonnerie Chez Gerry.

Leur jeunesse a fait naître un nouveau modèle d’affaires pour cette petite institution riche en créativité. Pour Benjamin et Julien Charles, les deux cousins entrepreneurs, le temps alloué au développement de l’entreprise est un véritable plaisir !
Afin d’amener leur nouvelle vision et changer cette image vieillotte du métier de cordonnier, ils ont déployé un véritable plan marketing.

Du logo, au site internet en passant par les événements, nos deux jeunes se veulent proche de leur clientèle et dans l’air du temps. 

Aujourd’hui, ils veulent partager leur réussite pour inspirer le plus grand nombre. L’Outaouais a plusieurs organismes qui aident au financement et au développement d’activités. Benjamin et Julien Charles veulent encourager les entrepreneurs et leur faire prendre confiance en eux !

Retrouvez leur témoignage :