Étiquette : culture

Capsules cultures avec Daniel Lamarre
Dans cette série de trois courtes capsules vidéo, Daniel Lamarre, VP exécutif du conseil d’administration du Cirque du Soleil et ambassadeur du CTEQ pour le secteur culturel, partage son expertise avec les cédants et les repreneurs d’entreprises culturelles. Il répond à trois questions fréquemment posées par les entrepreneurs de cette industrie unique.
achat du studio de musique lamajeure

Lamajeure est un studio d’enregistrement, de postproduction sonore et de composition musicale fondé en 1984. C’est dans ses studios que des artistes chouchous des Québécois comme Daniel Bélanger, ou Jean Leloup y ont enregistré leurs albums.

Le studio a changé de mains officiellement cette année, repris par trois de ses anciens actionnaires minoritaires. Mathieu Morin et Maxime Navert étaient respectivement mixeur en chef et producteur musical avant de tranquillement assurer la codirection générale au sein de l’entreprise rachetée en 2016 par un groupe d’investisseurs. Alexandra Stréliski complète le trio, en tant qu’ambassadrice du studio, en parallèle de sa carrière internationale de musicienne.

MATHIEU : « C’est important pour nous de ne pas se séparer de sa passion, ni de s’enfermer dans son bureau et de s’éloigner des opérations. »

Histoire de reprise interne

L’entreprise a été rachetée en 2016. Maxime et Mathieu ont pris la direction générale en 2019.

MAXIME : « Nous avions les mains sur les rênes de l’entreprise parce que le studio était géré de façon indépendante. Or, les grandes décisions étaient prises par l’actionnaire principal. »

Comment est arrivée cette idée de rachat de l’entreprise ?

Le premier pas était venu du groupe propriétaire. Les directeurs ont été approchés en tant que spécialistes, experts du milieu pouvant repositionner l’entreprise.

MAXIME : « Puis, tranquillement, nous avons pris conscience de notre force comme pilotes de l’entreprise. La racheter nous paraissait toutefois financièrement inaccessible. Le groupe propriétaire nous a encouragés à le faire. Entre notre intention d’achat et la transaction finalisée, il s’est écoulé 1 an et demi, et une pandémie ! La pandémie a été un moment extraordinaire pour brasser des idées. »

Dans le processus de transfert qu’avez-vous trouvé le plus difficile ?

MATHIEU : « La période de négociations a été ardue. Le secteur culturel est assez intangible avec beaucoup de variantes à considérer quand vient le temps de fixer la valeur marchande de l’entreprise. Comment chiffrer les travaux en cours, les droits de propriété intellectuelle, la valeur de notre catalogue de musique, nos contrats d’édition, nos équipements, mais aussi notre grande notoriété et notre liste de clients amassés au fil des ans ? Ce n’est pas simple ! Il a fallu vendre notre évaluation aux cédants, un groupe de gens d’affaires habitués aux transactions qui maîtrisait l’art de la négociation. »

MAXIME : « Notre force, c’est la connaissance pointue de notre milieu. Nous avons tenu bon tout en étant collaboratifs et ouverts. Dans ce genre de discussions, il faut savoir céder un peu. Nous avons à cet effet fait preuve de créativité pour trouver des solutions. Par exemple : accepter une hausse du prix de vente en échange d’un contrat de sous-traitance accordé à l’ancien propriétaire. Ce genre d’entente est gagnante pour tout le monde. »

Si vous aviez un conseil à donner sur cet aspect de négociations, quel serait-il ?

MATHIEU : « Il faut vraiment communiquer avec le vendeur et ne pas nécessairement faire intervenir un avocat ou un médiateur dès les débuts. Cela pourrait instaurer un climat de confrontation. »

Les nouveaux propriétaires ont fait appel à un conseiller du CTEQ au début du processus qui les a aussi informés des étapes à suivre et d’éléments clés à considérer avant de se mettre en action.

« On est allés chercher beaucoup d’informations par nous-mêmes et nous sommes entourés de gens d’affaires d’expérience. Je conseille de le faire avant de faire intervenir des professionnels dont les taux horaires sont élevés. Bien entendu, les avocats seront tout de même indispensables plus tard dans le processus. »

Qu’est-ce qui a changé depuis que vous êtes les seuls actionnaires ?

MAXIME : « On va enfin pouvoir avancer nos grandes idées, celles qu’on a depuis 2016. On a une volonté de faire des investissements, alors qu’avant on ne pouvait pas décider entièrement. C’est une petite victoire et une grande fierté qu’on partage avec notre équipe (une vingtaine d’employés). »

Le trio aimerait mettre sur pied un département multidisciplinaire avec des projets de son immersif pour le multimédia, l’événementiel, les musées, etc.

« On se rapproche encore plus du rôle de gestionnaire, mais on a l’intention de faire des affaires à notre manière, avec un maximum de créativité ! »

À lire : Reprendre une entreprise du secteur culturel

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guillaume reboux 9ev ague

Guillaume Reboux œuvre dans le milieu de la production artistique depuis plus de 15 ans. Il fait ses premières armes au Festival Juste pour rire (passant des opérations à la production), puis travaille comme consultant en Europe sur des spectacles d’artistes francophones. Il crée ensuite une compagnie de disques avec un ami. Ce diplômé des HEC a passé les dernières années à conseiller et appuyer des agences et boîtes de production de la scène musicale et humoristique.

C’est auprès d’une agence avec qui il collabore que se présente une occasion de rachat.

Pourquoi pas

« Une collaboratrice et amie, Viviane Giguère, m’a approché, car elle avait besoin d’un partenaire dans ce grand projet de racheter l’entreprise 9e vague. Pour moi qui travaillais déjà pour l’agence, c’était un choix naturel. »

Depuis septembre 2020, les deux associés sont officiellement devenus copropriétaires de cette agence, qui gère la carrière d’une dizaine d’artistes tels que Damien Robitaille, Pascale Picard, Marc Déry, et plusieurs autres auteurs-compositeurs et groupes émergents.

Reprise éclair

La reprise était prévue en janvier 2021, mais la pandémie, qui a paralysé le secteur culturel a devancé le processus.

« La propriétaire avait vraiment hâte de passer le flambeau. On a été un peu précipités certes, mais on connaissait très bien l’entreprise; je m’occupais déjà des demandes de subventions depuis 5 ans. Nous avions aussi à ce moment bien amorcé le plan d’affaires. »

La propriétaire ne restera que deux mois pour transférer les dossiers.

Reprendre : un processus complexe

Guillaume le confirme : « Reprendre une entreprise est très différent que d’en lancer une ! Il faut connaître les tenants et aboutissants du processus de transfert. Par chance, on a été guidés et informés grâce à notre conseiller au CTEQ. Il nous a bien expliqué les étapes puis recommandés à des professionnels qui nous ont été utiles.

« La reprise, c’est un peu stressant. Notamment lorsqu’il s’agit de chiffrer la valeur de l’entreprise. Appuyés par les conseils du CTEQ, les avis d’amis dans le domaine, nous (la cédante et les repreneurs) avons fait une évaluation de l’entreprise chacun de notre côté. Mais, il y a plusieurs façons d’évaluer une entreprise. Évaluer une entreprise sur ses revenus futurs ne fonctionnait pas pour nous en temps de pandémie. Il fallait plutôt l’évaluer sur la valeur de clôture (valeur marchande au moment de la date de reprise officielle). C’est toute une gymnastique ! »

« Si c’était à refaire, j’engagerais un comptable externe (pas celui de l’entreprise) pour faire l’évaluation et pour pouvoir déléguer sur l’analyse de l’entreprise et les négociations qui s’en suivent. Je me sentais dans une drôle de position. »

L’avantage de connaître le cédant peut en effet aider à faire une transition rapide et harmonieuse. La confiance règne entre les parties, il n’y a pas de surprises. Cependant, quand vient le temps de négocier, cela peut s’avérer plus compliqué vu les relations d’amitié instaurées au fil des ans.

À lire : Acheter une entreprise : de l’intention à l’action

Spécificités du milieu

Dans le milieu culturel, on valorise peu le côté gestionnaire et administrateur à la tête des entreprises. Je suis connu pour être assez pragmatique; je me base sur les chiffres et les faits pour planifier et gérer des projets rentables. Je crois que c’est un bel avantage pour diriger une entreprise.

Conseil au repreneur du milieu culturel : il faut bien s’entourer ! Non seulement il faut faire appel à des professionnels (avocat, fiscaliste, etc.) qui connaissent la reprise d’entreprise, mais aussi, et surtout, qui connaissent les industries culturelles ou créatives. C’est un univers à part, mais il est tellement stimulant !

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Juin 2020

L’industrie culturelle au Québec fait partie de celles qui ont été les plus affectées par la crise sanitaire actuelle. Le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) a souhaité savoir comment les acteurs de ce secteur d’activité ont réagi et font pour survivre et surtout maintenir la valeur de leur entreprise en dépit des temps d’incertitude que nous vivons présentement.

Pour en savoir davantage sur le milieu culturel, le CTEQ est allé à la rencontre des Productions Via le monde (VLM). Fondé en 1967 par Daniel Bertolino, le Groupe VLM produit et distribue des documentaires et des émissions pour la jeunesse, destinés aux marchés canadien et international de la télévision. Catherine Viau, associée de Daniel Bertolino et vice‑présidente de VLM, nous a ouvert leur porte et nous a livré les différentes stratégies mises en place face à la crise actuelle.

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Les Productions Via le monde, sont d’abord et avant tout un catalogue et des archives très riches en contenus divers et variés, comprenant plus de 700 heures de films montés et des milliers d’heures d’archives sur une foule de sujets.  Les trois piliers sur lesquels est fondée cette entreprise sont :

  1. Un regard particulier porté sur le monde
  2. L’importance du relationnel
  3. Une vision éditoriale à long terme avec le souci de donner une dimension et une valeur patrimoniales à leurs œuvres.

Il est à noter que le milieu audiovisuel n’en est pas à sa première crise et, comme le souligne Catherine Viau, « le changement est sujet de prédilection traité de façon récurrente dans la majorité de leur production. Depuis plus d’une trentaine d’années, nos réflexions portaient autour de la gestion de crise, à savoir comment mobiliser de façons efficiente et efficace nos ressources pour créer de nouvelles choses et aussi reconnaître que les ressources humaines sont notre principal actif, notre richesse ».

Au début de la crise de la COVID-19, les producteurs ont, dans un premier temps, fait l’inventaire de leur fonds éditorial. Ils ont identifié leurs forces. En l’occurrence, un catalogue riche en contenus, qui sont autant de produits à diffuser et qui seront de plus en plus en demande. Ils ont également une expertise, un savoir-faire à partager et une solide capacité à réseauter, comme en témoigne l’implication active de Catherine Viau dans différents évènements tels que le Festival cinéma du monde de Sherbrooke. Dans un deuxième temps, ils ont identifié leurs faiblesses en reconnaissant le risque que les supports de captation traditionnels sur lesquels ils ont toujours travaillé depuis des années risquent d’être obsolètes. Des réalités qui ont soulevé autant d’enjeux que de problématiques qu’ils étaient susceptibles de rencontrer à savoir comment :

Leurs plus grands défis sont alors identifiés : transformer leurs produits. Favoriser leur accessibilité et leur découverte tout en leur donnant de la valeur pour en assurer la conservation et la survie. Et dans un second temps, rejoindre et travailler avec le monde de la connaissance, un public à la recherche de narrations riches et documentées.

Les Productions Via le monde se lancent alors dans un processus de reconnaissance et de diffusion de l’information. Ils se sont demandé ce qu’il fallait faire sur le plan technologique à court et à moyen terme pour que leur projet se concrétise et que leurs produits prennent de la valeur ajoutée. La première étape a été d’entrer dans un processus d’institutionnalisation : « Institutionnaliser pour sauver ! », comme le précise Catherine Viau. Ils ont donc, d’abord mis l’emphase sur les projets collaboratifs. Notamment la mise en ligne de leur contenu sur différentes plateformes de diffusion, telles que Vimeo et leur site Web. Ensuite, ils ont créé un groupe de travail, en collaboration avec l’Université de Montréal qui est en relation avec les institutions muséales. L’idée est de faire analyser leurs œuvres par des chercheurs et des doctorants afin de leur donner une certaine valeur, et, par conséquent, contribuer à leur reconnaissance et leur légitimation culturelles.

Ils se sont également lancés dans la production de courtes capsules vidéo afin de faciliter la découverte de leur contenu en ligne et attirer du financement pour compléter la part que les programmes mis en place par les institutions et les gouvernements pour aider les entreprises qui prennent un virage numérique ne couvrent pas entièrement. Ils ont alors envisagé de solliciter des partenaires qui ont une forte attraction pour la conservation patrimoniale. Cependant ils prennent rapidement conscience que dû au fait d’être actuellement dans un marché en mutation, il n’est pas aisé de donner une valeur économique propre à une exploitation commerciale de leur produit. Une difficulté souvent associée au secteur culturel où les actifs sont intangibles. À ces difficultés, s’ajoute le fait que la situation de la COVID-19 peut créer des liens de dépendance entre les entreprises culturelles et les différents paliers de gouvernements.

Face à autant de défis, d’enjeux, de problématiques et d’incertitude, Catherine Viau affirme que toute son équipe et elle-même en sont arrivées à la conclusion « que la meilleure façon de sortir d’une crise en tant qu’entrepreneur culturel est de s’investir soi-même sans attendre de retour économique sur le travail produit ». Au moins à court et moyen terme. Elle insiste également sur « la nécessité d’entrer dans une courbe d’apprentissage continuelle et d’acquérir de nouvelles connaissances. De connaître et maîtriser toutes les tâches de la chaîne de production et les différents outils utilisés pour être capables de les utiliser soi‑même ». Face à l’adversité, elle recommande vivement l’agilité qui nécessite d’être en innovation permanente pour développer une autonomie.

Conscient de cette réalité, le CTEQ en collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) demeure un partenaire de premier plan pour accompagner de façon personnalisée les entreprises culturelles en matière de relève entrepreneuriale et de transfert d’entreprise.

 

Pour toutes questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous!

1 844 200-2837 poste # 1000

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Avril 2020

Guillaume Lombart, président d’entreprise, nous raconte comment son projet de vente de la maison de disques Ad Litteram est devenu une occasion d’acheter l’étiquette de disques indépendante ATMA Classique et de son prestigieux catalogue comptant plus de 550 titres de musiques baroque, classique et contemporaine.

Les thèmes abordés dans ce balado sont :

Cette entrevue est menée par Pascal Genet, conseiller en transfert d’entreprise – secteur culturel au Centre de transfert d’entreprise du Québec.

 

 

 

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L’étiquette de disques indépendante ATMA Classique, fondée en 1994 par Johanne Goyette, vient d’annoncer l’acquisition de l’entreprise – et de son prestigieux catalogue comptant plus de 550 titres de musiques baroque, classique et contemporaine, Ad Literam, une maison de disques qui se définit comme étant « la fabrique de nouveaux talents ». Selon Mme Goyette, citée par La Presse, cette acquisition est motivée par une volonté d’« assurer un transfert qui garantisse la pérennité de l’étiquette et permette le développement de nouvelles avenues1 », nécessaires à la survie de toutes entreprises culturelles.

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Alors que sévissent les effets délétères de la COVID-19 sur l’ensemble de la planète, on peut s’étonner d’une telle annonce dans un contexte où l’économie est plutôt malmenée et que l’ensemble des ressources est mobilisé pour combattre « l’ennemi invisible ». Au contraire, cette acquisition témoigne de la formidable capacité de résilience d’un secteur d’activité, sous toutes ces formes, face aux bouleversements, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux ou technologiques.

Une résilience qui est au cœur de l’écosystème culturel, complexe dans sa forme, fragile dans sa constitution. Secteur hétérogène et protéiforme par excellence, le milieu culturel se distingue par la grande diversité de ces acteurs – artistes, artisans, entrepreneurs et travailleurs autonomes, entreprises et organisations à but lucratif ou non – qui le compose et de la nature de ces activités, qu’elles soient de création, de production, de diffusion, de commercialisation ou patrimoniales.

Bien sûr, à l’instar d’autres secteurs économiques, le culturel ne fait pas exception lorsqu’il s’agit de préserver des emplois, dont la plupart sont précaires, et d’être rentable tout en offrant des produits, des services et des prestations de qualité. Par contre, il faut préciser que le secteur culturel a l’habitude d’être affecté, voire malmené par des forces endémiques telles que les effets de la mondialisation, la dématérialisation et la dévalorisation des contenus dans l’espace numérique, la concurrence déloyale des géants du Web (de type GAFAM), l’instabilité des subventions et des aides publiques, etc.

Dans un tel contexte, on peut affirmer que ce qui peut apparaître comme de grandes faiblesses structurelles constituent, à l’inverse, de grandes forces, les entreprises culturelles étant habituées à se réinventer en permanence et à composer avec une relative incertitude. Il en découle des méthodes de travail distinctes – compte tenu des ressources humaines, financières et techniques souvent limitées -, une adaptation « naturelle » aux contextes changeants, une diversité d’approches, de pratiques professionnelles et une fluidité, voire une « agilité » (pour reprendre un concept à la mode) face aux changements et, au final, une capacité de se réinventer.

À l’instar du chimiste français, Antoine Lavoisier, qui affirmait que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », il semble que l’écosystème culturel incarne parfaitement cette maxime. Que ce soit face à la situation de crise sanitaire et économique actuelle et, plus largement, aux défis de la relève et du transfert d’entreprise, le secteur culturel fait montre d’une formidable capacité d’adaptation, étant motivé par une mission, incarnée de façon magistrale par des artistes, et des entrepreneurs aussi créatifs, innovants et que talentueux, dont les « actifs » immatériels – en termes de réputation, de rayonnement culturel et, au final, de fierté – demeurent aussi uniques qu’irremplaçables.

On peut alors se réjouir qu’en plein marasme sanitaire et économique demeure la culture, ultime rempart à la morosité ambiante et, comme l’affirme le philosophe, symbole, voire pulsion de vie.

Fort de ce mouvement, le Centre de transfert d’entreprise du Québec (CTEQ) offre, en partenariat avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), un accompagnement personnalisé aux entreprises culturelles en matière de relève entrepreneuriale et de transfert d’entreprise. N’hésitez donc pas à communiquer avec notre conseiller attitré au secteur culturel, Pascal Genet, au numéro 1 844 200-2837 poste 1029.

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1 Source : https://www.lapresse.ca/arts/musique/musique-classique/202003/30/01-5267073-ad-litteram-acquiert-atma-classique.php